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  • Les mercredis des musicos surfeurs (5)

    L'entraînement, encore et toujours. Y a que ça de vrai. Le surf, c'est rarement inné. Avant de pouvoir faire son Kelly Slater, faut s'être gamélé des dizaines de fois. Qu'à cela ne tienne, on persévère. On monte, remonte, tombe, retombe. On se lève mais finalement pas cette vague. On rame toute une journée pour 4 secondes debout sur la planche. On boit la tasse, on glisse, on reprend son souffle.

    L'idée, c'est d'accepter de ne pas trouver tout de suite la confiance pour surfer cette vague qui paraît trop grande finalement. Ou de tomber 12 fois sans se dire que c'est un signe de ce qu'on est incapable de jamais réussir. Apprendre, c'est lent souvent. Ca force à tâtonner. Vouloir apprendre plus, c'est un signe à mon sens, d'ouverture d'esprit. Parfois, on se sent presque prétentieux devant l'ampleur de la montagne qu'on se croit capable d'escalader à la fin. Paradoxalement, je crois aussi qu'apprendre exige de l'humilité. Parce que la beauté de tout ça, c'est qu'il est impossible de savoir au départ combien de temps il faudra pour maîtriser le sujet. Voire même, il faut accepter de ne jamais y parvenir.

    Et la persévérance, ça me connaît. Juste, il me faut parvenir à garder la motivation sur la distance. Et ça, c'est pas garanti. Pour ce faire, je vous présente Le Tigre. C'est instantané, quand je mets ces gens en fond sonore, j'ai le sourire, je retrouve la pêche et l'envie. J'en sautillerais presque.

    Tout pile ce qu'il faut pour tenir bon. Ne rien lâcher. Recommencer à zéro s'il le faut mais tenir bon. Jusqu'au miracle. Après le jour où on tient enfin debout 10 secondes vient le jour où on acquiert suffisamment de maîtrise pour surfer 10 vagues en une session. Et pas que les riquiqui. Pas de tremblements de jambes, juste la jouissance d'avoir raison. Comment on se sent alors ? Très bien, merci. On en danserait sur la planche de fierté. D'ailleurs, c'est ce qu'on va faire allez...

     

    Who took the bomp from the bompalompalomp?
    Who took the ram from the ramalamadingdong?
    Who took the bomp from the bompalompalomp?
    Who took the ram from the ramalamadingdong?

    How are you?
    Fine, thank you.
    How are you?
    Fine, thank you.

     

     

    Bon je vous laisse, je dois enfiler ma combi et farter ma planche !

  • Pluie de paillettes

    Bon, on va utiliser la bonne vieille technique parce que, je pense, ça ne peut QUE faire du bien.

    Je fais comme si si si
    mais
    Je vais pas pas pas

    J'ai peur peur peur
    Je stresse stresse stresse
    Je ne gère plus rien rien rien
    Je suis épuisée épuisée épuisée

    Je me sens comme un équilibriste sur un fil sauf que je n'ai pas appris à marcher sur les fils.
    Beaucoup trop de situations peu claires à gérer, pas assez de temps pour voir les gens que j'aime, pas la force de prendre des forces auprès de ces gens de toute façon.


    MAIS ALLEZ HOP... SI, ça va ou au moins, ça va aller parce que :
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    Un lutin qui se dandine à 4 pattes.
    Une copine de gym dès que j'aurai envoyé le chèque.
    Une session télé-réalité avec les cousines.
    Un petit fond de rhum à la vanille sacrifié juste pour moi.
    Un concours de bidou.
    Un copain d'escargorigolade.
    Une longue balade photographique sous le soleil parisien.
    Un dernier pique-nique avant l'hiver.
    Un paquet de M&M's aux amandes.
    Une vie sociale toute foldouce.
    Un poulet frites rillettes ou un croque-madame.
    Une visite sororale.
    Un Didier Super in ze métro.
    Une soupe de nouilles.
    Une organisation week-endesque de folie.
    Un pélican aux yeux qui pétillent.
    Un cours de shopping par mon modèle de femme.
    Un calin qu'elle fait pour moi.
    Une virée chez Lush pour sniffer de la luciole.
    Un courriel plein de "comment ?"
    Une orange pressée impromptue.
    Un mouchou jusqu'à minuit ou presque.
    Un commentaire ou 3 qui émeuvent très fort.
    Un entourage aux petits soins.
    Une copine de chuchotage sur les bancs de la fac.

     

    Un ou 2 ou une pléiade de fous rires. Dès que je peux.

     

    Faudrait que je trouve la force de pleurer pour évacuer tout ça probablement.
    Faudrait que je trouve la force de dormir surtout.

    En attendant merci à vous pour tous ces petits bonheurs !

     

  • Appelez-moi Filipe

    A la suite d'un truc nimportequoitesque dont j'ai le secret, j'ai bénéficié pendant 2 jours du corps de Mister Filipe (ça se dit comme le filip des 2be3 mais il joue pas dans le Navarro nouveau ; lui, il est entre autre prof et chuis hyper jalouse !...) Alors déjà, on se plaint pas, j'ai un peu fait l'échange avec un beau gosse (matez-moi ça et bavez un peu) donc je vais pouvoir faire la maligne pendant quelques heures !

