Des cours à la fac.
Un sandwich dans le métro.
Du boulot.
De l'anti-stress, un bouquin, pas de sommeil.
Des vitamines, de l'anti-stress.
Du boulot.
Un sandwich dans le métro.
Des cours à la fac.
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Des cours à la fac.
Un sandwich dans le métro.
Du boulot.
De l'anti-stress, un bouquin, pas de sommeil.
Des vitamines, de l'anti-stress.
Du boulot.
Un sandwich dans le métro.
Des cours à la fac.
L'entraînement, encore et toujours. Y a que ça de vrai. Le surf, c'est rarement inné. Avant de pouvoir faire son Kelly Slater, faut s'être gamélé des dizaines de fois. Qu'à cela ne tienne, on persévère. On monte, remonte, tombe, retombe. On se lève mais finalement pas cette vague. On rame toute une journée pour 4 secondes debout sur la planche. On boit la tasse, on glisse, on reprend son souffle.
L'idée, c'est d'accepter de ne pas trouver tout de suite la confiance pour surfer cette vague qui paraît trop grande finalement. Ou de tomber 12 fois sans se dire que c'est un signe de ce qu'on est incapable de jamais réussir. Apprendre, c'est lent souvent. Ca force à tâtonner. Vouloir apprendre plus, c'est un signe à mon sens, d'ouverture d'esprit. Parfois, on se sent presque prétentieux devant l'ampleur de la montagne qu'on se croit capable d'escalader à la fin. Paradoxalement, je crois aussi qu'apprendre exige de l'humilité. Parce que la beauté de tout ça, c'est qu'il est impossible de savoir au départ combien de temps il faudra pour maîtriser le sujet. Voire même, il faut accepter de ne jamais y parvenir.
Et la persévérance, ça me connaît. Juste, il me faut parvenir à garder la motivation sur la distance. Et ça, c'est pas garanti. Pour ce faire, je vous présente Le Tigre. C'est instantané, quand je mets ces gens en fond sonore, j'ai le sourire, je retrouve la pêche et l'envie. J'en sautillerais presque.
Tout pile ce qu'il faut pour tenir bon. Ne rien lâcher. Recommencer à zéro s'il le faut mais tenir bon. Jusqu'au miracle. Après le jour où on tient enfin debout 10 secondes vient le jour où on acquiert suffisamment de maîtrise pour surfer 10 vagues en une session. Et pas que les riquiqui. Pas de tremblements de jambes, juste la jouissance d'avoir raison. Comment on se sent alors ? Très bien, merci. On en danserait sur la planche de fierté. D'ailleurs, c'est ce qu'on va faire allez...
Who took the bomp from the bompalompalomp?
Who took the ram from the ramalamadingdong?
Who took the bomp from the bompalompalomp?
Who took the ram from the ramalamadingdong?
How are you?
Fine, thank you.
How are you?
Fine, thank you.
Bon je vous laisse, je dois enfiler ma combi et farter ma planche !
A la suite d'un truc nimportequoitesque dont j'ai le secret, j'ai bénéficié pendant 2 jours du corps de Mister Filipe (ça se dit comme le filip des 2be3 mais il joue pas dans le Navarro nouveau ; lui, il est entre autre prof et chuis hyper jalouse !...) Alors déjà, on se plaint pas, j'ai un peu fait l'échange avec un beau gosse (matez-moi ça et bavez un peu) donc je vais pouvoir faire la maligne pendant quelques heures !
Hop sous la douche à moitié dans le coltard. Shampoing, frottage... euh quoi ?? D'où j'ai plus de cheveux ? Ah mais oui c'est... main qui descend illico : OOOOOOOOOh trop chouette, je vais pouvoir m'amuser ! Et oui, je m'amuse. Je me rends assez vite compte également que c'est comme quand on emprunte les jouets des autres, on connaît pas tout de suite le mode d'emploi par coeur, on commet des erreurs de débutant, on pense que... alors que, comme ça, c'est bien bien mieux !... Je rejouerai plus tard, là pas le temps : boulot !
Je pense qu'au contraire de moi, l'habitant de ce corps doit user de caféine parce que je me suis arrêtée pour la première fois de ma vie au Starbucks devant lequel je passe chaque matin pour aller au boulot. Boulot où je passe une journée des plus agréables : bizarre comme les gros lourdauds de blaireaux mettent beaucoup moins ma parole en doute quand elle sort du corps d'un homme... Que j'aime mon milieu pro !
Je veux aussi en profiter pour draguer les filles. Je connais a priori les trucs qui les saoulent illico, on ajoute l'expérience de mon hôte et c'est sûr, je vais assurer. Verdict : toutes les filles mentent quand elles affirment qu'elles détestent se faire draguer dans la rue, que quand même trop c'est trop les gros lourds qui t'accostent dans la rue. Mon oeil, oui ! Elles ont toutes minaudé comme des grues !
Rentrons à la maison : j'ai visiblement des goûts musicaux pourris parce que mon hôte du moment ne semble pas trouver son bonheur à la maison... Pas grave, c'est l'heure de rêvasser en fait... de penser au sens de la vie, de l'Homme, des relations avec les femmes et la Femme en particulier... Et puis surtout, il devient urgent de me poser quelque part parce que j'ai déjà des bleus partout à force de me cogner. Pas l'habitude de diriger un corps de cette taille, je voudrais pas le rendre tout abîmé. Donc on se met sur le canapé et on bouge plus.
Le côté bien (ou pas, c'est selon les points de vue) c'est qu'il dort aussi peu que moi. Aucun scrupule à trainasser, à lire jusqu'à pas d'heure, à tout à rien quoi... mais à pas dormir en tout cas. Sensation tout à fait inconnue pour moi qui téléphone une fois par trimestre, j'appellerais bien des gens pour me marrer à leur raconter cette aventure improbable, là tout de suite...
A un moment mais je sais pas trop quand, j'ai dû finir par m'endormir...