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  • It's all so...

    Un week-end qui ne ressemble pas à ce qu'il aurait pu mais ça ne m'étonne qu'à moitié...
    Un week-end qui m'a semblé durer des jours et m'a paru être un passage de relais entre moi et moi.

     

    J'ai papoté tout naturellement de tout de rien, de la vie quoi... pendant que je préparais une salade.

    Vivre à côté c'est pratique, j'ai dansé quelques minutes à la gay pride avant de rejoindre la pelouse envahie d'inconnus.

    Mais c'est pas possible hein ? Vous plaisantez ? Vous l'avez bien en réserve le cadeau d'anniv qu'il me faut pour ce soir ?... 

    Et hop l'air de rien je me suis pas dégonflée et j'ai rencontré plein de nouveaux gens !

    La raison parvient parfois jusqu'à mon cerveau et je suis sagement restée chez moi pour trier mes papiers. 

    Partir et revenir ensemble, à pied.

    J'ai pas pu assister au baptême mais ça m'a fait quand même des guilis de sourire.

    Sourire aux lèvres, j'ai marché et marché et marché, dans le soleil qui coule à flots ou la nuit douce.

    Il est arrivé sain et sauf, il nous l'a dit sur son gentil message.

    J'ai de charmants amis qui font semblant de rien quand je suis tellement claquée que j'ai l'air bourrée avant même d'avoir pris une bière !
     

     

    Du houmous, de la pétillance, des petits pieds qui trébuchent, mes cousins, une soirée éclectique, une fée au bout du rouleau, des nouveaux sourires, du bourgogne plutôt bon, des papiers en ordre, du sablé aux olives qui déchire, une pelouse pleine de rires, un brunch impromptu, des engins de toute taille, des regrets de pas avoir pu rester, Ulysse31, une organisatrice qu'elle est bien, de la motivation sur le papier, du trainage chez moi, enfin !

    week-end.jpg
     
  • J'étais là

    Ou comment un clip m'a filé la chair de poule.

    Les paroles de cette chanson de Zazie sont déjà assez dures, je trouve. Mais le clip, tout minimaliste, en rajoute une couche.

    Zazie toute seule, accusée par ses propres mots, j'ai trouvé ça très fort ! 

     

    J’étais là tu vois, lui à côté de moi
    On avait six ans
    On jouait comme des enfants, au docteur
    Au docteur

    J’étais là, je voyais sur son corps les plaies,
    Les marques, les bleus
    J’en croyais pas mes yeux,
    Mes yeux

    Et lui qui m’disait “J’suis un dur
    Tu vois les brûlures là, sur mes bras
    J’les sens pas
    J’les sens pas”

    J’étais là, j’ai rien dit
    Et puis j’suis partie de chez lui
    Si j’y suis retournée ?
    Plus jamais
    Plus jamais

    J’étais là, comme lui, j’avais quinze ans à peine
    On était dans la cave, chez ses parents
    Je l’aimais tant
    Faut dire qu’il était beau, mais il se piquait, mon héros, à l’héro
    J’étais là quand sa mère est venue me dire
    “C’est fini, on l’enterre lundi
    Lundi”

    J’ai pleuré bien sûr, j’ai pleuré
    Puis j’ai recommencé à traîner dehors
    Dehors

    J’étais là en octobre 80, après la bombe Copernic
    Oui, j’étais à la manif
    Avec tous mes copains
    J’étais là, c’est vrai qu’on n’y comprenait rien
    Mais on trouvait ça bien
    Ça bien

    Oui, j’étais là pour aider,
    Pour le sida, les sans-papiers
    J’ai chanté
    Chanté

    Sûr que j’étais là pour faire la fête
    Et j’ai levé mon verre à ceux qui n’ont plus rien
    Encore un verre, on n’y peut rien
    J’étais là devant ma télé à vingt heures
    J’ai vu le monde s’agiter
    S’agiter

    J’étais là, je savais tout de la Somalie,
    Du Bangladesh et du Rwanda
    J’étais là
    J’ai bien vu le sort que le Nord réserve au Sud
    Bien compris le mépris,
    J’étais là pour compter les morts
    J’étais là et je n’ai rien fait

    Et je n’ai rien fait

    J’étais là pourtant
    J’étais là et je n’ai rien fait
    Je n’ai rien fait

     

  • Chevaleresque...

