J+227 : Je suis depuis quelques heures l'heureuse possesseuse d'une cafetière !
Oui, allez-y, vous pouvez applaudir : je suis moi-même assez épatée de cet état de fait... Non, mais ça ne paraît rien quand, comme moi, on ne boit de café que le midi avec ses collègues pour avoir l'air civilisé mais en vrai, y a plein des gens qui aiment, ça, le café...
Figurez-vous donc que je ne pouvais pas, jusqu'à ce soir, proposer de café à mes invités. Oui, la baronne m'envoyait bien un courrier par semaine pour me rappeler à mes devoirs mais rien n'y faisait, je ne pensais pas/ne me décidais pas à acheter de cafetière.
C'est au point que la dernière fois que j'ai eu le bonheur d'avoir un beau gosse sur mon canapé, je lui ai servi en guise de café une sorte de mixture immonde faite d'un sachet lyophilisé, additionné de lait tiédasse et dans lequel j'ai fait tomber l'équivalent de 6 cuillères à soupe de sucre (oups, le verseur était trop ouvert) J'avais honte mais faisait la fille hyper décontractée façon "c'est une recette familiale de café, tu m'en diras des nouvelles!"
Aveuglé par le désir (enfin, plus probablement pétri de bonnes manières... mais on peut toujours rêver vu que c'est mon blog ici...) il a tout bu jusqu'à la dernière goutte (ou alors il a tout jeté dans l'évier quand je me suis éclipsée à la salle de bain ?) Je me sentais malgré tout légèrement empoisonneuse sur ce coup là !
Mais cette scène ne se reproduira pas : désormais, je peux -en l'espace de quelques secondes- concocter un divin elixir et éblouir ainsi tout invité !
Enfin... dès j'aurais acheté du café !!
Y en a des qui ont la chance phénoménale de partager leur bureau avec un ange de patience et de générosité, sa simple présence est une bénédiction. J'espère lui rendre les heures de travail un dixième aussi douces qu'elle le fait pour moi. 
Alors moi, ça m'a fait carrément bizarre de voir comme ces individus tellement prêts à tuer père et mère pour réussir, ces stars en herbe qui passent leurs journées à cracher les uns sur les autres se croient solidaires. Bizarre de penser qu'ils ont tous ou presque utilisé les mêmes termes pour décrire l'état d'esprit du groupe. Et puis je me suis dit que c'était logique : ils doivent penser qu'être solidaire, c'est comprendre l'autre parce qu'on vit la même chose. Sauf que pas du tout mes agneaux !