Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ba, bla bla - Page 17

  • de tout de rien

    J'ai 10.000 notes presque prêtes et pas assez de temps pour les terminer (impossible de prendre sur mon temps de travail en ce moment et le soir, je rentre tard et j'ai la flemme...) mais c'est pas grave, ça me fait plaisir de vous infliger une note nimportequoitesque !

     

    Yael Naïm me suit partout : elle vient boire son café juste à côté de moi. Et je sens bien qu'elle observe tous mes gestes. Elle veut me copier et c'est très grave ! Aucune personnalité ces stars... Yael je te le dis en toute amitié : j'ai plus de bouclettes que toi, la lutte est perdue d'avance. J'ai préféré l'ignorer et profiter d'un super chouette moment de chocolade et rigolade.

    Le programme d'histoire de 1ère, c'est sympa tout plein mais je galère comme une malade à fabriquer des fiches : on doit savoir quoi de la Deuxième République ? On explique comment la notion de démocratie ? Et c'est lesquelles, les dates importantes à retenir ? On va jamais l'avoir, ce bac. Pourtant on essaye très fort... 

    J'ai super peur, limite je me demande si ce serait pas une très mauvaise idée tout ça... mais faut que je tente ! Pourvu que je ne me plante pas complètement parce que là, ça y est, je me suis lancée, j'ai commencé les démarches tout ça... Et je me fixe des empêchements de faire demi-tour : je dois faire le point avec mon coach personnel la semaine prochaine.

    Ma koupine me manque un peu quand même, j'ai l'impression que ça fait trop loin depuis le temps. Et pareil pour la douce dame aux fossettes croisée rapidos autour d'une crèpe à la frangipane.

    C'était bien la peine de faire la belle... je suis une marraine miteuse : j'ai vu le plus fabuleux filleul du monde 2 fois depuis qu'il est né ! Mes collègues me disent "quoi ? c'est tout ? mais t'es nulle !" "euh ben non, justement. comme je les aime, je voulais les laisser profiter de leur petite famille neuve, je vais pas m'incruster tout le temps ?" Est-ce que vous croyez que c'est à ça qu'on mesure l'investissement affectif d'une personne ? Je lui ai offert un livre quand même... c'est pas rien, si ? Punaise, ils vont me retirer mon titre vous allez voir.......

    Et je crois que la joie et la sérénité rendent plus jolie et aimable. Ce lundi pour la première fois depuis un moment, j'allais juste bien. J'ai encore plein de choses à régler, d'espoirs à examiner, d'envies à tenter d'assouvir mais pour plein de petites raisons, ce matin, j'étais juste remplie de la certitude que j'ai réussi à m'entourer de gens beaux et biens, de l'assurance que les prochaines semaines seraient emplies de jolies choses, de la joie pure et simple d'aller voir ma fée demain, de la conviction que j'ai une place dans les pensées de certains des gens que j'aime. Eh bien du coup, alors que j'étais pas maquillée ni rien, j'ai eu droit à de gentilles paroles ou oeillades !

     

     Portez-vous bien mes chouchous !

    1482252325.jpg

     

    Mon leïtmotiv du moment :  

    La sagesse commence dans l'émerveillement.

                Socrate 

    (Si c'est vrai, croyez-moi, je suis TRES très sage ! )

     

  • Je n'attendais rien

    Pour la première fois depuis longtemps je n'attendais rien.


     

    Je veux dire, comme je suis quelqu'un de finalement pas si sûr de soi, ça me rassure d'imaginer le pire et le meilleur qui pourrait m'arriver avant chaque « événement ». Je pars en vacances ? Je me dis que je vais rater l'avion, qu'il va faire un temps tout pourri, que je parviendrai pas à voir LE truc que je voulais découvrir… mais aussi que je vais rencontrer Johnny Depp qui dort dans la tente à côté de la mienne, que je vais trouver au dernier moment des places pour LE spectacle à voir...


    Ce qui fait de moi quelqu'un toujours dans l'attente / l'espoir de quelque chose (mais pas genre frustration, plutôt genre "auquel de mes scénarios est-ce que ça va ressembler le plus ?) Et du coup, rien de ce que je fais n'est totalement dénué de préparation mentale.


    Donc pour une fois, je m'étais complètement laissé aller à ma spontanéité naturelle (si si je vous jure que je suis naturellement spontanée !) et avais lancé une invitation impromptue genre « tiens, ça vous dit une soupe de carottes à la maison, ce soir ? » Pour être tout à fait sincère, je n'attendais tellement rien que je n'étais absolument pas préparée à la réponse : « Avec plaisir… »


    Ah ben zut… mon appart' ressemble à une sorte de no man's land empli de sous-vêtements éparpillés et de théières à moitié vidées… et j'ai même pas de carottes à la maison ! Bon, je cacherai tout sous l'évier et j'irai acheter un kilo de carottes en sortant du boulot ! Et je n'attends toujours rien de cette soirée, donc, qui sera probablement placée sous le signe de la télé et du blabla sans consistance… Mais c'est bien aussi, je trouve, les soirées sans but ni discussion philosophique de haut vol.


