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Blog me tender - Page 85

  • Vendredi ou la loose cosmique

    (Bon en vrai, c'est pas du tout ça que je voulais poster, j'ai une note toute prête pour vous raconter combien ça va pas fort. Mais en même temps, je suis contre. Je vais pas venir me plaindre tous les 4 matins alors que des enfants meurent de faim ! Et puis on va pas s'apitoyer sans cesse sur son sort, c'est mauvais pour le moral que je dois remonter... Et puis bon, y aura bien plus de petits bonheurs dedans si j'attends encore un jour ou 2 ! )

    Bref, figurez-vous que -si on peut dire que j'ai durant la semaine une vie sociale somme toute relativement remplie- il s'avère que je suis régulièrement en mode "personne à l'horizon" le week-end. Pour plein de raisons au nombre desquelles figure en bonne place ma non-oserie. Tout ça pour vous dire que ce soir, comme régulièrement depuis quelques mois, je suis chez moi. En mode soirée de loose.

    En prévision, je suis allée acheter des fraises tagada. Et je suis descendue une station plus tôt pour terminer le chemin à pied en chantant ABBA et en faisant le vide. (La journée a été éprouvante)

    Arrivée chez moi, j'ai commencé par débriefer au tél ma journée de folie. Pile comme quand j'étais au collège. Raccrochage, début de repas : le reste des gâteaux tunisiens achetés y a 2 jours. Trop chaud. Déshabillage : hop le bas dégage. Hop, le pull suit.

    Ho coucou y a des cops sur le chat, parfait je vais réfléchir à quoi manger en papotant.

    Entre un projet mort-né de scrapbooking et un rêve fou de Noël à SF, je continue mon repas par un morceau de fromage. Je suis toujours cul nu en t-shirt sur le parquet dans mon appart' non chauffé et fenêtre entrouverte... J'ouvre le paquet de fraises.

    Pendant ce temps, comme je suis une femme web 2.0, je me découvre au travers des yeux des autres habitants de mon corps, je vérifie ce qu'il se passe sur Facebook, je regarde tout ce que j'ai loupé sur twitter aujourd'hui, je me mets à jour des blogs pas lus, j'écoute d'une oreille distraite le nikos...

    Bon c'est pas tout mais j'ai froid, douche très chaude.

    J'ai enfilé mes habits de lumière (pyjama en pilou et vieux pull de ex-monsieur (que j'ai fourbement subtilisé lors de la séparation mais bon ça faisait 9 ans que je l'utilisais de toute façon !!) et chaussettes de princesse hippopotame) donc je ne suis pas seulement glamour, je suis aussi réchauffée. C'est l'heure de dîner pour de vrai : oatmeal crakers et caviar d'aubergine accompagnés d'une laitue entière et de fromage.

    Si c'est ça, je vais écouter de la musique pour une petite séance de chantonnement à tue-tête. J'adore ça. Probablement que mes voisins beaucoup moins. Et puis tiens, j'ai envie d'un thé. Et de fraises tagada fondues dedans. Et de lire de la chicklit. Allez je m'obéis, ouverture du lit et...

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  • Maître Capello inside

    Note à fort contenu prétentieux, donneur de leçon et insupportable pisseuse qui se croit plus belle que les autres. Mais là enough is enough. Je n'en peux plus !

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    on ne dit pas "au jour d'aujourd'hui" ni "à aujourd'hui"

    S'il vous plaît, cessez avec cette expression de merde qui me donne envie de donner un cours de français à toute personne qui la prononce. Sans blague, relisez juste une fois ou deux ces expressions. Vous le sentez pas, le pléonasme. Vous la voyez pas, la faute de français ??

    Tout le monde semble laisser passer sans ciller la multiplication de cette ineptie dans le langage courant. J'hallucine. Je ne comprends pas. Je suis horrifiée.

     

    Ce soir, je l'ai même entendue dans un texte de théâtre. Il faut arrêter aussi vite que possible la propagation de cette faute de français. Aidez-moi, je vous en prie.

    Zallez voir que dans 5 minutes, va falloir que je dise "malgré que" et "si je penserais à..." pour me faire comprendre.

