Arthur vient de s'installer dans son nouvel appartement et y croise un jour Lauren, une sorte de fantôme qui vit dans son placard. Il vient de s'installer à San Francisco parce qu'il a rompu et son entourage a donc le plus grand mal du monde à croire à son histoire, pensant qu'il s'agit là d'une manifestation de sa dépression. Pendant ce temps, Lauren est dans le coma à la suite d'un accident. Et Arthur ne peut pas accepter de la laisser seule, sans aide. Un jeu de cache-cache, une rencontre inédite va alors avoir lieu...
J'ai découvert Marc Lévy à la télé. C'est rare, très rare que je découvre un nouvel auteur grâce à une interview. Théoriquement, la télé -si elle peut être un moyen de me confirmer que j'ai envie de découvrir tel écrivain ou titre ou histoire- n'est que rarement prescripteur de lecture. Mes envies naissent toujours de hasard ou de discussions avec d'autres lecteurs. Mais là, j'ai tout de suite été charmée par l'histoire de cet architecte qui voit son premier roman (l'histoire qu'il a inventée pour endormir son fils) publié par hasard.
Quelques temps plus tard, je dîne chez une amie qui a laissé traîner le livre sur son canapé et qui, me voyant le feuilleter, me propose : "Je te le prête, j'ai beaucoup aimé." Hop, adopté !
Et le soir même, je l'ouvre et... je ne le repose qu'une fois terminé. Une fois ouvert, impossible en effet de lâcher ce livre. Chaque chapitre terminé, je me disais : "Bon, il faudrait éteindre là quand même." Mais en fait, je voulais savoir comment ça finissait. Je l'ai donc lu d'une seule traite. On peut dire que Lévy, ça se lit très vite. On ne s'attarde pas 107 ans sur les états d'âme torturée des héros ni sur des pages entières de descriptions philosophiques sur l'avenir du monde. L'histoire est simple et très efficace, sans enjolivures inutiles ni digressions pompeuses propres à certains écrivains dont on se demande s'ils écrivent pour nous ou pour leur seul plaisir. Là, j'ai été embarquée dans la vie de deux personnages très attachants...