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Blog me tender - Page 83

  • Allez JoWil

    Sorte de coup de hasard inouï, j'ai assisté à la finale de Tsonga cet aprem.

    En fait, une amie malade a dû renoncer à y assister et on m'a proposé de la remplacer. J'ai donc retrouvé ma sorte de frérot direct devant Bercy, limite en retard parce que j'avais pas vu passer le temps, vautrée sur le canap' de ma cop de glandouille dimanchienne.

    Bref, on s'assied avec le sourire. On est un peu à l'ouest tous les 2 à cause de nos excès respectifs de la veille (wodka pour moi et anniv pour lui) Du coup l'ambiance lumineuse assez sombre a vite un effet endormissant... Mais impossible ou presque de s'assoupir parce que le spectacle est torride !

    Déjà, le match est très sympa. Y a de très beaux points et des moments de suspens. Et puis il y a tout le décorum autour du tennis : les défilés de ramasseurs de balles, les arbitres qui se passent le relais pour ne pas trop s'épuiser, les ballets de changements de côtés... Mais surtout, il y a l'ambiance sonore.

    Aucun doute, la salle entière ou presque est acquise à Tsonga. Ca hurle, ça frémit, ça enrage, ça applaudit... surtout pour lui. En une fraction de seconde, on passe des encouragements scandés par la salle entière -apparemment impossible à calmer, ola en cours et applaudissements assourdissants- à un silence de cathédrale : JoWil vient de lancer la balle en l'air pour servir. Et soudain un "ooooh" déçu s'échappe de toutes les bouches : faute. Ou une salve de hourra se fait entendre.

    Comme chaque fois que j'assiste à du sport en direct, j'ai la chair de poule. Devant la beauté du sport et de certains mouvements tout simplement improbables. Et aussi pour le simple fait de vibrer à l'unisson. C'est beau, je trouve, une salle qui râle, retient son souffle et s'émerveille en même temps.

    Je peux vous dire que quand la balle de match a été marquée, j'ai fait comme mes voisins : j'ai levé les bras de la victoire en criant "OUAIS !" C'est beau, le sport.

    jowill.jpg
  • J'ai 3 ans

    Aujourd'hui.

     

    En fait il y a 3 ans je ne pensais pas que ce lieu survivrait si longtemps. J'imaginais être lassée très vite.
    Surtout que ce n'était pas mon idée mais celle de mon premier grand amour.
    Alors à la limite, si j'avais pensé à cet anniversaire le jour de l'ouverture de blogmetender, je crois que je me serais dit "on va un jour avoir 3 ans de blog" parce que je ne crois pas que j'aurais pu penser ne plus l'avoir à mes côtés un jour.
    Bon mais la vie est ainsi faite...

     

    J'ai 3 ans.
    Aujourd'hui.

     

    J'ai 3 ans et je suis toujours là, à raconter des trucs ridicules, à me demander ce qui fait que je suis lue par d'autres que des proches se renseignant de mon état du moment.

     

    En toute honnêteté, penser que ce que j'écris peut résonner chez d'autres m'émeut énormément. M'étonne souvent. Me fait du bien à l'ego aussi, bien sûr, ne mentons pas. Et en même temps, j'ai une relation un peu particulière à la diffusion de mon adresse : je ne mets pas vraiment mon lien partout, je vais commenter chez les autres avant tout parce que j'y suis bien, pas forcément pour que la personne fasse de même. Je suis ravie que vous veniez me lire même si je ne sais pas qui vous êtes mais je continuerais même pour moi, je pense. Pour le plaisir d'écrire retrouvé.

     

    J'ai 3 ans.
    Aujourd'hui.

     

    Et je me rends compte surtout que le ton et la tenue de ce lieu ont beaucoup changé. Parce que j'ai moi aussi profondément modifié mon propre code html.

     

    Le 30 octobre 2005, je me réjouissais du boulot enfin trouvé par mon amoureux après de si longs mois de recherche. Le monde était à mes pieds, ma vie allait commencer. Je laissais enfin libre cours aux 1001 projets qui m'habitaient, je faisais des plans sur la comète avec mes copines par mail, je revenais d'une semaine de farniente chez mes parents, je pensais probablement au Noël à venir... J'étais sereine, calme, ma vie ressemblait à un cocon tout doux. Je me délectais de la routine et de la plénitude partagées, des habitudes et des évidences qui rendaient mon quotidien si riche. Et j'allais avancer doucettement sur le chemin de la famille que je voulais construire.

