Avertissement

Je sais bien que c'est pas l'info du siècle et que c'est peut-être abuser d'en faire une note mais si comme moi vous êtes des fans, je me dois de vous prévenir :

On est jeudi mais il risque d'y avoir ce soir de la phrase du mardi, le retour ! Je viens de voir avec ravissement que dans l'émission que j'aime pas trop animée par caouète, y avait Ben ET Fiona ET Stéphanie ! Quand je pense que j'ai le dernier épisode des phrases du mardi sur papier... Quel gâchis !

 

En bref, ça va être drôle j'en suis sûre et certaine. Bon, bien sûr, maintenant, faut que je m'en souvienne moi-même... 

 

Hairspray

1962, Tracy Turnblad, adolescente rondouillette, vit entourée d'un père rêveur marchand de farces et attrapes et une mère terre à terre, blanchisseuse à domicile. Elle ne rêve que d'une chose : faire partie de la troupe des danseurs de la célèbre émission de TV de Corny Collins. Une audition est même organisée pour remplacer l'une des danseuses. Tracy, n'en déplaise à sa maman obèse effrayée par le monde extérieur, compte bien tenter sa chance...

Une dose de vitamine et de gaz hilarant en même temps. On ressort en forme et souriant de ce film déjanté et coloré. Plein Plein de raisons d'aller voir ce film :

C'est un peu le royaume du kitsch dans Hairspray ! Forcément, c'est une comédie musicale, ça se passe dans les années 60 et c'est adapté de John Waters (pour donner un indice du taux de déglinguerie, John Waters c'est Serial Mother et Cry Baby…)

Y a plein de monde qui joue super bien comme John Travolta en big maman pas sortie de chez elle depuis qu'elle n'entre plus dans une taille 40, Michelle Pfeiffer que mamma mia elle est gaulée (ouais je sais pas pourquoi mais soudain cette expression des années 80 est sortie de mes doigts, je la laisse donc parce que la spontanéité, c'est bien aussi !) comme une déesse c'te pourrite, celui qui joue l'homme aux yeux laser dans X-men et que je confonds chaque fois avec Cary Elwes, Christopher Walken hilarant en vendeur de farces et attrapes…

Ca chante et ça danse très bien.

Et puis l'histoire tient la route : certes c'est apparemment une histoire d'ado amoureux mais en fait c'est plus que ça. On voit en images le début des marches de protestation pour l'intégration des noirs dans la société américaine apparemment si blanche mais aussi une sorte d'attaque sournoise contre les médias qui transformeraient l'information comme bon leur semble…

Trop ouf !

Parfois je fais la folle, je me lance des défis délirants : ce soir par exemple, j'ai regardé "match retour" sur l'equipetv.
Un truc trop délirant que vraiment faut être pas nette pour le faire, je trouve ! (pour info c'est une émission sur le foot, il est encore temps d'arrêter la lecture)

Bon, déjà y a le truc qui attire la greluchette : Marco Simone. Il est plutôt choupisexy, il s'excuse au nom des macaroni qui ont sifflé l'hymne français. Et puis il a un accent top croquignolet et puis il a l'air si mimi que je l'écouterais presque me parler de rougbypourri (ça c'est un signe que je suis gravement sous le charme...) Sauf que blaf, première phrase qu'explique-t-il ? Que la France a joué trop bas. Alors moi je dis, c'est logique, c'est du foot et pas du basket, les joueurs sont donc forcément plus petits. Faut pas sortir de Clairefontaine pour savoir ça. A ce compte là, je me demande : "mais comment ils choisissent leurs consultants ?"

Ensuite y a le trop drôle Marcos, qu'il a un nom de révolutionnaire cubain alors qu'en vrai, il aurait été joueur de foot dans le passé... (d'après wikipedia, c'est un joueur du Brésil) Il a un accent à couper au couteau et il dit "nous" quand il parle de l'équipe de France, c'est chou ! Et il fait des super dessins en bleu sur fond vert, qui expliquent ce qu'il fallait faire quand il y a des contre à faire ! (est-il utile de préciser que j'ai rien capté à ses gribouillis ?) Et il se moque des Ecossais qui seraient les premiers étonnés d'être deuxièmes de leur groupe.

Et l'incompréhensible journaliste dont j'ai oublié le nom qui explique que si la France gagne contre truc et bidule et chose, alors, elle sera mathématiquement qualifiée ! Ben tu m'étonnes, à mon avis il restera tout bêtement plus de matches à jouer après... Et des "on aurait jamais été qualifié si..." Une sorte de nul, çui-là ! Même pas sexy ni rien, faut garder que les 2 sportifs pour la prochaine fois !

