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  • Mais c'est fou ça !!

    horos.jpg

    Figurez-vous qu'aujourd'hui, j'ai rangé à fond mon bureau.
    Listé les dossiers sur lesquels je dois bosser urgemment.
    Respiré à fond pour tenter de sérier les problèmes en instance.

    L'horoscope avait raison.

    Punaise ça arrive combien de fois dans une vie ???

  • Les mercredis des musicos surfeurs (3)

    Au bout d'un moment, ça va bien de s'entraîner. De se vautrer comme une crèpe. De rentrer plein de bleus de la session de surf sans avoir réussi à poser les pieds sur la planche. On commence limite à se dire qu'on va laisser tomber ce sport de maso. Tout pourri. Que de toute façon y a que les frimeurs qui en font et y en a marre !!

    Sauf que non, c'est juste pas possible de laisser tomber faut continuer. Pour découvrir de nouvelles sensations. A la clef, y a la redécouverte de sa relation à la mer. Et quel bonheur, quel talent dans l'annonce... Me First and the Gimme Gimmes c'est pile ça : la redécouverte de sa relation à une chanson qu'on connaissait déjà. Avec eux, tout y passe. Des standards, des chansons bubble gum, des classiques, des naseries... Bref, la nouvelle star et compagnie n'ont rien inventé, les fous furieux de Me First réorchestrent depuis longtemps les chansons version déglingos ! San Francisco est grâce à eux tout sauf peace and love, Hotel California un peu punk beaucoup reggae, le sirupeux Tomorrow tiré de la comédie musicale Annie prend une toute nouvelle dimension...

    Et je parle je parle je parle mais avec tout ça, après 12.000 gadins, figurez-vous que c'est aussi jouissif que l'écoute d'un album de ce cover band de la mort ce qui m'arrive : je suis debout sur mon surf depuis plus de 3 secondes. Je rêve ou bien ? Je peux hurler de bonheur ? Rire et sourire de la jouissivité de cet instant ?

    OUI bien sûr que je peux. D'autant qu'à cet instant précis où je suis la reine du surf pour la première fois, j'ai sur les oreilles le morceau idéal : il commence par du ukulélé donc c'est pile Hawaï et il parle de...

     

    If I can see it, then I can do it
    If I just believe it, there's nothing to it

    I believe I can fly
    I believe I can touch the sky
    I think about it every night and day
    Spread my wings and fly away

    Bon je vous laisse, je dois enfiler ma combi et farter ma planche !

     

  • La Nuit Blanche

    Elle a commencé en retard à cause que je suis toujours pas douchée à 18h pour un rendez-vous à 19h... Puis je réponds au téléphone qui sonne au moment où je cherche quel soutif je vais pouvoir mettre et le métro merdouille et j'arrive Place d'Italie un peu tardivement.


    collage18.jpgBon, direction la pistoche de la Butte aux Cailles pour découvrir une animation sur le thème des voiles. La piscine extérieure est remplie de petits bateaux bancales. Des nympheas flottent sur l'eau et un Hollandais Volant a coulé près du plongeoir. Joie d'assister à la 1ère représentation d'un spectacle de danse pour le moins... chiant. C'était un peu prétentieux en plus de ne pas du tout être intéressant. Ca va faire des fous rires c'est sûr...
    Continuons le périple. Une fontaine serpent aux couleurs changeantes fait le bonheur des petits escaladeurs en herbe. Difficile de prendre une photo sans qu'une grappe d'enfants soit dessus.
    Après avoir traversé la Seine, on tente d'assister au concert des nabaztags. Les 300 mètres de file d'attente font vite renoncer les estomacs sur pattes qui constituent la troupe. Le choix se porte donc sur la file d'attente d'un autre style : celle qui se trouve devant le japonais où des yakisoba nous attendent.

    Intermède téléphonique : invitation impromptue à la pendaison de crémaillère d'une de mes idoles.

    En route pour Bastille donc. Mais en passant quand même par l'écran loufoque posé sur la façade de la Comédie Française.
    Puis, toujours à pieds, en route pour Saint-Germain l'Auxerrois.

    Intermède téléphonique : il semblerait que ABBA batte son plein à la crém', on me fait partager ce moment.

