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  • Pauses-cafés

     

    Au boulot, on a de vraies salles de pause. Des endroits sympa et décorés où on trouve frigo, évier et machines à café.
    Il ne manque que la touche "soupe à la tomate" qui plaît tant à certain(e)s mais que moi je n'utilise jamais donc je m'en fiche.

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    Et quand on a de chouettes salles de pause, ben au lieu de boire un thé trop infusé derrière son écran, on fait de vraies coupures avec les collègues qu'on aime bien. Moi, je fournis le chocolat. Ce jour-là, il vient de chez Nestlé et les carrés ont une forme un peu particulière, censée s'adapter à l'anaotmie de la buche. S'ensuit un énorme débat entre filles (nous étions 4) sur le sens d'introduction idéal du carré, l'intérêt de laisser fondre ou de croquer... BREF.
    On finit par éclater de rire sur une phrase un peu plus à double sens que les autres et je lève la tête : mon directeur est pile derrière, il vient d'ouvrir la porte et a un air hilare sur le visage.

    On ne se défile pas, ce qui est dit est dit et on finit notre pause en toute tranquillité. Et on retourne bosser quand même, faut pas déconner.

    Il me faut moins de 5 minutes pour achever de creuser ma tombe de la honte : débat d'idée avec cobue, je ne suis pas d'accord, elle se moque gentiment et me voila qui m'exclame : "espèce de petite P..." Je retourne la tête, je ne sais par quel miracle j'ai compris que quelqu'un nous observait. Evidemment, y a mon directeur qui m'observe et me lance :

    "espèce de petite P... quoi ?
    - Euh... ben c'est-à-dire que...
    - Vous savez sans doute que le harcèlement ne suppose plus désormais un lien hiérarchique et que les insultes entre collègues pourraient être considérées comme telles ?
    - En fait, j'allais lui dire "espèce de petite pourrie!" Mais comme il n'y a aucun témoin, elle va avoir du mal à faire acter qu'il y a eu harcèlement, non ?
    - Ecoutez, sait-on jamais, je vais aller rédiger une petite main courante au cas où..."


    Ah ah. Ah ah ah.

     

  • Sashimi maison

    Les sashimi, le graal pour moi, le truc que juste regarder la préparation, je bave d'admiration. Le plat que j'ai quand toujours rêvé de savoir faire.

    crédit photo rofi
    Ingrédients :
    Du poisson
    De la sauce soja salée
    Du wasabi
    Eventuellement du radis rapé
    Temps de préparation :
    15 à 20 minutes en moyenne
    Si vous avez bien fait votre travail, c'est prêt à la sonnerie
    Préparation :
    Prendre son téléphone.
    Composer le numéro de téléphone du japonais qui livre et qui est le plus proche de chez soi.
    Passer commande calmement (respirer par le ventre si nécessaire, la compréhension étant parfois aléatoire).
    Attention, moment technique : si l'on n'a pas de cash, toujours demander si on peut payer par carte ou chèque ou ticket resto.
    Attendre.
    Répondre à l'interphone poliment.
    Donner le bon étage !
    Prendre livraison du paquet.
    Laisser un pourboire au pauvre jeune homme essoufflé d'avoir monté les 8 étages à pieds pour cause d'ascenceur en rade.
    Fermer la porte.
    C'est prêt !

  • Ces choses qui me font espérer que tout finira par aller au mieux même pour moi

     

     

    3 robes, un perrier et un coca light. Sait-elle seulement combien je l'aime ?

    Les châteaux de la Loire.

    Partager un repas, dans le sens le plus premier degré de l'expression : une demi-salade, une demi-pizza, un demi-tiramisu.

    Mini-bean (mais pas que)

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    Eclater de fous rires permanents au boulot. C'est inespéré de retrouver le bonheur en environnement professionnel.

    La peinture sur les futurs murs.

    Juste des mini-plans de bretonisation week-endesque, sans réalité palpable mais quand même là.

    Pouvoir piquer SA place sur son canapé et être sûre qu'elle m'aimera quand même.

    Un long, très long moment de complicité et de confidences avec des breaking news dedans sur sa préférence pour un jeunot.

    Etre dans l'anticipation du bonheur des jours passés avec mes filleuls et leur famille.

    Du rhum arrangé maison en dégustation en excellente compagnie.

    L'orage.

     

  • Windows on the world

    windows-on-the-world_couv.jpgWindows on the world, c'est le titre d'une chanson. C'est aussi le nom que portait le restaurant qui se trouvait au dernier étage du world trade center. En haut d'une des tours qui s'est effondrée le 11 septembre 2001.

    Dans son roman "Windows on the world" Frédéric Beigbeder choisit de suivre un papa et ses deux fils qui vont prendre le petit déj dans le restauranten haut des tours, pile le 11 septembre. Il choisit aussi de nous faire suivre ses réflexions sur cette catastrophe, un an plus tard, du haut de la tour montparnasse.

    Contre toute attente, j'ai beaucoup aimé ce bouquin. Le style n'est pas toujours délirant, pour autant, les réflexions de l'auteur et la mise en abîme m'ont beaucoup plu.

    L'alternance des points de vue entre l'auteur et le héros imaginaire de ce 11 septembre tragique et puis le choix des chapitres comme les minutes qui s'égrainent inexorablement jusqu'au moment de l'effondrement de la tour. Deux très bonnes idées stylistiques, pour moi.

    Et voilà comment j'ai espéré tout le long, contre toute attente, que les deux tours restent à leur place, que les sauveteurs puissent récupérer tout le monde, que la magie des films hollywoodiens vienne.
    J'aime quand un livre me donne envie de savoir la suite et que je suis suffisamment impliquée dans la vie des personnages pour avoir une vraie empathie pour eux. De ce point de vue, le pari est 100% réussi.

    J'aime aussi que ce qui m'est dit me donne envie de noter des morceaux du livre, ça ne m'arrve pas souvent et certains de ces passages sont parfois clichés mais j'ai mis des post-it dans le bouquin tout au long pour pouvoir revenir sur certains passages. Là encore, c'est un très bon point.

    Voila, j'ai aimé. Et je partage avec vous les petits morceaux que j'avais glanés.

     

    Molière aussi cherchait le profit, et Mozart le succès public : cela n'a rien de déshonorant.

    Avant, les pauvres, les colonisés, les opprimés ne contemplaient pas les richesses tous les soirs sur un écran, dans leur bidonville.[...] En France, la Révolution aurait eu lieu beaucoup plus tôt si les serfs avaient eu un petit écran pour regarder le luxe des Rois et Reines.

    La vraie révolution, c'est la disparition. L'essentiel c'est de ne pas participer. A la résistance passive, il est temps de préférer la désertion active.
    Le boycott plutôt que le squatt.

    Peut-on être riche et favorable au changement ? Oui : il suffit pour cela de cultuiver l'ingratitude. Etre un "bobo" ou un "RiRe" signifie seulement que l'on n'est pas sorti de l'âge ingrat. C'est très bien d'être un bourgeois bohème ; c'est mieux que d'être unn bourgeois tout court. J'en ai marre qu'on me reproche d'être un enfant gâté qui casse ses jouets. Je les casse pour en créer d'autres.