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Ba, bla bla - Page 27

  • Je déteste communiquer par sms

    C'est tellement succinct (parfois au point de ne contenir parfois qu'un seul caractère... véridique!...) qu'à part dire "y a plus de pain" ou "je serai en retard" on n'arrive à rien !

    En plus, moi, je suis nulle en sms : d'abord j'écris tous les mots ou presque, je conjugue comme il faut tout ça... Et je comlprends rien quand on me dit "tkt" ou "bj" ou "att"

    Ensuite j'utilise dix mille précautions au cas où je tomberais mal. Donc mes sms font 472 caraxctères minimum...

    Enfin, je m'interroge sur le sens de certains messages trop sibyllins... Alors que je suppose que souvent "je viens de partir" veut juste dire "je sors à peine de chez moi" et pas forcément "bon tu saoules à me demander ce que je fais... oui, je suis bien en route !"

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    Et ce soir, comble du bonheur, je viens juste de me faire engueuler par sms... Une expérience carrément géniale que je vous souhaite à tous. Non, sincèrement, j'insiste ! J'ai adoré ! Au point que j'ai même pas envie de chercher des excuses... pas envie de me dire qu'à minuit passé, on est parfois endormie ou de retour d'une soirée trop arrosée. Là, je suis juste en plein bonheur... (oui je me lâche parce qu'à cette heure-ci y a personne à qui je puisse le raconter pour faire retomber la pression. Mon blog me servira donc à ça...)

    C'est donc décidé, je n'enverrai plus de messages par téléphone mobile ! Je vais me contenter de répondre quand j'en reçois et me remettre à mon défi téléphonique pour quand j'ai des trucs à dire. Et tant pis pour tout ce que je vais rater de génial à cause des sms non adressés...

  • Mon canapé

    Le seul et unique meuble de mon appartement est un canapé.

    Tout le reste, c'est des boîtes, des cartons, des paniers, des sacs de voyage, des sacs en tissu de chez monop', des cartables...

    Le tout rempli au choix : de livres, de fringues, de livres, d'ustensiles de cuisine, de livres, de dvd, de livres, de papiers administratifs, de livres.

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    Bon, pour en revenir à ce canapé, ben il m'a coûté 3 ans et demie de salaire... mais en échange, il est troooop sublime. Sublime au point que j'en suis amoureuse. On vit une relation tellement fusionnelle tous les deux, je passe tout ou presque mon temps dessus (forcément hein, je vous rappelle que j'ai que lui dans mon appart'...) Et du coup, ben je suis super exclusive et je sens que j'ai besoin de rien d'autre dans la vie... 

    Y a des trentenaires célibataires qui se stressent à l'idée de l'horloge biologique qui tic-taque à mort mine de rien, d'autres qui ont limite un orgasme à la simple vue du Beau Gosse d'en face qu'elles n'osent pas vraiment aborder, d'autres qui harcèlent leurs amis pour se faire présenter tous les célibataires velus de leur entourage et puis y a moi.. qui suis comblée à la simple vue de mon canapé lilas...

     

    cette note est une dédicace spéciale à mon hôte de ce week-end qui, pour une raison que j'ignore et qui, à moi, ne me crée aucune angoisse, semble s'inquiéter du fait qu'elle a eu mieux à faire que créer une chambre d'amis en 10 jours spécialement pour ma venue alors qu'elle est en train de fabriquer un lutinou mignonou ET en vacances.... J'ai décidément des copines un peu dingottes, ça me rassure ! :o)

    PS : si je me décide à acheter un appareil photo numérique, je vous publie une photo sans faute !

  • Emotion instantanée

    Ce soir, j'ai pleuré pour un inconnu. Il m'a émue aux larmes et je n'ai pas pu les empêcher de couler quand je me suis retournée pour rentrer chez moi...

    C'est un quelqu'un à qui j'ai parlé juste le temps d'une station de métro. Même si en vrai, j'aurais été prête à rater ma station et à faire demi-tour si lui apporter mon aide m'avait pris plus de temps.