    On entre dans l'église où un tapis de lumières bleues clignotantes est posé au milieu de l'allée centrale. Ces lumières douces sont le seul éclairage du lieu ou presque. Ca donne une impression totalement irréelle.
    A deux pas se trouve la Tour Saint Jacques, presque dévoilée après des années de travaux. Sa façade est habillée d'une projection de la Tour elle-même mais filmée de jour. La superposition des 2 visions du monument est très déroutante, on cherche le vrai du faux.

    Intermède téléphonique : bon qu'est-ce que tu fous ça fait 3 plombes qu'on t'attend ! tu arrives oui ?

    Eh bien minute papillon, je suis dans le métro là. J'arrive.
    Rencontre impromptue en coup de vent : une copine est tout pile assise dans le métro quand j'entre dans la rame. Papotis en 15ème vitesse. C'est déjà là qu'on descend.
    On prend la rue dans le mauvais sens, on fait demi-tour, on cherche le digicode, on monte les escaliers.

    Intermède téléphonique : T'es où là ? Dans les escaliers, on arrive.

    Coucou lapin quoi de neuf ? HIIIIIIIIIIII coupine comment tu vas ? reHIIIIIIIIIII "oh là là je sais enfin à quoi elle ressemble en VRAI !"
    Crachage de bière pour cause de fou rire, "cliché" se dit carte postale en français, non je ne fume pas au lever monsieur le rital, on se quitte sur un décidé et fort élégant : "Puisqu'au 41 les hommes nus en cravate se font sucer par des mecs, j'irai me faire fouetter au 42." (promesse tenue, je l'ai blogué) en réponse à une histoire selon laquelle je devrais cesser l'auto-flagellation.
    Dernière étape du périple : bollywod à la gare de Lyon. Il fait froid froid mais la musique est super chouette. Après 12 répétitions on sait nous aussi danser le morceau. Après une heure passée là à regarder les danseuses et aussi les djeuns bourrés qui se battent avec la sécurité et la police, on décide de rentrer.

    LUMINEUX.jpg

    Il est 5h30, je me couche. Bien fatiguée.

    Intermède téléphonique : Allo ? Je te réveille ?

    OUI !

    Il est à peine 13h30 bon sang de bonsoir !!!

  • FB or NOT ?

    Au 21ème siècle, quand on est étudiant, on se doit d'être un minimum 2.0... Ma nouvelle classe n'y a pas échappé et a créé un groupe facebook pour notre promo.

    Dit comme ça, on ne voit pas trop bien ce qui pourrait poser problème. Au lieu de crier au monde mon hallucination chaque fois que je croise des porteurs de Crocs, j'indiquerais juste que je fais partie d'un groupe d'étudiants se croyant plus beaux que les autres...

    A priori non, je le confirme, il n'y a pas de problème.

    Sauf que mon profil facebook est rempli de n'importe quoi (et en plus d'un an, on a le temps d'en mettre, du n'importe quoi). Qu'il n'est pas ouvert à mon vrai nom. Qu'il ne représente pas, en fait, ma vie de tous les jours. Que, comme ici, j'y fais le tri de ce que je dis sur ma vraie vie ou non. De ce que j'exagère ou passe sous silence.

    D'un autre côté, c'est moi aussi. Je ne suis pas schizophrène et donc, ne me suis pas inventé une vie plus belle ici que là. Et puis la plupart des amis facebook sont aussi des gens qui me connaissent en vrai. Je ne participe pas au concours du plus grand nombre d'amis et n'ajoute que des gens qui me connaissent un minimum. Donc bon, suffira que je change mon nom pour pas avoir l'air TROP tarée et hop, l'affaire est dans le sac.

    jumelle.jpgOuais mais bon, veux-je que mon moi virtuel soit rattaché directement à mon métier, mon vrai quotidien, mes études, mon vrai nom ?
    Et veux-je surtout que mes nouveaux camarades de classe découvrent mon addiction à Californication, l'adresse de mon twitter et le reste ?
    Non en fait.

    Alors j'ai suivi les conseils de 2 de mes facebook friends (mais aussi dans la life) et créé un compte pour quand je suis sérieuse, tout ça...