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  • Maître Capello inside

    Note à fort contenu prétentieux, donneur de leçon et insupportable pisseuse qui se croit plus belle que les autres. Mais là enough is enough. Je n'en peux plus !

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    on ne dit pas "au jour d'aujourd'hui" ni "à aujourd'hui"

    S'il vous plaît, cessez avec cette expression de merde qui me donne envie de donner un cours de français à toute personne qui la prononce. Sans blague, relisez juste une fois ou deux ces expressions. Vous le sentez pas, le pléonasme. Vous la voyez pas, la faute de français ??

    Tout le monde semble laisser passer sans ciller la multiplication de cette ineptie dans le langage courant. J'hallucine. Je ne comprends pas. Je suis horrifiée.

     

    Ce soir, je l'ai même entendue dans un texte de théâtre. Il faut arrêter aussi vite que possible la propagation de cette faute de français. Aidez-moi, je vous en prie.

    Zallez voir que dans 5 minutes, va falloir que je dise "malgré que" et "si je penserais à..." pour me faire comprendre.

    STOP

  • Les mercredis des musicos surfeurs (4)

    Lorsqu'on est un surfeur depuis toujours. Que le surf devient sa raison de vivre, on finit par perdre de vue la réalité, se prendre pour le roi du monde. Et puis aussi, on se crée un monde à soi. On vit en vase clos, pour sa passion. On imagine ce que pourrait être sa vie. On rêve fort parce que, probablement, on souhaite s'assurer de l'intérêt d'avancer, se convaincre qu'il n'y a aucune vacuité dans l'hédonisme érigé en philosophie de vie.

    Un peu comme ce groupe d'amis à la vie à la mort qui compose la clique de Bodhi. Ils ont un peu un comportement d'adolescents, au fond. Peur de rien, plaisir de vivre, désirs d'absolu, fanfaronnade. Les promesses contiennent toutes toujours / jamais. Pas de gris ni de demi-mesure, on sait où on va, on est sûr de son choix (de ses non-choix diraient certains...) L'absolu ne leur fait pas peur, la réalité, le quotidien, les contingences matérielles, c'est pour les autres. On écoute fort fort la musique. Comme MGMT qui comprend si bien our decision, to live fast and die young.

    Alors que moi, je me sens un peu comme John Utah : je les envie souvent en fait, ces cliques de surfeurs. J'aimerais bien avoir leur insouciance. J'essaie, souvent. Je me mêle à eux, je tente d'être intégrée mais je sens bien au fond, que non, je ne suis pas comme eux... Time to pretend ?

    Et puis de toute façon, je me demande en même temps dans quelle mesure ils ne savent pas que c'est vain, au fond... Un peu comme quand j'écoute moi-même MGMT, en fait. Du sautillant qui raconte en même temps la désillusion. Des paroles qui n'amènent pas toujours vers ce qu'on attend. Du contenu pas forcément en adéquation évidente avec le contenant.

    Font-ils eux aussi semblant ? Alors que je les imagine si libres ??

     

    I'm feeling rough, I'm feeling raw, I'm in the prime of my life.
    Let's make some music, make some money, find some models for wives.
    I'll move to Paris, shoot some heroin, and fuck with the stars.
    You man the island and the cocaine and the elegant cars.

    This is our decision, to live fast and die young.
    We've got the vision, now let's have some fun.

     

     

    Bon je vous laisse, je dois enfiler ma combi et farter ma planche !

  • Escargots dans le grillard

    Oui, certaines ont des titres plus nobles et ronflants -type "Gorilles dans la brume"- mais moi, ma lutte sans fin, ma quête du Graal, c'est la protection de l'escargot.

    Revenons aux sources de cette bataille pour les droits du gastéropode :
    Je suis petite et on m'offre une cage à oiseaux toute simple et super jolie. Montants en bois et petits barreaux assez fins en fer. Une petite porte coulissante sur le devant.
    Pourquoi comment je n'en sais rien, je me décide à y élever des escargots. Je vis à l'époque à la campagne -mais une campagne vraiment profonde, hein ?- trouver des spécimens est donc très très facile. Idem pour l'herbe fraîche, les feuilles et autres cochonneries que les enfants sont ravis de tripatouiller.

    Attention, pas d'animaux blessés ni mal aimés (mal aimé... je suis la mal aimé...). Régulièrement, je les fais se balader sur mes mains, je m'amuse avec leurs petits yeux d'antennes, je leur donne des feuilles de VRAIE salade que maman met de côté. Je nettoie la cage aussi (je ne me souviens pas où je les mets pendant ce temps, en revanche...) et je les compte, les compare, les observe... Je joue avec eux pendant des heures !


    Ma passion pour ces silencieux un tantinet baveux ne s'est jamais démentie depuis. Impossible d'en manger un seul. Vraiment inenvisageable.