    1er juin : Je suis fou amoureux de toi, faisons des enfants, tu es la femme de ma vie, je n'ai jamais rencontré une femme comme toi. Tu es merveilleuse, c'est un vrai coup de foudre, je sens que nous deux c'est pour la vie.

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    2 juin : Devant tant d'amour, je me dois de donner ma position clairement : « Euh comment dire ?... je suis flattée tout ça et je suis désolée mais on ne va pas pouvoir se marier, je préfère qu'on reste amis si ça ne t'ennuie pas. »

     

     

    5 juin : Bon ok, j'y ai bien réfléchi, je suis d'accord pour être ton ami. Il va me falloir très longtemps pour m'en remettre, tu t'en doutes parce que je ne suis pas du genre à tourner la page comme ça mais je ne veux pas te perdre alors je ferai avec…

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    6 juin : Écoute, ça va pas bien du tout, je suis super malheureux. Je crois qu'en fait je suis désespérément amoureux de ma voisine. Je la vois tous les matins dans le métro et là, je sais pas, j'ai jamais ressenti un truc pareil de ma vie.

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    8 juin : Ça fait 2 jours que j'ai pas croisé ma voisine. Je crois qu'on était pas fait l'un pour l'autre mais bordel, qu'est-ce que je souffre de ce chagrin d'amour. Je sais pas si je vais m'en remettre

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    9 juin : J'ai déjeuné avec mon ex. Je m'aperçois que je n'ai jamais cessé de l'aimer. Ce soir, je suis très malheureux, je veux être avec elle, elle me manque tant… Je sens bien qu'aucune femme ne pourra jamais la remplacer dans mon cœur, mon amour est si profond. Je vais mettre des années à m'en remettre

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    10 juin : Visiblement, mon ex a un mec en fait. Mais faut que je te raconte que ce soir en rentrant du boulot, j'ai rencontré une fille merveilleuse. J'ai immédiatement ressenti un truc que j'avais jamais ressenti avant. Exactement comme avec toi en fait… Je sens qu'il peut se passer un truc avec elle, je vais tenter ma chance.

    Qu'est-ce que t'en penses ?

     


    Ce que j'en pense ? En plus du fait que je me demande s'il connaît le sens du mot galanterie ? J'en pense que cet éternel recommencement est un peu puéril. J'en pense que je ne suis plus au collège depuis quelques années déjà, moi…




    11 juin : Je renonce définitivement à expliquer à ce mec qu'il est un goujat…


  • Simple et funky

    Thomas, l'homme qui murmurait à l'oreille des bébés chiens kro meugnons, a décidé que j'étais la victime idéale pour un tag sur le thème des paradoxes.

    L'objectif est de partager avec vous 5 contradictions dans mon caractère. Pour quelqu'un d'aussi équilibré et mesuré que moi, vous vous doutez bien qu'il s'agit là d'un vrai challenge !

    En cherchant bien, je dois bien pouvoir vous montrer 2 ou 3 bricoles... mais le résultat est non garanti.

    1. Je suis toulousaine mais je n'aime pas le rugby ni l'odeur de la violette.

    2. Je fais en sorte de n'acheter que des fruits et légumes de saison. Ce qui ne m'empêche pas de me bourrer régulièrement de junk food.

    3. Je suis sans cesse en train d'organiser mon prochain week-end, voyage..., je ne refuse aucune idée de déplacement a priori. Sauf que je suis par définition peu mobile puisque je n'ai pas le permis.

    4. Je lis René Char et Schopenhauer avec un plaisir immense, sans que cela ne m'empêche de me délecter régulièrement de Voici ou Public sans aucune honte sociale à ce sujet. 

    5. Je suis très très bavarde, trop même. Ce qui ne m'empêche pas de devoir me faire violence lorsqu'il s'agit d'exprimer ce que je ressens au lieu de raconter une énième anecdote...

     

    6. Je réponds toujours aux tags et j'aime bien ça mais je ne les fais pas vraiment passer.

     

    Si quelqu'un est intéressé,
    qu'il se saisisse de ce tag,
    car je lirai avec plaisir sa liste ! !