     

    Hop sous la douche à moitié dans le coltard. Shampoing, frottage... euh quoi ?? D'où j'ai plus de cheveux ? Ah mais oui c'est... main qui descend illico : OOOOOOOOOh trop chouette, je vais pouvoir m'amuser ! Et oui, je m'amuse. Je me rends assez vite compte également que c'est comme quand on emprunte les jouets des autres, on connaît pas tout de suite le mode d'emploi par coeur, on commet des erreurs de débutant, on pense que... alors que, comme ça, c'est bien bien mieux !... Je rejouerai plus tard, là pas le temps : boulot !

     

    Je pense qu'au contraire de moi, l'habitant de ce corps doit user de caféine parce que je me suis arrêtée pour la première fois de ma vie au Starbucks devant lequel je passe chaque matin pour aller au boulot. Boulot où je passe une journée des plus agréables : bizarre comme les gros lourdauds de blaireaux mettent beaucoup moins ma parole en doute quand elle sort du corps d'un homme... Que j'aime mon milieu pro !

     

    Je veux aussi en profiter pour draguer les filles. Je connais a priori les trucs qui les saoulent illico, on ajoute l'expérience de mon hôte et c'est sûr, je vais assurer. Verdict : toutes les filles mentent quand elles affirment qu'elles détestent se faire draguer dans la rue, que quand même trop c'est trop les gros lourds qui t'accostent dans la rue. Mon oeil, oui ! Elles ont toutes minaudé comme des grues !

     

    Rentrons à la maison : j'ai visiblement des goûts musicaux pourris parce que mon hôte du moment ne semble pas trouver son bonheur à la maison... Pas grave, c'est l'heure de rêvasser en fait... de penser au sens de la vie, de l'Homme, des relations avec les femmes et la Femme en particulier... Et puis surtout, il devient urgent de me poser quelque part parce que j'ai déjà des bleus partout à force de me cogner. Pas l'habitude de diriger un corps de cette taille, je voudrais pas le rendre tout abîmé. Donc on se met sur le canapé et on bouge plus.

     

    Le côté bien (ou pas, c'est selon les points de vue) c'est qu'il dort aussi peu que moi. Aucun scrupule à trainasser, à lire jusqu'à pas d'heure, à tout à rien quoi... mais à pas dormir en tout cas. Sensation tout à fait inconnue pour moi qui téléphone une fois par trimestre, j'appellerais bien des gens pour me marrer à leur raconter cette aventure improbable, là tout de suite...

     

    A un moment mais je sais pas trop quand, j'ai dû finir par m'endormir...

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  • Vendredi ou la loose cosmique

    (Bon en vrai, c'est pas du tout ça que je voulais poster, j'ai une note toute prête pour vous raconter combien ça va pas fort. Mais en même temps, je suis contre. Je vais pas venir me plaindre tous les 4 matins alors que des enfants meurent de faim ! Et puis on va pas s'apitoyer sans cesse sur son sort, c'est mauvais pour le moral que je dois remonter... Et puis bon, y aura bien plus de petits bonheurs dedans si j'attends encore un jour ou 2 ! )

    Bref, figurez-vous que -si on peut dire que j'ai durant la semaine une vie sociale somme toute relativement remplie- il s'avère que je suis régulièrement en mode "personne à l'horizon" le week-end. Pour plein de raisons au nombre desquelles figure en bonne place ma non-oserie. Tout ça pour vous dire que ce soir, comme régulièrement depuis quelques mois, je suis chez moi. En mode soirée de loose.

    En prévision, je suis allée acheter des fraises tagada. Et je suis descendue une station plus tôt pour terminer le chemin à pied en chantant ABBA et en faisant le vide. (La journée a été éprouvante)

    Arrivée chez moi, j'ai commencé par débriefer au tél ma journée de folie. Pile comme quand j'étais au collège. Raccrochage, début de repas : le reste des gâteaux tunisiens achetés y a 2 jours. Trop chaud. Déshabillage : hop le bas dégage. Hop, le pull suit.

    Ho coucou y a des cops sur le chat, parfait je vais réfléchir à quoi manger en papotant.

    Entre un projet mort-né de scrapbooking et un rêve fou de Noël à SF, je continue mon repas par un morceau de fromage. Je suis toujours cul nu en t-shirt sur le parquet dans mon appart' non chauffé et fenêtre entrouverte... J'ouvre le paquet de fraises.

    Pendant ce temps, comme je suis une femme web 2.0, je me découvre au travers des yeux des autres habitants de mon corps, je vérifie ce qu'il se passe sur Facebook, je regarde tout ce que j'ai loupé sur twitter aujourd'hui, je me mets à jour des blogs pas lus, j'écoute d'une oreille distraite le nikos...

    Bon c'est pas tout mais j'ai froid, douche très chaude.

    J'ai enfilé mes habits de lumière (pyjama en pilou et vieux pull de ex-monsieur (que j'ai fourbement subtilisé lors de la séparation mais bon ça faisait 9 ans que je l'utilisais de toute façon !!) et chaussettes de princesse hippopotame) donc je ne suis pas seulement glamour, je suis aussi réchauffée. C'est l'heure de dîner pour de vrai : oatmeal crakers et caviar d'aubergine accompagnés d'une laitue entière et de fromage.

    Si c'est ça, je vais écouter de la musique pour une petite séance de chantonnement à tue-tête. J'adore ça. Probablement que mes voisins beaucoup moins. Et puis tiens, j'ai envie d'un thé. Et de fraises tagada fondues dedans. Et de lire de la chicklit. Allez je m'obéis, ouverture du lit et...

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