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Elle est ba net - Page 8

  • Elle a des manies...

    Y a cholera, elle est trop pas gentille, elle veut que je dévoila mes tics et manies à tout le monde ! En même temps, elle m'a fait découvrir Herman Düne que j'aime vraiment bien alors...

    Bon, il faudrait que j'en dévoile 6, de tics et manies, sauf que bien sûr, je ne suis pas affligée de ce style de défaut, non ? Si ? Ah... Alors les voila :

    b92e72e009e0ce63c93bb36cd7851ee8.jpg1. Je ne peux pas m'empêcher de sentir les livres ou tout autre support imprimé.
    C'est comme instinctif, quand j'ouvre un livre, je fais comme avec un flip book devant mon nez pour en connaître l'odeur. Il n'est pas rare, à la librairie, que je hume les pages d'un livre avant de l'acheter. Je respire les magazines aussi. Et puis les cahiers.

    2. Je touche les fringues dans les magasins.
    Même si je ne compte pas les acheter, quand je parcours les rayons d'une boutique, mon bras s'anime d'une vie propre et touche, effleure, palpe les tissus de toutes les fripes qui passent à portée de main...

    3. Je ne sais pas attendre que la soupe soit froide.
    Je mange très chaud quand c'est possible. Y compris la soupe, ce qui me vaut de très régulièrement me brûler la langue. Je déteste attendre à partir du moment où j'ai mon asiette remplie. C'est un calvaire (mais non je n'exagère pas ! Où avez-vous vu que ça m'arrivait ce genre de chose ?) de respecter les règles de bienséance qui veulent qu'on attende que tout le monde soit servi pour commencer à manger. Idem pour le café.

    4. Si je m'écoutais, j'achèterais tous les magazines qui traitent de religion.
    L'Express spécial Moïse, le Nouvel Obs avec cahier consacré à l'Islam, Le Monde des Religions, Le Point dédié à la pratique du Boudhisme... Je prends tout ! Je suis fascinée par tout : l'histoire des grandes figures, les explications sur les "habitudes" de chaque religion, les enquêtes sur Jésus... Alors que je suis d'un terre-à-terrisme total, que je crois au rien après la mort, que je n'ai foi qu'en moi, je suis complètement passionnée par la religion, la foi, la liturgie, la mythologie...

    217c87c887557a6e3633db4f1021c057.jpg5. Je grignote mes lèvres
    Mes gerçures mettent un temps fou à cicatriser du coup. Dès qu'il y a une aspérité, je grignote. Je tente de remédier à cette habitude en mettant du baume mais... rien à faire !

    6. Je suis un pur produit de consommation.
    Impossible de m'arrêter, il faut que j'essaie tous les trucs nouveaux lancés par les grands cerveaux du marketing. Une compote aux légumes ? Un yaourt au thé ? Un jus de fruit aux airelles ? Un houmous bleu ? Des cacahuètes au cumin ? Du saucisson à la betterave ? Du chocolat qui fait des bulles ? J'achète !

     

    En revanche, je ne suis qu'à moitié sage : je ne vais pas respecter toute la consigne du tag. Ne sachant qui vient régulièrement ou non, ni qui a déjà été taggé, je lance un appel ouvert ! Vous me diriez vos manies sur votre blog en laissant le lien en commentaire pour que je le sache ? 

  • I am not a greluche but you might ?

    Y a pas de raison, même si le buzz est largement lancé, même si je vais avoir l'air d'une suiveuse, je vais moi aussi me la péter puisque j'ai participé à la fabrication de ZE test très scientifique qu'il faut avoir fait pour être au top de la hype.

    La cuvée 2008 du greluche test est là !

     

    a0bc2f66ab3e730d06438cdce0f2c9b9.jpg

    Allez clique clique te dis-je ! 

     

  • Le couple infernal...

    J'ai nommé : Identifiant/Mot de passe

     

    C'est une plaie, il en faut pour tout et n'importe quoi.

     

    Rien qu'au boulot, j'en ai des tas  :


    5ee4213efd8b3906a7c86fd226124866.jpgUn pour pouvoir allumer l'ordinateur

    Un pour ouvrir ma boîte mail pro

    Un pour protéger certains dossiers confidentiels de la curiosité de mes collègues

    Un pour poser mes congés via leur logiciel top pourri

    Un pour accéder aux divers intranets

    Un pour se tenir au courant des évolutions professionnelles
    bientôt un pour ouvrir la porte des toilettes ??

     


    Et puis il faut les changer « régulièrement ». Mais attention, pas régulièrement pareil pour toutes les applications, sinon personne ne rigole. Et puis sinon aussi, les gens du « SOS je suis perdue devant mon ordi » à qui ma boîte sous-traite n'auraient plus la joie de répondre 20 fois par mois à mes appels désabusés : « Je viens encore de bloquer mon accès à mes mails, j'ai fait 3 mots de passe faux… »… (je crois d'ailleurs qu'il y a une sorte d'alarme sur mon numéro : "ah non, c'est encore lle... c'est ton tour cette fois-ci John, j'ai donné hier, moi !" Ca doit tirer à la courte paille ou je sais pas parce que ça sonne généralement longtempts avant qu'on ne me réponde...)