 Puis tout plein de trucs incompréhensibles :
- "si c'est pour mettre 2 attaquants et qu'à chaque fois un des 2 se sacrifie, autant en mettre qu'un!" je suis carrément d'accord, vous imaginez bien...
- et les fameux 4 4 2 (à prononcer kat kat deuh) ou 4 3 3 ou 8 7 6 ... qu'un jour, faudra que je me les fasse expliquer !
- "Il faisait des miracles à faire des passes à des types qui bougeaient même pas !" et même que c'est sûr que sans lui, l'Italie aurait été en grave danger !... Pinaise, le foot c'est aussi des missions dangereuses ? (Au fait, ils parlent de Pirlo, là, of course) !
- Ajoutons qu'à la question "Makouda ne serait-il pas plutôt un attaquant ?"  (rigolez-pas, ce type de question peut vous tomber dessus à tout moment !) Il faut répondre: non, pas du tout, il marque au plus 10 buts par an, ce serait plutôt un milieu très offensif...
- Et puis j'ai appris qu'a priori, on peut être bon joueur à gauche du terrain mais tout miteux à droite ou au milieu. Rien compris au pourquoi du comment, par contre... (ils parlaient de Ribery pour info)

 

 

un peu de marco simone en action !

 

Ce soir c'est la soirée dingue ! Je me suis lancé un autre défi : j'ai mangé un paquet entier de ginger candy made in indonesia en un quart d'heure. J'ai la bouche anesthésiée là... 

 

PS : je viens de m'apercevoir en faisant 2/3 vérif que c'est pas maKouda mais maLouda le nom du joueur...
PS2 : sachant que je pense qu'il doit y avoir 0,28% de lectorat masculin ici, si j'ai pas fait fuir tout le monde avec cette note de 12 pages, ben  je serai bien contente de vous revoir lors d'une prochaine visite !

Faune boîtesque

Ca faisait un petit bail que j'étais pas allée en boîte. Et à part danser à en avoir des courbatures le lendemain et transformer ma voix en celle d'Amanda Lear à cause de la clope, ce que j'adore faire en boîte, c'est observer mon entourage. J'ai remarqué que y a certains profils qu'on retrouve systématiquement.

 

Un de mes clichés préférés est le couple amoureux.
Tellement amoureux qu'il ne peut se séparer une seule seconde. Vous voyez le genre ?
Non ?

Alors imaginez un peu une sorte de hall de gare aux couleurs flashy, plein à craquer de musique, de fumée de cigarette, de gens. Des gens qui se trémoussent, vous bousculent, tentent de se frayer un passage vers le bar, se hurlent des trucs du genre : « tu m'accompagnes aux toilettes ? » ou encore « t'as vu la bonnasse là-bas ? »

Ca y est ? Vous êtes avec moi ? Vous vous sentez (y compris au sens propre) au chaud, au bruit, dans la foule ? Vous êtes tout moites de sueur ? Mesdames, vous sentez sur vos fesses la main du type derrière qui pense que nous ne savons pas faire la différence entre un contact fortuit et l'insistance du gros balourd ? Messieurs, vous apercevez les deux pouffinas qui ricanent comme deux ado prépubères derrière leurs mains en vous montrant du doigt ?

Alors tournez un peu la tête sur le côté. (attention, on part du principe qu'en ce moment, c'est une musique bien excitée qui passe, hein ? On n'est pas en plein quart d'heure américain ! Quoi ça n'existe plus ? Quoi j'ai deux siècles de retard ?) Donc quand vous aurez tourné la tête, vous pourrez admirer un couple enlacé, elle accrochée à son cou comme à une bouée, lui les mains glissées dans les poches fessières de son jean taille basse top cute. Et ils dansent collés très serrés, souvent langues très mêlées, sur un rythme des plus lents, pendant qu'autour d'eux la foule s'agite comme des pantins désarticulés et hurle et siffle et se déchaîne…

Je sais bien qu'en théorie je devrais être émue de cet amour si fort qu'il permet aux tourtereaux de s'isoler du monde extérieur, je devrais trouver ça soooo kawaï mais honte à moi, je les trouve surtout ridicules ces couples. Et quand je fais partie des déchaînés sur la piste (ça m'arrive quand mes rhumatismes me laissent en paix) y a même des fois où ça m'agace de devoir les considérer comme un élément du décor gênant mes mouvements.