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ba(rbie) girl - Page 7

  • Le Chic c'est Freak

    On peut dire que certaines cultures ont définitivement le sens du bon goût, de la mode, du seyant. Et c'est en matière de sac à main que j'en ai dernièrement eu la preuve.

    1866731802.jpgOn remarque tout de suite que chez Macy's, on trouve des modèles de sobriété. Avec des imprimés aux formes et couleurs chatoyantes... Vous aurez peut-être du mal à le croire mais ce sac, de la marque Crown Princess, coûte 89 dollars hors taxes. Il s'appelle même "fantasia print". Et oui, je confirme, l'imprimé fait définitivement dans la fantaisie. Peut-être même trèèèès légèrement trop...

    1134568525.jpgEt puis l'originalité ne s'arrête pas forcément au design. Au pays du peanut butter, on refuse la facilité, on réfléchit également très sérieusement au nom des marques. Après la princesse couronnée (ou la couronne de la princesse je saurais pas dire comment on traduirait...) il faut avouer que je restai comme deux ronds de flan en découvrant les idées qui jaillissent du fluff qui leur tient lieu de cerveau. Définitivement ébahie devant le top de l'inventivité : The Sak. Non, ne rigolez pas. Je crois qu'on tient là un vrai filon. Je viens de contacter l'INPI pour déposer illico des noms de marque comme "Le Bagg" ou "La Borça" ... Les bases posées, je comptais au départ me payer les services d'un designer ou d'un styliste débutant pour m'aider à développer ma propre marque. Et puis finalement, j'ai décidé de tout simplement recycler mon "dessinons la mode" Au vu des modèles précités, je pense que ce sera bien suffisant.   

    Malgré tout, je sais déjà qu'il y a un créneau dans lequel je ne pourrai jamais égaler le génie créatif d'outre-atlantique, c'est l'originalité des sources d'inspirations et l'audace dans le choix des formes. Ils sont parfois tellement avant-gardistes. Mieux, peut-être sont-ils même en avance sur l'avant-garde. Jugez par vous-même grâce à notre mannequin : qui pourra jamais faire aussi bien que ce modèle ? 

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  • Je voudrais un amoureux

    Pas à cause de la Saint-Valentin ni rien d'aussi barbaracartland (cette fête n'était pas spécialement une fête avant et puis je n'ai pas pleuré le 14 février au soir sous prétexte que je suis célibataire... j'ai rigolé autour d'un bon plat de pâtes et de poires au choco) mais parce que je suis super malade.
     
    Et que depuis l'invention de la maman, le chéri inquiet de ta santé, c'est ce qu'on a fait de mieux pour subir la mauvaise humeur et les jérémiades des filles maalaaaaaadeuh !
     
    Je voudrais qu'on me porte du thé tout chaud au miel pendant que je suis pelotonnée sur ma méridienne, lovée dans mon plaid de toutes les couleurs, un truc de chick lit dans une main (pas la force de lire plus compliqué) et aussi des chocolats et puis des petites phrases de réconfort et tout plein de séries sur l'ordinateur à regarder à portée d'oeil et des calins qui guérissent (et rendent l'autre malade par la même occasion mais c'est bien parce que comme ça, on peut faire l'infirmière la semaine d'après) et des trucs débiles à la télé (mais pas Derrick, c'est que pour les mecs malades et moi, chuis une fille...) et de la semoule à la cannelle et "tu veux que je te prépare une inhalation ? " et pourquoi pas du jus d'orange plein de vitamines et... 
     
    Le truc en fait, c'est que je dis ça mais que je sais, au fond, que ça n'existe pas ce style de situation... Parce que les hommes (en tout cas ceux que j'ai cotoyés jusqu'à présent) font de très mauvais garde-malades ! Ils sont soit dans le stress (ouh là, tu es sûre qu'il ne faudrait pas appeler les urgences, ba ? non, sérieusement, tu n'as pas fini ta tasse de tisane, c'est mauvais signe...)  soit dans la saoulerie (Oh eh ba, tu vas pas nous faire ton cirque 107 ans avec tes 37.5 de fièvre ?!!? je me suis coupé en me rasant ce matin, je fais pas tout ce cinéma, moi.) soit dans l'indifférence (mais qu'est-ce que tu fais déjà couchée à 19h15 ? Mauvaise journée au boulot ? Comment ça tu n'y es pas allée aujourd'hui ? Mais pourquoi ? Et d'abord qu'est-ce qu'on mange ce soir ?...)
     
    78521fec8f7891eef034c651c6252e15.jpgEh oh j'ai le droit de faire ma féministe à deux balles, je vous rappelle que je suis TRES malade et que je n'ai personne sous la main à martyriser !

    Voila, c'était ma minute je chouine, je retourne maintenant à mes kleenex...

  • Tu danses la salsa ?

    6558ede4b3833df8a00d23ad5826d5a7.jpgSi c'est pas de la phrase d'intro, ça ?

    Bon, la vraie phrase d'intro fut : "T'aurais pas une cigarette ?"
    "Non, désolée, je ne fume pas.." (d'où je suis désolée de ne pas fumer ? ça va mal, moi, hein ?  enfin, peut-être que si, c'est dommage de ne pas fumer quand une paire d'yeux pareille vous demande une clope...) réponds-je gentiment.

    Et hop, je continue donc ma route, en grignotant ma baguette de pain toute tiède, limite déjà passée à autre chose puisque le monsieur n'avait visiblement pas obtenu ce qu'il souhaitait. (Pas encore vraiment habituée à ce que la gent masculine me poursuive de ses assiduités...)

