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  • J'ai attrapé un coup de soleil...

    Chais pas comment... Faut que j'me rappelle...

    Ah si voila, c'était sur les remparts de Saint Malo ! Le premier depuis 5 ans je crois. Il faisait pas si beau donc j'ai pas fait très attention.

    L'erreur classique.
    coup de soleil.jpg

    Et donc voici que toutes mes taches de rousseur estivales sont sorties. Peu probable que je puisse en mettre d'autres de toute façon... 

     

    Ne me remerciez pas pour la chanson, c'est un plaisir !

     

     

  • J’y suis allée

    Et c'était un peu comme je craignais.


    Mais en pire.


     


    Y a eu les ceux qui savaient mieux que les autres quelles règles appliquer dans « ces cas là » et qui te bassinent avec ;


    Y a eu les ceux qui étaient si absorbés par leur terrrible chagrin qu'ils n'ont pu parler à personne sauf aux gens importants ;


    Y a eu ceux qui étaient d'une dignité absolue alors que leur douleur devait être tout simplement insupportable ;


    Y a eu ceux qui venaient juste se montrer ou faire les curieux façon charognards ;


    Y a eu ceux qui ne comprenaient pas pourquoi la cérémonie se passait comme ça parce que bien sûr, eux n'auraient pas fait la même chose…



     


    Et l'irrespect ne prends pas toujours la forme qu'on attendait…


    Comme cette collègue qui revenait du marché et avait donc gardé avec elle ses sacs à provisions, ou cette autre qui vagissait de chagrin alors qu'elle ne connaissait même pas les gens concernés et puis aussi celle qui était habillée comme une pute de 50 ans, avec son sac sorti d'une plage de Miami, son jean acheté chez Jenifer, ses mules à talons.




     


    Et il y avait MON irrespect, celui dont j'ai le plus honte bien sûr.


    Déjà j'avais pas du tout envie d'y aller, je ne suis venue que parce que je ne voulais pas assumer le regard des autres et pour être présente au cas où ma zïnnvoa aurait besoin d'un soutien moral.


    Et puis toutes ces pensées parasites telles que « c'est vraiment pas de chance que ça tombe maintenant, ça va être un enfer au boulot » ou encore « oh mais elles sont toutes râpées les chaussures de BIGboss » ou style « mamma mia mais comment il est miamesque ce beau gosse » voire même « est-ce que y aurait des gens pour le mien ? »
     

    Bref, je me sentais concernée mais pas forcément bouleversée, je l'avoue.

     

    Mais ça n'a rien changé, comme je m'y attendais, des larmes silencieuses ont coulé au moment où j'ai vu sa famille s'effondrer. J'ai été aussitôt envahie d'un chagrin immense. Incapable de mesurer la perte que ces gens viennent de subir, je me suis pourtant sentie en proie à une douleur assez forte pour me serrer le ventre et me faire pleurer…


     


    J'ai gardé toute la journée les relents de la tristesse des autres. Et chaque regard triste me faisait soupirer, ajoutant une pellicule de tristesse, accentuant un peu plus le fait que ce n'était pas la mienne.



  • Je crois que je suis amoureuse...

    Ces derniers mois, j'ai été prise d'une sorte de transe. Quand j'y pense ça fait tout bizarre et pourtant... Pourtant je ne peux pas me le cacher plus longtemps vu que tous les symptômes sont là !

    Dès que j'en ai l'occasion, je le contemple. Je le regarde rêveusement. Et je le trouve toujours beau. De jour comme de nuit. Sous la pluie ou pendant une averse de soleil. De près ou de loin. Pour moi c'est pareil, il resplendit. 

    Lorsque je le sais dans les parages, je guette pour ne serait-ce que pouvoir l'entrapercevoir. Je me tords le cou pour tenter de le capturer un petit instant. 

    Pire, régulièrement, je me surprends à faire un détour en rentrant chez moi pour passer devant chez lui. Il vit dans mon quartier alors ça fait pas un si grand détour. Et je me retrouve alors comme une empotée, arrêtée devant lui. A me demander si je devrais pas tout simplement le photographier pour pouvoir l'admirer à loisir de chez moi... Et je sors donc mon appareil photo et l'immortalise.

     

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    Je crois que je l'aime très fort non pas parce qu'il brille, non, c'est pas mon côté bling bling qui s'éveille. En fait, il représente tout simplement ma vie toute neuve.
    Une ba qui se découvre et s'écoute un peu plus dans un quartier qui lui ressemble un peu plus je crois : fait de paradoxes...
    Genre bobo un peu snob sur les bords mais aussi populaire et bruyant quand même...
  • Je veux pas y aller…

    Cet enterrement, c'est tout ce que je ne veux pas avoir à subir : l'hypocrisie de la plupart de mes collègues, la starification de certains autres, le concours malsain lancé il y a quelques jours : « je suis bien plus malheureuse que les autres »…


     

    Et les poncifs débiles répétés à qui mieux mieux :


    « on est bien peu de choses ! »

    « c'est triste surtout pour ceux qui restent. »

    « ah ça, il fallait s'y attendre ! »

    « c'est toujours les meilleurs qui partent en premier… »

    « la vie est trop fragile pour perdre son temps en futilités. »


     

    Tout ce cirque + le fait que je ne suis pas si malheureuse au fond = aucune logique à assister aux funérailles…

     


    Et pourtant, il va m'être socialement difficile de m'y soustraire.


    Je vais donc devoir regarder l'hystérie s'emparer de certaines de mes collègues, pour bien montrer leur souffrance à tous et aussi la peine immense de la famille qui vient de perdre un être cher.

     


    Je sais d'avance que je vais ressortir bouleversée, habitée d'un désarroi qui n'est pas le mien.

     

    J'en veux à tous ces gens -qui ne savent pas se tenir ni respecter les sentiments des autres- de rendre encore plus sordide ce moment déjà choquant en soi…