    Véritable Dian Fossey des temps modernes, j'oeuvre -que dis-je- je lutte pour la protection de l'escargot : je tente de dégoûter tout les gens que je croise de les manger, je sauve la vie des imprudents qui se promènent rue Montorgueil, je ramasse les éclopés, coquille fendillée, qui errent, affaiblis, sur les parking de la fac...
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    Et rien, non rien, ne pourra arrêter mon combat. C'est celui de toute une vie !

     

  • S'il y avait...

    • S'il y avait… une année : celle-ci puis la prochaine probablement. Parce que chaque année me fait penser que je ne pourrai vivre plus ou mieux… et chaque année me trompe...
    • S'il y avait… un mois : celui des giboulées.
    • S'il y avait… un jour : celui où j'ai appris à lire.
    • S'il y avait… un moment: la nuit très tard, quand j'écoute les bruits des autres et m'engourdis vers l'endormissement.
    • S'il y avait… une saison : le printemps.
    • S'il y avait… un vêtement : mon jean's avec des boutons et pas une fermeture éclair...
    • S'il y avait… des chaussures : certainement pas !
    • S'il y avait… un accessoire : un sac à main ou plutôt des dizaines.
    • S'il y avait… une tenue : culotte en coton et débardeur.
    • S'il y avait… une matière : le français.
    • S'il y avait… une couleur : celle de la mer.
    • S'il y avait… un style : le nimportequoi
    • S'il y avait… un cosmétique : le khôl
    • S'il y avait… un parfum : karma
    • S'il y avait… un bijou : un collier ou plutôt des dizaines.

    • S'il y avait… un animal : l'ornithorynque qui parvient à être tout à fait mignon alors qu'il est tout bancale.
    • S'il y avait… un pays : celui où je pourrai me sentir chez moi.
    • S'il y avait… une ville : Londres
    • S'il y avait… un relief : une épaule
    • S'il y avait… une fleur : une pivoine, farouche en bouton, fragile épanouie...
    • S'il y avait… une odeur : l'enfance endormie ou la nôtre pendant qu'on reprend notre souffle (oui oui, j'ose les télescopages)
    • S'il y avait… un goût : l'amande
    • S'il y avait… un petit dèj' : celui qu'on prend très tard les jours de farniente, composé de tout ce qu'on a trouvé dans les placards.
    • S'il y avait… un plat : spaghetti alle vongole
    • S'il y avait… un dessert : macaron ?
    • S'il y avait… un goûter : il aurait lieu dans l'herbe verte et douce et serait composé de scones et de thé.
    • S'il y avait… une boisson : de l'eau chaude aromatisée.
    • S'il y avait… un alcool : du rhum
    • S'il y avait… un bonbon : des Tic-Tac

    • S'il y avait… un livre : je serais très malheureuse…
    • S'il y avait… un auteur : Chris Donner
    • S'il y avait… un genre : mauvais ?
    • S'il y avait… un magazine : GQ
    • S'il y avait… un peintre : Turner
    • S'il y avait… une chanson : Pourtant
    • S'il y avait… un chanteur : Martin Rappeneau
    • S'il y avait… une chanteuse : Vanessa Paradis
    • S'il y avait… un film : celui-ci, il m'a fait réfléchir plusieurs jours... impossible de trouver !
    • S'il y avait… une série : les Soprano
    • S'il y avait… une actrice : Nathalie Portman
    • S'il y avait… un acteur : Johnny Depp
    • S'il y avait… une BO : Virgin Suicides
    • S'il y avait… une scène : Leon confiant sa plante verte à Mathilda

    • S'il y avait… une photo : si elle est de moi, elle serait prise par mon pote d'essayage de canap' chez Ikea. sinon, y a Thomas qu'est un peu au taquet du protisme...

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    • S'il y avait… une lettre : le Y ou celle sans fin que nous nous écrivions sur des cahiers
    • S'il y avait… un mot : petrichor
    • S'il y avait… un sentiment : l'amour
    • S'il y avait… un besoin : les fous rires
    • S'il y avait… un regret : lui avoir épargné mes larmes
    • S'il y avait… un désir : des frissons
    • S'il y avait… une fierté : être debout
    • S'il y avait… une passion : la réglisse

    • S'il y avait… une attitude : l'empathie
    • S'il y avait… un état physique : le délassement
    • S'il y avait… un état mental : la béatitude
    • S'il y avait… une qualité : l'optimisme
    • S'il y avait… un défaut : la naïveté
    • S'il y avait… une croyance : le meilleur est à venir
    • S'il y avait… un autre monde : un roman de SF
    • S'il y avait… une figure fantastique : le Sphynx
    • S'il y avait… un personnage : le princesse Millenium

    • S'il y avait… quelqu'un : moi, parce que sans moi je ne vois pas bien à quoi me servirait tout ça ?
    • S'il y avait… une déclaration : des droits de l'Homme
    • S'il y avait… un chagrin : le manque de ceux que j'aime
    • S'il y avait… un droit : de réponse
    • S'il y avait… un rêve : demain...