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Ba, bla bla - Page 13

  • un dixième de punition

    Je fus punie ce jour par Manu (le vrai ou pas, qui sait ?? ) parce que j'étais légèrement saoule après le déjeuner.


    Visiblement, ce n'est pas tant mon ébriété que le fait qu'il n'ait pas pu en profiter lui aussi qui l'a choqué.

    Même si je dois dire pour ma défense que je n'avais pas bu toute seule, loin de là... j'ai reçu une punition donc je m'empresse d'effectuer. Enfin presque. 300 fois c'est beaucoup trop !


     


     


    1- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    2- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    3- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    4- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    5- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    6- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    7- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    8- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    9- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    10- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    11- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    12- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    13- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    14- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    15- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    16- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    17- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    18- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    19- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    20- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    21- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    22- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    23- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    24- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    25- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    26- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    27- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    28- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"


    29- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"

    30- "Je ne boirai plus de vin toute seule dans mon coin, j'inviterai désormais tout le monde à boire avec moi"

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  • Délirant

    Ces derniers jours j'ai un peu le temps de rien alors au lieu de vous raconter des conneries que vous ferez semblant de trouver intéressantes, je vais faire un acte militant pour la première fois sur cet espace.

    Sans polémique.

    Juste parce que cette fois-ci plus qu'une autre je suis hallucinée :
    si même l'administration elle-même ne peut pas faire entendre raison à l'administration, où va t-on ?

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    Paris, le 2 octobre 2008

    Chacun le sait, la course au chiffre ne connaît aucun répit. Toutes les forces vives du gouvernement y sont mobilisées sans relâche. Et si cela ne suffit pas pour atteindre les objectifs fixés par le Ministre, on rafle à l’aéroport ceux que l’on “soupçonne” d’avoir falsifié leurs papiers, même si la Préfecture prouve la bonne foi du récalcitrant. C’est toujours ça de gagné !

    Yaya-Roy Dosso, prisonnier depuis mardi au ZAPI de Orly, peut en faire l’amer constat. Le Zapi, c’est une zone de non-droit, pardon, une zone d’attente pour les personnes en attente de “refoulement”, qui ont eu la folle idée de vouloir venir en France. Pire qu’un centre de rétention, et sous le contrôle de la Police de l’Air et des Frontières.

    Yaya qui a eu son diplôme en France, qui a travaillé cet été à l’hôpital, rentrait de courtes vacances en Côte d’Ivoire, passeport et titre de séjour en main, pour rejoindre à Paris sa vie, son travail, son amie française et leur bébé né au mois d’août. Sa mère, ses frères et sœurs l’attendaient également. Toute sa famille est ici. Tous ont leurs papiers.

    Pas de chance pour lui ! Son passeport, prolongé en 2008, semble “avoir subi une modification non réglementaire”, et cela suffit à la PAF pour lui confisquer tous ses papiers (titre de séjour, carte vitale) et le renvoyer illico presto par le premier vol…

    Ni les preuves fournies par la Préfecture de Paris, ni le soutien apporté dans l’urgence à ce jeune parisien par plusieurs parlementaires n’ont infléchi l’implacable décision de la PAF.

    Yaya-Roy a refusé deux tentatives d’embarquement en moins de 24 heures, hier soir et ce matin. Il sera jugé sous peu en correctionnelle au Tribunal de Grande Instance à Créteil (94) et risque une peine de prison pour refus d’embarquement.

    Yaya-Roi paie de sa personne les frais d’une politique d’immigration devenue aveugle et hors de tout contrôle.

    Nous demandons la relaxe immédiate de Yaya afin qu’il puisse reprendre le cours normal de son existence parmi les siens.

    Contacts sur ce dossier :
    Jacqueline Dartigues 06 62 02 54 50
    Florence Ostier 06 65 35 15 24
    Anthony Jahn 06 61 98 45 18


    Agissons :Pour le faire savoir aux responsables que Yaya-Roy doit rester ici :
    Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00Standard 01 77 72 61 00

    Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

    Directeur de cabinet : michel.bart@iminidco.gouv.fr

    Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr

    sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr

    geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

    à Matignon :

    http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

    Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

    Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

  • BOUM !

    "Dis t'as entendu qu'il y avait eu un attentat à Toulouse ?"

    C'est avec cette bonne blague sympatoche faite à Paris que j'ai appris, le 21 septembre vers 11h30, qu'il y avait eu une énorme explosion à Toulouse. Du genre à être entendue du centre ville jusqu'à Muret... Du genre qui a lieu 10 jours après le 11 septembre 2001...

    Je me souviens de l'air limite hilare du collègue qui a eu la gentillesse de m'annoncer avec délicatesse que la ville que j'avais quittée moins d'un an auparavant, hébergeant 90% des gens que j'aimais, était en proie à des attentats... Moi, je ne me souviens pas bien de ce que fut ma réaction mais elle a dû être assez visible parce que mon chef, alors à mes côtés, a illico évacué l'importun et tenté de rationaliser...