    STOP

  • Les mercredis des musicos surfeurs (4)

    Lorsqu'on est un surfeur depuis toujours. Que le surf devient sa raison de vivre, on finit par perdre de vue la réalité, se prendre pour le roi du monde. Et puis aussi, on se crée un monde à soi. On vit en vase clos, pour sa passion. On imagine ce que pourrait être sa vie. On rêve fort parce que, probablement, on souhaite s'assurer de l'intérêt d'avancer, se convaincre qu'il n'y a aucune vacuité dans l'hédonisme érigé en philosophie de vie.

    Un peu comme ce groupe d'amis à la vie à la mort qui compose la clique de Bodhi. Ils ont un peu un comportement d'adolescents, au fond. Peur de rien, plaisir de vivre, désirs d'absolu, fanfaronnade. Les promesses contiennent toutes toujours / jamais. Pas de gris ni de demi-mesure, on sait où on va, on est sûr de son choix (de ses non-choix diraient certains...) L'absolu ne leur fait pas peur, la réalité, le quotidien, les contingences matérielles, c'est pour les autres. On écoute fort fort la musique. Comme MGMT qui comprend si bien our decision, to live fast and die young.

    Alors que moi, je me sens un peu comme John Utah : je les envie souvent en fait, ces cliques de surfeurs. J'aimerais bien avoir leur insouciance. J'essaie, souvent. Je me mêle à eux, je tente d'être intégrée mais je sens bien au fond, que non, je ne suis pas comme eux... Time to pretend ?

    Et puis de toute façon, je me demande en même temps dans quelle mesure ils ne savent pas que c'est vain, au fond... Un peu comme quand j'écoute moi-même MGMT, en fait. Du sautillant qui raconte en même temps la désillusion. Des paroles qui n'amènent pas toujours vers ce qu'on attend. Du contenu pas forcément en adéquation évidente avec le contenant.

    Font-ils eux aussi semblant ? Alors que je les imagine si libres ??

     

    I'm feeling rough, I'm feeling raw, I'm in the prime of my life.
    Let's make some music, make some money, find some models for wives.
    I'll move to Paris, shoot some heroin, and fuck with the stars.
    You man the island and the cocaine and the elegant cars.

    This is our decision, to live fast and die young.
    We've got the vision, now let's have some fun.

     

     

    Bon je vous laisse, je dois enfiler ma combi et farter ma planche !

  • Escargots dans le grillard

    Oui, certaines ont des titres plus nobles et ronflants -type "Gorilles dans la brume"- mais moi, ma lutte sans fin, ma quête du Graal, c'est la protection de l'escargot.

    Revenons aux sources de cette bataille pour les droits du gastéropode :
    Je suis petite et on m'offre une cage à oiseaux toute simple et super jolie. Montants en bois et petits barreaux assez fins en fer. Une petite porte coulissante sur le devant.
    Pourquoi comment je n'en sais rien, je me décide à y élever des escargots. Je vis à l'époque à la campagne -mais une campagne vraiment profonde, hein ?- trouver des spécimens est donc très très facile. Idem pour l'herbe fraîche, les feuilles et autres cochonneries que les enfants sont ravis de tripatouiller.

    Attention, pas d'animaux blessés ni mal aimés (mal aimé... je suis la mal aimé...). Régulièrement, je les fais se balader sur mes mains, je m'amuse avec leurs petits yeux d'antennes, je leur donne des feuilles de VRAIE salade que maman met de côté. Je nettoie la cage aussi (je ne me souviens pas où je les mets pendant ce temps, en revanche...) et je les compte, les compare, les observe... Je joue avec eux pendant des heures !


    Ma passion pour ces silencieux un tantinet baveux ne s'est jamais démentie depuis. Impossible d'en manger un seul. Vraiment inenvisageable.

    Véritable Dian Fossey des temps modernes, j'oeuvre -que dis-je- je lutte pour la protection de l'escargot : je tente de dégoûter tout les gens que je croise de les manger, je sauve la vie des imprudents qui se promènent rue Montorgueil, je ramasse les éclopés, coquille fendillée, qui errent, affaiblis, sur les parking de la fac...
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    Et rien, non rien, ne pourra arrêter mon combat. C'est celui de toute une vie !