    Et je n'attends rien donc. Enfin je mens un peu : j'attends quand même que l'interphone sonne. Sauf que ça n'arrive jamais. Et que mon téléphone reste muet lui aussi. Alors au bout d'un moment je me dis qu'ils ne viendront pas. Soit ils sont morts sur la route, soit ils se sont endormis en passant par chez eux, soit ils m'ont oubliée. (Il arrive un moment où on se sent si humiliée qu'on espère presque qu'ils soient morts...)


    a4262be51d0fc66b2c829c51d8e1887d.jpg
     
    Et pour la peine, je me suis mise à attendre...

     

  • La soirée de la mort qui tue (2)

    A Djobi Djoba succède très vite Bamboleo pendant que l'accueil chaleureux qui nous est fait m'étonne. Trop d'enthousiasme déconcerte toujours. Vous allez mieux comprendre : pas une personne ne se déplace pour venir nous dire bonjour. Tout le monde continue à s'éclater sans nous accorder un regard !

    Faut dire qu'on les comprend un peu, on est en retard et la fête bat déjà son plein (j'adore cette expression ridicule !) Tout le monde est assis sur les bancs qui entourent la salle des fêtes, on doit bien être à 8 ou 9 décibels d'ambiance sonore. C'est que le bruit monte vite à se raconter des blagues d'anciens combattants... ça rigole tellement fort que j'ai même peur pour ma côte cassée (toujours douloureuse), heureusement que j'ai laissé mes blagues carambars à la maison, on serait morts étouffés de rire je pense... Je préfère donc battre en retraite et me diriger vers une activité plus calme : jouer à la marchande avec la dizaine d'enfants entre 2 et 5 ans qui font partie des invités.

    Tout est fait pour que l'éclate soit à son maximum pourtant : apéritif gargantuesque à base de jus de pomme + kir royal + chips à gogo ; décoration de la salle qui brille de 1000 feux (ah non pardon, ça brille pas du tout...) enfin je veux dire, il y a bien une dizaine de ballons rouges et bleus mis en valeur par des banderoles à deux balles qui disent "félicitations".

    Et surtout, il y a un spectacle de luxe : des animations à gogo orchestrées avec talent et brio par une équipe de GO animée des intentions les plus obscures puisque le programme est des plus éclectiques...  En voici d'ores et déjà un aperçu :ab48bdfb754b94819f778f35d23c44ee.jpg

    to be continued...

  • La soirée de la mort qui tue (1)

    Il a d'abord fallu s'y rendre.

    Comme indication, mon père adoré avait retenu qu'il fallait passer à un moment au-dessus d'un pont. Bon, ça paraît déjà un début de piste... Sauf que... Comment dire que ce n'est pas précisément hyper utile quand on ne croise _pas_ de pont sur le chemin ?

    Alors comment fait-on pour trouver la salle des fêtes d'une petite ville de campagne, un soir d'hiver, quand toutes les rues sont si désertes qu'on se demande si par hasard, tous les habitants n'auraient pas choisi de fuir à la suite d'un grave accident nucléaire ? C'est très simple : On suit la direction "centre ville" en espérant croiser du monde... Et on tombe sur un immense stade (la démesure des toutes petites communes me fera toujours sourire...)

    Réaction instantanée : "Si ça avait été à côté de cet immense stade, ils auraient pensé à le préciser, quand même ? " " Papa, tu n'aurais pas oublié si on t'avait dit que c'était près du terrain de foot ?"

    Bon, approchons quand même, il y a quelques personnes là-bas, on va demander... Oh mais qui est-ce là-bas ? C'est pas par hasard mon oncle ? Mais si... on est arrivé, donc.

    7571249e86745eb2ae655ece4d78438b.jpgEt là, tout de suite, on sent qu'il va y avoir du lourd. La décoration, l'ambiance musicale, l'attitude corporelle des invités déjà dans la place, le niveau sonore des conversations... sont autant d'indices qui me font aussitôt imaginer le pire une soirée éclatante de bonne humeur et d'enthousiasme.

    C'est donc en souriant très fort, au son de Djobi Djoba, les bras chargés de paquets, sous l'indifférence généralisée, que j'entre dans l'antre de la bonne humeur.

    En avant pour la rigolade !!

    To be continued...