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Ba, bla bla - Page 15

  • voila voilaaaa

    C'est fait. J'ai sauté le pas. On va attendre maintenant. 

     

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    Saveurs, sourires, soutien, stress, sagesse, surprise, sueur...

    Bavardage, courage, recopiage, râlage, partage...

    Une journée en technicolor.

      

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  • Mon ami de toujours

    Moi, je n'ai pas cette chance.

    Parce que oui, je crois que c'est une chance. 

    D'avoir un ami de toujours. 

    Pouvoir partager des souvenirs sur 15 ans ou plus, c'est quelque chose que je ne peux pas faire. Même si je connais 2 ou 3 personnes depuis longtemps, aucune n'a fait partie de mon quotidien sur une trèèès longue période. Mes plus vieux amis ont 7 ans d'existence, je les aime suffisamment pour leur donner un rein si un jour ils en ont besoin, mais je ne peux pas leur lancer : "tu te souviens de ma prof d'anglais en 4ème ??" ni non plus "Et la fois où on a fait le mur pour aller acheter des bigoudis au village ? " (oui bon ça va, je sais que je suis nulle en exemples...) 

    En vrai vous l'aurez compris, je suis atteinte du syndrome "J'ai pas de meilleur(e) ami(e)". Donc je suis super jalouse de ces gens qui en ont un(e) puisque je suis une vilaine envieuse... 

    Bon en vrai je mens, je me suis aperçue que j'ai pas un mais des amis et qu'ils sont super sympa choupi. Par bonheur, j'ai encore dans ma vie 2 personnes rencontrées il y a fort longtemps, mais on a loupé mutuellement plein d'épisodes de nos vies respectives et puis on n'a pas construit notre relation sur le modèle de la meilleure amie. Du coup, je sais qu'on peut s'en faire des nouveaux à tout moment, arriver à gérer le fait que certains soient loin sans qu'ils ne perdent pour autant de l'importance à nos yeux (et vice-versa) et aussi qu'on peut rigoler à mort mais aussi pleurer devant eux sans qu'ils ne nous fuient.

    Parce qu'au final, ainsi que j'en discutais y a pas si longtemps, l'amitié ce n'est surtout pas un décompte du nombre de fois où j'ai eu besoin de m'épancher. On ne fait pas la balance : un jour peut-être, ce sera l'autre qui aura besoin. Et avec un peu de chance, un jour plus personne n'aura besoin de pleurer dans les bras de l'autre. Who cares de toute façon ?? comme dirait le blaireau qui se croit bilingue...

    Alors je crois que parfois, au lieu de faire le malin qui ne sait pas dire aux autres qu'on les aime, on ferait bien de prendre son téléphone ou son clavier et de dire "Voila, ça va pas trop en ce moment et j'arrive pas à t'en parler. Je voudrais pouvoir mais là il faut juste que je prenne un peu de temps. C'est pas toi ni rien, j'aurais d'ailleurs pas dû t'envoyer paître quand tu voulais juste m'aider et j'en suis désolé."

    Seulement attention : il ne suffit pas de dire ça, faut aussi ne pas complètement couper le contact ensuite. Sinon le souci grimpe en flèche et on se stresse encore plus. Et on finit par gravement se disputer alors qu'au début, l'idée c'est juste de pas "ennuyer" l'autre.

    Alors on sourit, et surtout, on écoute Lorie bien fort qui sait si bien trouver les mots pour décrire les amis depuis toujours !

     

    Ba, qui suggère à toute personne qui saurait pas trop trouver les mots pour parler à son meilleur ami et qui voudrait cesser de tout foutre en l'air de copier/coller le truc entre guillemets...

  • bobo

    Au début je me coupe avec le hachoir,
    ça pisse le sang et bien sûr,
    j'ai pas de pansement à la maison.
    Je fais donc ma Mac Gyver
    et je scotche un morceau de coton sur mon doigt tout blessé.
     
    Mais au bout d'une heure, ça ressemble un peu à rien...
    Ca s'effiloche partout, c'est tout cracra partout...
    Alors on va chez la voisine, la fée, 
     
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    Et voila la top classe des pansements ! 

  • Malaise

    Aujourd'hui j'ai failli mourir.

    Bon j'exagère peut-être un peu...

    Je souffrais d'une crise de sinusite.

    Mais la nouveauté c'est que j'avais tellement mal à la tête que j'en avais des vertiges et des nausées. Ce matin, il a fallu que je me tienne près d'une minute au lavabo avant de pouvoir me doucher sans craindre le malaise pendant le savonnage... Toute la journée, j'ai eu du mal à déterminer si c'était la faim ou la nausée qui me nouait l'estomac...

    Du coup, deux trouilles :

        - je suis plutôt dans la case émétophobe alors j'étais dans une sorte de stress permanent. "Ca va passer, c'est pas possible autrement ? Je vais quand même pas.... non j'ose même pas y penser ! "

        - si je fais un malaise et que je m'assomme contre un meuble ou truc dans le genre, combien de temps mettra t-on à s'en rendre compte, à s'inquiéter de mon absence ? Quelques heures ? Quelques jours ?

    Du coup, grande première : je me suis soignée sérieusement. Des antalgiques à dose d'adulte et non pas un sachet d'aspegic nourrisson toutes les 6 heures comme je fais d'habitude et puis des inhalations de pérubore au bureau (magique, ils font ça en spray maintenant !) et encore des vitamines et aussi du décontractant musculaire pour ne pas entretenir la douleur dans la nuque et enfin, plein de tisanes aux pouvoirs digestifs au cas où ça aiderait. 

    Ce soir, TADAM je suis sur pied !

     

    (je vous épargne les détails de comment je le sais mais je sens quand même que c'est toujours super infecté...)