     

    On en a donc des qui durent 2 mois, d'autres 3 et d'autres un semestre et même d'autres encore qui n'ont jamais à être modifiés… Du coup, je ne peux jamais miser sur l'uniformisation : « Mettons le même partout, ce sera aussi simple… » a un jour pensé la formidable et rationnelle professionnelle que je suis.

    Sauf que non :
    (1)                Non seulement je serais forcée de changer tous les mots de passe en une seule fois donc je perdrais du temps (oui, du temps, beaucoup de temps à retrouver le chemin pour aller modifier le mot de passe ! "c'était action ou outils ??" *gratte gratte sa barbe*),

    (2)              mais en plus, me connaissant, j'en oublierais bien un ou deux dans la manipulation, créant ainsi la fausse illusion d'avoir uniformisé l'ensemble et risquant ballottement le blocage… (ah non mais quoi encore j'ai fait un mauvais mot de passe ? j'ai tout changé ce matin !? Ah mais c'est pas possible ces trucs d'informatique qui ne fonctionnent jamais...)
     

    Régulièrement donc, je me torture l'esprit pour savoir quoi mettre. Généralement le nom de l'auteur que je lis à ce moment-là ou le surnom de la dernière co...sse à m'avoir saoulée… Parce que je ne peux pas me contenter de jongler entre deux mots que je réutiliserais à l'infini : je dois désormais avoir 8 idées de mots de passe d'avance… C'est à cause de leur nouvelle charte de sécurité pourrie, on ne peut plus se contenter de janvier/février ou moutarde/vinaigre… "votre mot de passe ressemble trop au précédent" me prends-je dans les dents... enfin, ce n'est pas la phrase exacte vu que c'est un truc écrit par des geeks, vous voyez le genre...) Et il faut aussi une majuscule et un chiffre ou un caractère spécial dans le mot.

     
    Bonjour le sac de noeuds dans mon cerveau les jours qui suivent pour me souvenir du nouveau !!
     
    Remarquez, j'ai des collègues qui ne s'encombrent pas de scrupules : un bon gros post-it listant tous les mots de passe est accroché à leur écran et hop…
  • Mon lectorat (2)

    (...)
     

    La censure justement, c'est un sujet que j'ai abordé il y a quelques semaines avec ma sœur (qui me lit, commente parfois mais avec qui je discute peu de ce que je dis ici) qui me demandait comment je parvenais à gérer le fait que je raconte ici des bouts de moi sans savoir vraiment qui lit ni ce que les lecteurs vont faire des informations qu'ils trouvent ici.


    2a7f2a06dc7e80b81b5f6d9069e13f40.jpgDe fait, je me censure. Tous les jours. Dans chaque note. Même si, vu de l'extérieur, on n'en a probablement pas l'impression.


    Déjà, heureusement pour moi, il s'agit d'écrit, dactylographié de surcroît. Une partie de ce que je voudrais spontanément écrire ici -comme je le ferais sur une feuille volante que je brûlerais ensuite- passe donc à la trappe à la relecture ou parce que le temps de le taper, j'ai déjà remanié 26 fois le compte-rendu d'une anecdote, changeant ainsi son sens et son contour.


    De même, tout ce que je raconte ne m'est pas forcément arrivé. Certaines fois, j'aime piquer à mon entourage (y compris lointain) des anecdotes qui me font rire. Ou alors, je change les lieux, les gens… pour tenter de rendre le tout moins soporifique. Voire je publie des semaines après la rédaction, à un moment où tout ça est déjà très loin.


    Et puis il y a aussi ce que je vais appeler la ligne éditoriale : je ne montre pas tous les aspects de moi. C'est un peu beaucoup le pays des bisounours, ici. Tout y est noir ou blanc, grave ou drôle, dépression profonde ou exaltation euphorique. C'est volontaire. Je suis réellement naïve et spontanée et utopiste et pleine d'illusions sur ce que devraient être les relations humaines et remplie de jugements à l'emporte-pièce et de belles théories d'un monde empli de gens honnêtes et qui s'aiment.


    J'évite certains sujets bien sûr. Des qui pourraient me brouiller avec des proches, ou créer des polémiques inutiles, ou faire de la peine gratuitement, ou me revenir dans la figure force 12, ou être à l'origine de 5.000 questions pour cause de mauvaise interprétation, ou révéler des choses que je n'ai pas forcément envie de dévoiler.

     

    Et c'est donc pile là que je vais faire intervenir la dernière catégorie de mon lectorat : il y a ceux dont j'étais persuadée qu'il était impossible qu'ils me lisent mais qui ont fait une sorte de gaffe lors d'une conversation à l'apparence somme toute anodine. Et là, intérieurement, une sorte d'immeuble de 30 étages vous tombe dessus et vous vous dites dans un premier temps « Oh putain (désolée…) dites-moi pas que c'est pas vrai ? c'est juste pas possible ? Ca ne peut qu'être une coïncidence !... » et immédiatement après, alors qu'on tente de faire bonne figure en continuant la conversation, le cerveau bouillonne de 10.000 questions et plans sur la comète à base de  « si j'aurais su.... j'aurais censuré ça, et puis ça aussi et peut-être ça ? » et on se dit qu'en fait, on aurait peut-être dit certaines choses autrement…….. OU PAS ? (©iowagirl)
     
    Alors on finit par prendre une grande inspiration mentale et par se dire que bon, c'est fait, qu'on ne va pas demander de toute façon, on n'aura pas le courage. Alors on se calme et on continue comme avant !