    1er appel, mon chéri de l'époque, pour savoir s'il avait des info. Puis ma famille : pas de réseau, ni fixe ni portable. Alors on se tourne vers internet qui ne dit pas encore grand chose... Et on se retrouve dans un état proche de l'hystérie, à ne rien savoir, à suivre ses collègues qui partent déjeuner.

    Paradoxalement, c'est le brouillard qui recouvre cette journée. Je ne sais pas très bien quand ni comment j'ai appris ce qu'il se passait. Ni non plus à quel moment j'ai parlé à ma famille. Je sais juste que je n'ai compris le stress qui avait été le mien que le lendemain quand j'ai eu des nouvelles de ma cousine. J'avais eu tout le monde au téléphone, ma famille, ma belle-famille, mes amis, pas ma cousine.

    En raccrochant, j'ai ressenti physiquement mes muscles se relâcher. Je ne crois même pas que j'avais ressenti un centième de la tension qui
    m'habitait depuis le moment doù on m'avait raconté cette bonne blague... Alors la sentir quitter mes muscles m'a fait l'effet d'une faiblesse soudaine. J'ai respiré à fond et je suis repartie faire cuire mes pâtes.

    Voila, c'était fini. Je pouvais respirer à nouveau normalement.

    Fini ou presque.
    Je dis presque parce que même si on ne nous montre pas toutes les semaines les ruines du Ground Zero toulousain, les gens ont vécu longtemps longtemps dans des maisons sans fenêtres ou dans l'attente de travaux. Et j'ai l'impression que les gens n'en ont aucune idée.

  • Intérimaire

    Ca commence par un passage de relais devant le square. Petigarçon court jusqu'à moi, limite il me fait une bise : ça commence trèès bien ! Et fillette toujours tirée à 4 épingles demande aussitôt le programme du jour.

    Ô surprise, il y a une aire de jeu dans le square. C'est parti pour les cavalcades et les glissades et les singeries... Petit tour d'horizon. Ca semble pas très amical par ici : chacun son banc. Je prends donc le mien et observe du coin de l'oeil les autres pendant que je surveille les zouzous. Morceaux choisis :

    "Papaaaa [zavez remarqué cette tendance à appuyer la dernière syllabe ?] j'ai fait pipi dans mon pantalon, est-ce que t'as un change ?"
    "Baciiiiii ? y en a un grand qui m'a dit je sors du toboggan..."
    "Mais je suis petite, alors j'ai peur !!!"
    "Je l'aime TROP ce toboggan."
    "Mets-toi là, Maman, tu dois me regarder quand je joue..."

    Fillette commence à s'ennuyer, s'agirait pas que ce soit la fête que d'1 sur 2. Alors on va faire les courses pour le dîner du soir et le goûter. Nourritures bien méritées puisque la fourbe que je suis les fait marcher tant qu'aucun ne demande "Mais c'est loin chez toi ?" Ajoutons les 4 étages sans ascenseur et on a bien mérité la meringue rose et les mikado !

    Entre le goûter, les consoles, les dessins et les discussions, c'est l'heure de la douche. 1er vrai moment de flottement : personne ne veut y aller. Bon, ben on utilise les souvenirs de baby sitter : ferme et définitif, de toute façon tout le monde y passera. Cessage immédiat des râlages. Ajoutons à la négo un "Le premier douché utilise la DS jusqu'au dîner" (ça fait un bon quart d'heure) et Petigarçon saute de ses vêtements...

    Dîner pantagruélique puis ouverture du canapé-lit "Mais c'est comme un tour de magie !?! " (j'aime avoir l'air géniale, j'aime les enfants) On ne racontera pas ici -au cas où la maman lirait- qu'on s'est endormi en passant une demi-heure dans la pénombre devant les dessins animés. 21h28 extinction des feux. Et endormissement immédiat des 2 zouzous.

    Bon, j'ai pas dormi très profondément, d'abord parce que petigarçon est une vraie chenille qui se tortille la nuit (il a posé ses pieds sur mes fesses, mon dos, mon épaule...) et aussi parce que je crois que j'étais sur le qui vive, qu'ils se sentent pas stressés en se réveillant dans un endroit qu'ils connaissent pas.

    Ce matin, réveil un peu tôt par une petite voix ensommeillée qui chantait "pirouette cacahuète". Fillette, la pauvre, est réveillée une heure plus tard par mon réveil que j'ai oublié d'éteindre... Petit-déj en 2 temps : le traditionnel jus de fruit/tartines puis 1 heure plus tard, petit-déj n°2 : on copie baci et hop, pizza froide pour tout le monde !

    C'était fatigant (stress de mal faire ET fatigue physique devant tant d'énergie) mais c'était aussi très très bon. Plein de moments de rires, sourires et d'attendrissement. Et l'émotion d'entendre à nouveau des enfants dormir... c'est beau cet abandon dans le sommeil.

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