     

    Le 30 octobre 2008, j'ai mal au ventre d'excitation, de peur et de bonheur à l'idée de recommencer la fac et de peut-être changer de boulot bientôt. Le monde est à mes pieds, ma vie vient juste de (re)commencer. Je ne ressemble en rien à ce que j'imaginais. Mon cocon n'est toujours pas décoré comme il le devrait, je n'y suis pas assez souvent. J'ai effectivement une famille, celle que j'ai tissée grâce à ceux qui font partie de moi désormais et aux rencontres nouvelles. Toujours des projets : certains irréalistes, d'autres minus. Ma vie est cahotique, trop certaines semaines. C'est beaucoup moins rassurant en fait. Si je veux être honnête, même si je suis fière de m'être écoutée, je me demande parfois si demain ne sera pas moins beau qu'aujourd'hui, passé l'effet de surprise du début. Ce n'est plus vraiment doux mais c'est bien. J'ai mal beaucoup plus fort, certes, mais j'ai des palpitations de bonheur beaucoup plus fort aussi.

     

     

    Et je pense à dans 3 ans.

    Est-ce que vous serez toujours là ?
    Est-ce que j'aurai moins mal, là ?
    Est-ce que ce sera toujours aussi bien, là ?
    Est-ce que j'aurai toujours envie d'être là ?

     

    J'ai 3 ans.
    Aujourd'hui.

     

    Et je vous remercie du fond du coeur de venir me rendre visite, en silence ou pas, régulièrement ou non.

     

    gateau.jpg

     

  • Les mercredis des musicos surfeurs (6)

    Lorsqu'on passe l'année la planche sous le bras, on vit comme un nomade. On suit la route tracée depuis des millénaires par les ancêtres. On sait reconnaître les signes qui disent, au jour près, quand il faut plier le campement. Alors on emballe tous les bagages et zou, en route la caravane !

    Le principe, en gros, c'est qu'il y a une saison pour tout. Pas seulement à cause de la météo mais aussi parce que le monde est là, à nous attendre. Alors on fait le tour des hot spots. Régulièrement, on dit au revoir aux amis : les neufs et les ceux qu'on voit tous les ans. Aucun risque qu'on oublie qui que ce soit, cela va de soi. Mais on sait que chaque lieu est fait de nouvelles rencontres et d'habitudes

    Moi, je dois l'avouer, je ne suis pas fortiche pour les au revoir. Idéalement, je voudrais pouvoir contenir tous les gens auxquels je tiens dans mon sac, pour toujours pouvoir partager avec eux ce que je vis, les blagues pourries, les chagrins qui en sont pas vraiment, la dernière crucherie de Ginette... Et je fonctionne beaucoup avec les choses qui me sont familières quand je suis loin ou que je dois me séparer. Pour continuer à me sentir capable d'avancer vers l'inconnu.

    Parce que le paradoxe, c'est que j'aime beaucoup que ça bouge, je suis très "coupons court" quand la saison est finie, ne languissons pas alors qu'il n'y a plus rien à attendre. Je sais aussi passer à autre chose mais je suis parfois inquiète à l'idée de sauter dans l'inconnu. Je m'accompagne donc de musique qui marche à tous les coups.

    Pour ça, il y a Green Day. Je les connais depuis très longtemps, j'ai écouté leurs chansons quand je souriais, quand je pleurais, quand je rien de spécial. Ils sont là depuis longtemps et ils m'accompagnent souvent, pour une chanson ou une journée. Une chanson idéale pour rire aujourd'hui pourra aussi être celle pour dire au revoir demain.

    Du coup c'est pratique, il y a aussi une chanson pour la fin de l'été. Une qui rappelle qu'on est triste bien sûr, de quitter les amis mais qu'en même temps, si on ferme les yeux quelques instants, on peut tenir bon et que là-bas...

     

    ring out the bells again
    like we did when spring began
    wake me up when september ends

    here comes the rain again
    falling from the stars
    drenched in my pain again
    becoming who we are

    as my memory rests
    but never forgets what I lost
    wake me up when september ends

     

    Bon je vous laisse, je dois enfiler ma combi et farter ma planche !

  • Curly

    Faut que je partage ça parce que c'est comme une illumination que je viens d'avoir, là, en me rinçant les dents.

    Je relève la tête et me vois dans le miroir au-dessus du lavabo. Et c'est là que je vis cette expérience à la limite du paranormal : je suis bien coiffée...

    Et à part une fois tous les 6 mois quand je sors de chez le professionnel, ça m'arrive assez rarement de le penser. Je suis souvent "allez ça ira" mais rarement "oh làlà chouette ma coiffure !"

    Du coup, j'ai eu cette idée de noter chaque jour ma coiffure et de me prendre en photo pour savoir comment sont  mes bouclettes selon les jours. Un album photo de mes organisations bouclettiennes. Sauf que c'est pas fastoche, les auto-portraits ! Alors tant pis...

    Aujourd'hui, je me suis quand même donné 4.5 sur 5. J'ai presque pas de halo. C'est plutôt rare... Depuis ma naissance c'est comme ça en gros :

    DSCF1446.JPG

    Mon problème c'est que je sais pas trop ce que j'ai fait ce matin pour être bien coiffée

    alors je vais pas pouvoir le reproduire.