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  • Un café !

    J+227 : Je suis depuis quelques heures l'heureuse possesseuse d'une cafetière !

    f3d7838187f9e0a58a6affd164e776d4.jpgOui, allez-y, vous pouvez applaudir : je suis moi-même assez épatée de cet état de fait... Non, mais ça ne paraît rien quand, comme moi, on ne boit de café que le midi avec ses collègues pour avoir l'air civilisé mais en vrai, y a plein des gens qui aiment, ça, le café...

    Figurez-vous donc que je ne pouvais pas, jusqu'à ce soir, proposer de café à mes invités. Oui, la baronne m'envoyait bien un courrier par semaine pour me rappeler à mes devoirs mais rien n'y faisait, je ne pensais pas/ne me décidais pas à acheter  de cafetière.

    C'est au point que la dernière fois que j'ai eu le bonheur d'avoir un beau gosse sur mon canapé, je lui ai servi en guise de café une sorte de mixture immonde faite d'un sachet lyophilisé, additionné de lait tiédasse et dans lequel j'ai fait tomber l'équivalent de 6 cuillères à soupe de sucre (oups, le verseur était trop ouvert) J'avais honte mais faisait la fille hyper décontractée façon "c'est une recette familiale de café, tu m'en diras des nouvelles!"
    Aveuglé par le désir (enfin, plus probablement pétri de bonnes manières... mais on peut toujours rêver vu que c'est mon blog ici...) il a tout bu jusqu'à la dernière goutte (ou alors il a tout jeté dans l'évier quand je me suis éclipsée à la salle de bain ?) Je me sentais malgré tout légèrement empoisonneuse sur ce coup là !

    Mais cette scène ne se reproduira pas : désormais, je peux -en l'espace de quelques secondes- concocter un divin elixir et éblouir ainsi tout invité !

    Enfin... dès j'aurais acheté du café !! 

     

  • Va chercher bonheur

    Bon il ne faut pas se laisser aller. 2008 a certes commencé dans la douleur (ça va un peu mieux d'ailleurs, j'ai décidé de ressortir le sac en bandoulière !) et aussi dans la mélancolie et dans la colère parfois et dans l'inquiétude surtout. Mais je dois impérativement me concentrer sur toutes les belles choses qui me sont offertes (et certaines sont juste des tsunamis émotionnels) et ne pas perdre ma plus grande force : mon entêtement optimiste ! 

     

    0e966129d1e8999fc80d6d70e9041c4f.jpgY en a des qui ont la chance phénoménale de partager leur bureau avec un ange de patience et de générosité, sa simple présence est une bénédiction. J'espère lui rendre les heures de travail un dixième aussi douces qu'elle le fait pour moi.    

    Du théâtre, pièce pas parfaite mais acteur phénomène qui vaut son pesant de cacahuètes. Il fait tout tout seul et ça marche ! C'est là... 

    Parler. Enfin. Et se rendre compte que le sol ne s'est pas ouvert sous mes pieds, qu'ils ne sont pas saoulés, qu'ils me regardent toujours avec bienveillance alors que je me dis qu'ils auraient autre chose à penser que ma petite vie... Que n'ai-je pas ouvert la bouche plus tôt ?

    J'ai lu un livre merveilleux, ça s'appelle "Chercher le vent" et ça m'a fait dresser les poils sur les bras et scintiller les larmes au bord des yeux. Je vous en reparle très vite.

    Après près de 20 jours, mes nuits font désormais toutes plus de 4 heures et ça, c'est juste un bonheur.

    Ca a pris presque deux heures de "oh" et de "ahahahah" et de "délire ce truc" et de "j'en crois pas mes yeux" pour parcourir la grande salle où se tient l'expo "L'enfer de la bibliothèque". 

    Il est tout doux et il ne râle pas et il fait une grenouille toute mignonne et je suis tombée en amour de lui à la seconde où j'ai posé mes yeux sur lui. Mon filleul est le plus merveilleux des bébés... 

    Contrairement à ce que j'avais prévu au départ, il y avait quelqu'un pour donner son avis sur mes essayages soldesques. Et c'était super bien !

    Il semblerait que mes boss aient décidé soudainement de rédiger un panégyrique à ma gloire... J'ai les chevilles hyper enflées bien sûr et je crâne dans les couloirs. Ca fait un bien fou.

  • To do list

     

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    Je devrais cesser.


    Je devrais me résigner.


    Je devrais laisser tomber.


    Je devrais relativiser.


    Je devrais arrêter de donner des circonstances atténuantes.


    Je devrais tellement de choses…


     


    Mais je n'y arrive pas….

     

    Je devrais sourire.

    Je devrais m'ouvrir aux autres.

    Je devrais laisser une place à la nouveauté.

    Je devrais faire confiance.

    Je devrais me faire confiance.

    Je devrais avoir moins peur de tenter ma chance...

     

    Et j'y arrive de mieux en mieux...
  • Tous ensemble

    Bon voila, c'est la fin de ma challenge week.

    J'aurais voulu faire une note dans la catégorie livre ou ciné mais je n'ai pas eu d'idée fulgurante. J'ai probablement lu ou vu des trucs sur ce thème, pourtant, mais rien ne m'est revenu à l'esprit... 

    C'est drôle, quand on a pour idée d'écrire sur le thème de la solidarité, on a l'impression que tout le monde utilise le terme, que c'est le mot à la mode... Je l'ai entendu partout ou presque, cette semaine ! Y compris dans la Starac. Oui, il va être question de Starac, aujourd'hui. Toute la semaine, le petit groupe de 8 égocentriques encore en lice pour le titre de cette année répondait aux interviews des trucs du style "on n'est plus tellement nombreux, maintenant. Du coup, on est vraiment proches, solidaires..."

    Voila, solidaire, c'était le mot de la semaine à la Starac aussi. (Aurais-je des pouvoirs magiques pour créer le buzz jusque chez des gens qui ne savent rien de moi ?)

    118fc9b4e725ecc60d73e6fd44da7243.jpgAlors moi, ça m'a fait carrément bizarre de voir comme ces individus tellement prêts à tuer père et mère pour réussir, ces stars en herbe qui passent leurs journées à cracher les uns sur les autres se croient solidaires. Bizarre de penser qu'ils ont tous ou presque utilisé les mêmes termes pour décrire l'état d'esprit du groupe. Et puis je me suis dit que c'était logique : ils doivent penser qu'être solidaire, c'est comprendre l'autre parce qu'on vit la même chose. Sauf que pas du tout mes agneaux !
    Bon au moins, ça m'aura bien fait rigoler de les entendre se gargariser de mots qu'ils comprennent pas !

    Et le plus bizarre dans l'affaire, c'est que ce ne sont pas du tout ceux auxquels je pensais qui sont partis vendredi soir...