    Cet inconnu est entré dans le métro, s'est dirigé vers moi avec un sourire, auquel j'ai répondu (je sais bien, on est à la capitale et une fille seule ne doit pas répondre aux sourires de n'importe qui mais je ne peux pas m'en empêcher en fait...) et là, il m'a demandé si j'accepterais de lui lire une lettre. Je l'ai plus ou moins lue (j'ai parfois pris la liberté de paraphraser au lieu d'annoner des phrases dont j'avais peur qu'elles lui semblent compréhensibles) puis lui ai expliqué ce qu'il devait faire. Entre temps, le métro était arrivé à ma station mais je ne faisais pas la pressée. Je me suis assurée qu'il m'avait bien comprise d'abord. Puis je me suis retournée, suis sortie de la rame juste avant la fermeture des portes et lui ai fait un petit signe de la main.

    Et là, les larmes se sont mises à couler toutes seules, silencieusement. Ce n'est pas tant le fait que cet homme de 35-40 ans ne sache pas lire qui m'a émue. Je sais très bien qu'il y a des milliers de gens qui, pour X ou Y raisons, ne sont pas capables de lire... mais penser qu'il n'avait pas de proche en mesure de l'aider, que son seul recours était de faire appel à une inconnue dans le métro, ça m'a bouleversée.

     

    NB : toutes mes excuses à mon nombreux lectorat pour le grand écart entre cette note et la prochaine, que j'ai écrite en avance. Le report de sa publication la rendrait caduque !

  • Regarde-moi !

    Comment vous dire à quel point le fait d'entendre cette phrase est déroutant...

    Ma technique, quand je sais que la personne en face de moi aura le dernier mot en cas de joute verbale, c'est de cesser de la regarder et de faire comme si le débat était clos. En général, cette technique d'évitement fonctionne très bien. Je sais très bien que c'est une méthode de lâche petite merdeuse mais je ne supporte pas de ne pas avoir le dernier mot... Et croyez-moi, en général, ça marche très bien, la lâcheté...

    Et voila que le truc le plus terrible qui soit m'est arrivé l'autre soir :
    Une sorte de débat sur le thème de "qui paie quoi?" a été lancé au resto suite au calcul que je venais d'effectuer. On m'affirme alors péremptoirement que non, je ne paierai pas le vin parce que je n'en ai pas bu. Je ne vois même pas l'intérêt d'épiloguer sur le sujet : oui, j'ai bu et oui, je compte bien partager l'addition. Donc je commence par ignorer complètement l'intervention. Sauf que zut, c'était du sérieux, on insiste ! "Non, ba, c'est hors de question, tu ne vas pas partager le vin alors que tu as à peine bu..." Bien bien, c'est plus sérieux que je ne le croyais... Nous allons donc commencer par nous affirmer un peu. Donner notre avis sur la question. Indiquons le donc haut et fort "Mais bien sûr que je vais payer le vin, quelle mouche te pique ?" Entre mon accent et mon ascendant naturel, je pense bien avoir calmé direct toute velléité de répondre... ^^

    Mais stupeur : on ne lâche pas l'affaire...

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    Et là, c'est le drame! nous nous trouvons fort dépourvue car face à plus fort que nous... Enfin, pas plus fort (ça lui ferait trop plaisir que je le pense...) mais probablement plus têtu... Fine. Let's utilise ma méthode magique qui coupe court à toutes les situations embarrassantes. Tournons la tête et appelons le serveur pour détourner l'attention...

    On arrive enfin au moment d'horreur que j'ai eu à vivre (oui, je sais, le suspens de cette note est proprement insoutenable... Pour tout vous dire, mes talents de conteuse me sidèrent moi-même si je puis me permettre... A se demander comment je n'ai pas encore eu le Pullitzer !) on pose la main sur mon bras et on me dit très intelligiblement : "ba, regarde-moi ! "
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    ça c'est moi intérieurement en l'entendant

    Mais attention, pas façon Isabelle le Boulay... Oh dis-moi Regarde-moi Je ne sais plus comment t'aimer Ni comment te garder (scusez-moi, je dois encore être sous le choc de cet horrible camouflet...) Non non, plutôt façon "j'ai parfaitement compris ton petit manège et tu vas pas te défiler comme ça ma cocotte !"

    Ben j'ai gagné parce que j'ai payé ce que je voulais. Mais c'est carrément une victoire à la Pyrrhus : non seulement mon honneur est loin d'être sauf vu que toute la table a assisté à cette scène mais en plus, on m'a démasquée bien plus rapidement que je ne le pensais...