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  • Mon presque dernier Noël.

    Figurez-vous que j'ai failli ne jamais ouvrir mes cadeaux ! Pour une fois, je n'exagère pas...

    Hier, alors que je transportais une armoire, je suis passée à travers une porte.

    Une porte qui servait à masquer l'ouverture d'une grande et profonde cuve en fer.

    Je suis passée à travers et tombée dans la cuve.

    En fait, je ne sais pas par quel miracle, j'ai lâché l'armoire à temps pour ne pas la prendre sur la tête. Et je ne sais pas non plus par quel miracle, je ne me suis pas assomée contre le bord de la cuve.

    Je me suis retrouvée très tranquillement en appui sur mes triceps, pendue dans le vide... Genre je suis cascadeuse professionnelle, je sais retomber correctement en toutes circonstances... Probablement grâce à la lecture du fabuleux guide "Scénario catastrophe : Manuel de survie : situations extrêmes"

    Bref, heureusement pour moi, je n'étais pas seule, on m'a hissée hors de là, telle une baleine échouée sur la grève.

    Il faut quand même le dire, je me suis fait super mal ! Déjà hier, j'avais mal quand je riais. Aujourd'hui, j'ai tellement mal au dos que je fais en sorte de ne pas trop m'appuyer sur les dossiers de chaise. On dirait une mémé...

    Bon, au final, ça fait une bonne blague de Noël, me direz-vous ? J'ai envie de répondre oui...

    Sauf que non en fait : je viens de réaliser que je ne vais probablement pas être capable de transporter mon sac, demain matin, de la gare à chez moi sans pleurer de douleur... Que n'ai-je pas demandé au Père Noël une valise à roulettes ?

  • Mon Noël

    Cette année, pour la première fois depuis longtemps, je n'utiliserai qu'une seule méthode pour l'ouverture des cadeaux, celle ancestrale pratiquée dans ma famille depuis des lustres : le chacun pour soi et dieu pour tous vers minuit.

    C'est le même rituel qui subsiste depuis le temps où j'étais minuscule :
           - Noël, c'est un réveillon en famille (minimum 10 à table, les petites années...) le 24 avec cortège de nourriture tel que je cesse d'avoir faim avant même la fin des entrées,
           - tout au long de la soirée -passée en état d'excitation total- décompte ridicule à base de hurlements entre cousines (oui, cousinEs, il n'y a que des filles dans ma famille) "DANS UNE HEURE 58 C'EST NOËL !!!"
            - puis, vers minuit moins le quart, départ en piaillant pour chanter et crier dans les rues du village pendant que passe le Père Noël.
           - au retour, le Père Noël est effectivement passé : il y a sous le sapin une tonne de cadeaux et chacun se met à chercher frénétiquement lequel est pour qui et ouvre sans plus attendre ce qui lui est destiné.

    541ccefa06480d46410f6c93cd22d64b.jpgPendant la séance de déballage, donc, tout le monde parle en même temps, les papiers sont déchirés, mis par terre, les paquets ouverts au hasard, on s'arrête le temps d'aller faire un bisou, on cherche qui a eu la bonne idée d'offrir telle surprise, on observe ses voisins, on pousse des cris de surprise...

    Cette méthode de sauvage a un avantage : lorsque le cadeau ne plaît pas (Oh Tata Gertrude, des mules turquoises en plume de putois, fallait vraiment pas !) on a le temps de fabriquer une expression de ravissement avant de sauter au cou du gentil donateur...

  • Looking for....

    Quelqu'un qui m'accompagnerait pour voir :

     
    1. Looking for Mister Castang avec Edouard Baer (hiiiiiiiiiiiii)
    C'est à la Cigale et c'est pas pour longtemps alors viiiiite faut réserver.
     

    2. L'enfer de la bibliothèque, Eros au secret.
    C'est une expo interdite aux moins de 16 ans, (ça tombe bien j'en ai pile 16 et demie) qui se passe à la BNF. Moins urgent parce que c'est jusqu'au 2 mars.
     

    Voila, envoyez-moi un courriel si parmi vous se trouve un(e) intéressé(e) pour qu'on s'organise !
     

  • Mon lectorat (2)

    (...)
     

    La censure justement, c'est un sujet que j'ai abordé il y a quelques semaines avec ma sœur (qui me lit, commente parfois mais avec qui je discute peu de ce que je dis ici) qui me demandait comment je parvenais à gérer le fait que je raconte ici des bouts de moi sans savoir vraiment qui lit ni ce que les lecteurs vont faire des informations qu'ils trouvent ici.


    2a7f2a06dc7e80b81b5f6d9069e13f40.jpgDe fait, je me censure. Tous les jours. Dans chaque note. Même si, vu de l'extérieur, on n'en a probablement pas l'impression.


    Déjà, heureusement pour moi, il s'agit d'écrit, dactylographié de surcroît. Une partie de ce que je voudrais spontanément écrire ici -comme je le ferais sur une feuille volante que je brûlerais ensuite- passe donc à la trappe à la relecture ou parce que le temps de le taper, j'ai déjà remanié 26 fois le compte-rendu d'une anecdote, changeant ainsi son sens et son contour.


    De même, tout ce que je raconte ne m'est pas forcément arrivé. Certaines fois, j'aime piquer à mon entourage (y compris lointain) des anecdotes qui me font rire. Ou alors, je change les lieux, les gens… pour tenter de rendre le tout moins soporifique. Voire je publie des semaines après la rédaction, à un moment où tout ça est déjà très loin.


    Et puis il y a aussi ce que je vais appeler la ligne éditoriale : je ne montre pas tous les aspects de moi. C'est un peu beaucoup le pays des bisounours, ici. Tout y est noir ou blanc, grave ou drôle, dépression profonde ou exaltation euphorique. C'est volontaire. Je suis réellement naïve et spontanée et utopiste et pleine d'illusions sur ce que devraient être les relations humaines et remplie de jugements à l'emporte-pièce et de belles théories d'un monde empli de gens honnêtes et qui s'aiment.


    J'évite certains sujets bien sûr. Des qui pourraient me brouiller avec des proches, ou créer des polémiques inutiles, ou faire de la peine gratuitement, ou me revenir dans la figure force 12, ou être à l'origine de 5.000 questions pour cause de mauvaise interprétation, ou révéler des choses que je n'ai pas forcément envie de dévoiler.

     

    Et c'est donc pile là que je vais faire intervenir la dernière catégorie de mon lectorat : il y a ceux dont j'étais persuadée qu'il était impossible qu'ils me lisent mais qui ont fait une sorte de gaffe lors d'une conversation à l'apparence somme toute anodine. Et là, intérieurement, une sorte d'immeuble de 30 étages vous tombe dessus et vous vous dites dans un premier temps « Oh putain (désolée…) dites-moi pas que c'est pas vrai ? c'est juste pas possible ? Ca ne peut qu'être une coïncidence !... » et immédiatement après, alors qu'on tente de faire bonne figure en continuant la conversation, le cerveau bouillonne de 10.000 questions et plans sur la comète à base de  « si j'aurais su.... j'aurais censuré ça, et puis ça aussi et peut-être ça ? » et on se dit qu'en fait, on aurait peut-être dit certaines choses autrement…….. OU PAS ? (©iowagirl)
     
    Alors on finit par prendre une grande inspiration mentale et par se dire que bon, c'est fait, qu'on ne va pas demander de toute façon, on n'aura pas le courage. Alors on se calme et on continue comme avant !