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Ba, bla bla - Page 29

  • Inattention

    On papote tranquillou en marchant depuis quelques minutes et puis on arrive à l'endroit où nos chemins se séparent. Comme on est en train d'organiser un anniv, on continue la conversation devant les escaliers qui le mènent au métro. Et comme souvent, en cas de conversation dans la rue, on est parfois distrait par ce qui nous entoure, on regarde donc un peu ce qui se passe autour en même temps qu'on discute.

    medium_rue.jpgSauf que si moi, de temps en temps, je le regardais pour voir s'il suivait toujours... ben pas lui ! Pendant les 2 minutes qu'ont duré la fin de la discussion, il a photographié la totalité des membres de la gent féminine qui sont passés à moins de 238 mètres de nous. Du style à tourner la tête pour suivre du regard les jambes dénudées de la jolie brune, du style à changer de pied d'appui pour apercevoir par dessus mon épaule le décolleté de la belle blonde qui traverse la rue, du style à fixer le déhanché de la séduisante rousse qui s'éloigne... Comme je n'ai pas tout à fait renoncé à le faire succomber à mes charmes et comme je ne le connais pas assez pour oser me moquer de lui ouvertement, je n'ai pas osé exploser de rire et lui demander s'il souhaitait que je me pousse ou m'éclipse. Je me suis contenté de sourire très ouvertement sans pour autant qu'il en remarque rien. Rien que de taper cette note, je suis limite en train de rire toute seule devant mon ordinateur...

    Bref... au final je ne suis même pas sûre qu'il ait retenu quoi que ce soit de la fin de la conversation ni qu'il se souvienne du lieu ou de l'heure voire même du jour de l'achat du cadeau d'anniv... Je verrai bien le moment venu si je me retrouve à faire le pied de grue !

  • La belle et le prunier

    (j'ai failli intituler cette note "elle frôle la mort le jour de la fête du travail" mais j'ai pas de catégorie "news of ze world" c'est dommage)

    medium_prunier.jpgCet après-midi, alors que je passais sous le prunier les bras chargés de linge tout sec sentant bon le soleil et le grand air, j'ai entendu une sorte de craquement bizarre. Un truc vraiment profond, comme un déchirement. Bon, fallait que je plie mon linge, tout ça... donc j'ai continué mon petit bonhomme de chemin jusqu'à la terrasse. Mais je me suis retournée en sentant comme une sorte de bruit de fouillis de feuillages derrière moi. Eh bien le croirez-vous ? A 2 secondes près, je mourais écrasée par la chute de la moitié dudit prunier (cf. supra) dont la branche principale s'est détachée du tronc et scratchée par terre...

    S'il avait été poli, il m'aurait prévenue d'un "tiiiimber" mais non. rien.

    Je cherche à présent la raison de cette chute impromptue : Pourrait-ce être lié à mon charme naturel ? Du genre, je passe à côté et hop... le prunier défaille !! (je viens de raconter cette anecdote à des cops en faisant un trait d'esprit miteux sur le charme-la séduction/le charme-l'arbre... bref...)
    Ou alors, ce serait tout simplement lié aux gros orages du week-end dernier ?
    Je ne sais que conclure mais toujours est-il que ça fiche une sorte de trouillote rétrospective..........

    medium_arbre.2.jpg
  • Comprenons l’autre…..

    Quelqu'un d'autre que moi a-t-il déjà remarqué cette bizarrerie ? C'est une question bien crétine, je sais, mais un rien m'interpelle !... Quelle bizarrerie vous demandez-vous ? J'y viens, minute, papillons… Parmi tous les gens que j'ai rencontrés qui disaient être musulmans, il y a :


    -         
    ceux qui pratiquent pour de vrai
    (Zéro alcool. Zéro porc. Ramadan… une force de caractère peu commune de mon point : pas assez organisée pour vérifier ce que contiennent les plats qui me sont présentés et trop estomac sur pattes pour envisager d'attendre le coucher de soleil pour manger…)


    -         
    ceux qui ne pratiquent pas du tout
    ( Je ne compte pas les racontages (Paris, si tu me lis, ce mot n'existe pas en français vrai) de beuveries et autres « Je reprendrais bien une assiette de pâtes à la carbonara, ce sont mes préférées… » que j'ai entendus. Ou encore cette cops qui se plaignait de ce que dans le pays où elle vit, elle ne trouve pas de saucisson…)


    -         
    ceux qui m'interpellent
    (Ils ne mangent pas de porc… « ah ça mais, ba, tu es stupide d'avoir mis du jambon dans la pizza ? » mais n'ont aucun problème à enchaîner apéro, vin puis digestif lors de ce même repas où ils m'ont obligée à leur faire un plat de pâtes parce qu'ils ne pouvaient pas toucher ma pizza…)


     


    Je me dois déjà de dire que je connais déjà plutôt mal la religion qui est censée être la mienne alors loin de moi l'idée de parler sans savoir… mais dans mon esprit, soit on respecte tout, soit on respecte rien. (oui, je me rends compte de plus en plus de mon absolutisme) Et puis là, ça me paraît d'autant plus bizarre que logistiquement parlant, c'est plus simple de refuser un verre de vin que de ne pas manger de salade parce qu'elle contient des lardons…


    Bref, ceux qui m'interpellent me font me poser la question suivante : est-ce que c'est parce que dans l'échelle des péchés, c'est moins grave de boire de l'alcool que de manger du porc ? Ou est-ce que nous vivons tout simplement dans une société d'alcooliques ?

  • C'est drôle...

    Drôle comme on n'est pas ce que les autres perçoivent
    Drôle comme on ne se voit pas comme les autres nous perçoivent
    Drôle comme on reproche aux autres de s'en tenir aux apparences alors qu'on fait de même
    Drôle comme on comprend des choses que les autres ne pensaient pas
    Drôle comme on entend les autres mais comme on ne les écoute pas
    Drôle comme on n'accepte l'autre que tant qu'il nous renvoie ce dont on a envie

    Et le plus drôle dans tout ça, c'est que ça me rend triste à en pleurer mais que je continue à rire, à rire très fort, à rire de plus en plus fort...

    Parce que je crois que les autres ne m'imaginent pas en train de pleurer
    Parce que je crois que si je commence à pleurer, je ne m'arrêterai plus avant des mois
    Parce que je crois que je ne suis pas sûre qu'il y aurait quelqu'un pour me consoler
    Parce que je crois que pleurer c'est ne rien construire
        
    Mais surtout parce que je ne peux pas m'empêcher de croire envers et contre tout, que demain sera plus beau...