    Mais lui, il fait demi-tour et m'emboîte le pas. Il souhaite continuer cette conversation passionnante. Sa phrase numéro 2 fut donc "Tu danses la salsa ?"
    Non plus, non. Je n'ai aucune notion de danse de salon. Mon sourire est juste à la limite de l'éclat de rire.

    Mais je continue ma route, avec ce nouveau chevalier à mes côtés. "Mais sinon, tu écoutes de la musique ? Tu sors parfois ? Tu vois des gens ?" Oui aux 3 questions mon capitaine, j'ai gagné quoi ? Ah tiens, une invit' à sortir un soir ?

    "Et... T'es chrono chrono, là ?" (Et c'est bien dommage me dis-je une fois de plus mais oui, je suis pressée) Oui, je suis attendue en fait... "Bon alors si tu as de quoi noter sur toi, on n'a qu'à dire que je te donne mon numéro de téléphone et que tu m'appelles n'importe quel week-end pour qu'on se fasse un truc ?"

    Je dis Ok ! J'ai bien noté ton numéro et je t'appelle pour qu'on se voit ! "Non mais tu as mis mon nom à côté du number ? Ouais parce que j'imagine bien que je suis pas le seul alors après, tu vas pas te souvenir que ce numéro c'est le mien ! Montre-moi si tu as bien mis Brad à côté ?" Allez à + !

    Au fait, c'est quoi ton prénom ?

  • L'addition !

    Dans la série « ba, grande anthropologue sur les traces des mystères de l'être humain » étudions aujourd'hui cette race en voie de disparition (je crois... ou alors je ne fréquentais jusqu'à présent qu'une fraction non représentative de la population ?) qu'est l'homme qui refuse qu'on l'invite au resto.

     

    Que je vous décrive le genre : c'est le genre que déjà c'est grave de te laisser porter une salade ou du fromage à raclettes, que d'où t'as vu qu'il allait passer la porte avant toi, qui te laisse sortir de l'asenceur même si c'est lui qui est près de la porte... Du coup, tu imagines bien que c'est tout simplement pas envisageable d'aller au resto avec une fille si c'est pas lui qui paye. « Non non non non non non pas question dans quel monde tu vis, ma pauvre ba ? Ah mais vraiment, tu ne te rends pas compte de ta crétinerie ? » (euh c'est pas vraiment des paroles rapportées, c'est mes mots à moi je le reconnais. D'où leur piètre qualité linguistique... Je m'invente parfois des interlocuteurs pour étayer mon propos. Ce sont des tactiques rédactionnelles, tout ça, quoi...)

     

    Euh non… vraiment je ne me rends pas compte !


    A l'aube du troisième millénaire, se faire inviter au resto n'est quand même pas un signe de goujaterie ni de gigoloterie, si ? Ce serait donc si1f8e99bf1cc665844ba9358d5aa0dfa5.jpg grave pour un homme, de se faire inviter par une amie ou au pire, d'accepter d'illuminer la soirée de sa chérie en la laissant l'inviter ? Moi je trouverais ça un peu gênant, je crois, de toujours être invitée. Au bout d'un certain temps, pour ne pas qu'il pense que je suis une pique-assiette, je me sentirais probablement obligée de trouver un autre moyen de le remercier… (Non mais rangez vos esprits pervers immediately !! de toute façon, ce n'est pas un moyen de remercier vu que… oups pardon j'allais rien dire en fait !...)

     

    Du coup je me suis interrogée : d'où peut bien provenir ce refus de l'invitation féminine ?

     

    Après moult recherches et entretiens avec de grands spécialistes de renom, j'ai fini par déduire que ceci était tout bêtement atavique : puisque ses ancêtres allaient chasser pour trouver de la nourriture pour les faibles femmes qui s'occupaient du campement, l'Homme pense que c'est toujours à lui de faire le nécessaire pour remplir l'estomac de la gent féminine. Il a bien entendu évolué avec son temps… Foin du silex ou de la lame forgée dans le fer, il dégaine désormais une arme bien plus puissante : sa carte bancaire ! Les yeux de sa belle brillent aussitôt, elle sait qu'elle peut compter sur un homme fort et qui prend tout en charge.

    Et la belle aura d'ailleurs les yeux d'autant plus brillants que la carte sera dorée voire… encore pluss mieux : noire ! (bon pardon, là je m'égare un peu… ce type d'homme n'attirera, je l'espère pour lui je le sais, pas QUE des intéressées…)



    Allez, oui, je sais que c'est réducteur. Bien sûr que je force un peu le trait... C'est juste que c'est sincèrement une position que je ne comprends pas. C'est probablement un des effets des discours sur l'égalité des sexes qui me pervertissent l'esprit. (Alors entendons-nous bien, je ne suis pas crétine au point de ne pas savoir que, dans certaines circonstances, il est de bon aloi de se laisser inviter. Ni au point de ne pas aimer être invitée... Mais tout de même ?) A mon sens, l'homme peut être Homme sans avoir à me payer quoi que ce soit. Il en est même qui ne m'ont jamais invitée nulle part et qui me font pourtant sentir très faible femme en leur présence. C'est d'ailleurs probablement pour ça que j'ai si peu de problème avec le "qui doit payer le resto ?" La mise en place de l'équilibre d'une relation ne passe pas pour moi par la désignation du chef de la carte bancaire...
     
    Une autre fois, nous étudierons les effets de la phrase "on partage l'addition ?" sur l'homme qui refuse qu'on l'invite au resto.