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Ba trip - Page 5

  • L'odeur d'Hanoi 


    Finalement, cette moiteur tant redoutée n'est pas tout de suite perceptible. Hanoi m'accueille avec un grand ciel bleu. Qui semble pourtant assez gris ou bas, comme une lumière de soleil levant. En revanche, l'air est chaud uniformément : je respire de l'air quasi à la même température que moi, je perçois sur ma peau tout juste le souffle du vent puisqu'il n'apporte aucune fraicheur.

    Quand j'inspire à fond, encore un peu vacillante des 20 heures de voyage depuis que j'ai fermé ma porte à Paris, je sens des odeurs nouvelles, j'ai la sensation d'être enveloppée. Je vais ensuite connaitre l'âpreté des mélanges d'épices et de mijotages au contenu indéfinissable mais là, l'odeur est douce, un peu plate et légèrement minérale. Pas d'herbe ni de sucre, peut-être l'odeur du soleil ?

    Il y a tant de trafic et de gens que j'imagine sans mal qu'une bonne partie de l'air que j'utilise est chargé de particules polluantes, je ne les sens pas. Aucune gêne quand je respire, pas d'envie particulière de me purifier ensuite. Je me remplis les narines. J'ai même dormi fenêtre ouverte, baignée de cet air nouveau.

    Au départ je pensais que c'était l'euphorie de la découverte : premier contact avec l'Asie, premières vacances depuis longtemps, besoin un peu urgent de repos et d'émerveillement.
    Mais non.

    On est parti 3 jours dans la montagne et au retour, dès l'arrivée dans les faubourgs de Hanoi j'ai accueilli d'un sourire plein cette odeur qui n'en est pas une.
    Comme des retrouvailles. 

    La douceur et le charme de l'odeur de Hanoi. L'odeur composite de ce lieu auquel je n'appartiens pas mais qui a quand même pris soin de moi.

  • Préparation

     

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  • A Budapest

    A Budapest, j'ai testé les vacances avec les libellules pour la première fois. Le truc qui met toujours un peu la pression quand on est comme moi : anxieuse de devenir un boulet chiant !

    Et puis en vrai, à Budapest, y a juste eu plein de bonheur d'être là, d'être avec eux, d'être ailleurs.

    Il a fait très beau mais quand même, il faut le dire, c'est bien plus à l'est et on n'était qu'au printemps alors j'y suis allée un peu trop légèrement vêtue. Peu importe, le vent et les frissons, c'était vraiment chouette.

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    Parmi les classiques, il me faut citer : le paprika. Poudre de poivron doux ou de poivron plus fort, on le retrouve dans énormément de plats.
    Comme le bortsch. Soupe claire qui a été servie dans un petit chaudron suspendu au dessus d'une flamme pour maintenir chaud.
    Ou le saucisson au paprika. Etrange préparation charcutière hyper dense. Quand tu croques une tranche, tu as presque la sensation de la poudre de paprika sous la dent, original on va dire.

    Viennent ensuite : les bains. Quand tu annonces autour de toi que tu vas à Budapest, lorsque les gens y ont déjà été, ils te disent "surtout faut que tu ailles aux bains" Comme j'avais comme guide un ancien autchtone, évidemment qu'on n'est pas passé à côté des bains. On y a même passé quelques heures. Ce lieu est tout simplement magique ! A l'extérieur, deux immenses piscines d'eau chaude (dans les 35°) où tu barbotes et te fais masser par les bouillonnements divers. A l'intérieur, des saunas à diverses températures, des bains chauds ou froids, avec des herbes ou du soufre... Les hommes, femmes de tous âges se mélangent tranquillou. Moment de bien être absolu.

    Toujours au rayon des classiques : les vues d'en haut des collines, le chateau, les ballades au milieu des immeubles à moitié en ruines mitoyens de ceux complètement réhabilités, le plus vieux métro de Budapest hyper choupi, l'unicum délicieux, le goûter qui déchire chez Gerbeaud et l'église de Mathias.

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    Au niveau des choses auxquelles je m'attendais moins :

    Un quart d'heure au supermarché dans le rayon eau minérale. L'objectif était de trouver de l'eau pétillante. Le hongrois est une langue peu intuituive pour un francophone. Les étiquettes ne nous aidaient pas vraiment. On a tenté le mimétisme avec perrier : bouteille verte = eau à bulles. Ca ne semblait pas suffisamment concluant. On a secoué les bouteilles : pas d'indice flagrant. Alors on a pris une bouteille bleue et une bouteille verte de la même marque, pour savoir pour la fois d'après : elles pétillaient toutes les deux !

    Le cimétière soviétique à l'écart dans le très grand cimétirèe de Budapest. Les tombes déjà très espacées dans la partie civile, étaient toutes ou presque surmontées du même mot "csalad" dont on s'est demandé ce qu'il signifiait, pensant à un prénom très très répandu. Gros fou rire quand on a fini par comprendre la signification de ce mot... qui veut dire famille.
    Sur le côté, sans aucune fioriture, des rangées de tombes décorées de la croix soviétique : des soldats morts pendant l'époque où les russes et les hongrois vivaient sous le même régime. Drôle d'impression.

    Une soirée poker dans un bar (où les voisins étaient autorisés à fumer) qui est d'accord pour qu'on commande des pizzas chez le pizzaiolo dà côté. On a bu des cocktails, trainé, papoté, sorti notre jeu de cartes, partagé des pizzas... un samedi soir à Buda.

    Les timbres vendus nulle part ailleurs qu'à la poste. Hyper pratique quand tu es là pour le week-end... La quête de ces timbres aura bien occupé nos dernières heures de voyage.

     

     

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    Et puis y a eu aussi ma première visite de synagogue. Truc hyper important pour moi.

    Et cette indécision accrochée au coeur au moment de partir : est-ce que j'ai aimé cet endroit ? Il va de soi que j'avais pas envie de partir bien sûr. Mais c'était tellement lié à eux et au souhait que ce moment dure toujours. J'ai aimé beaucoup de paillettes de Budapest mais je ne suis pas certaine d'avoir réussi à aimer la ville dans son ensemble. Il y flottait comme une atmosphère d'abandon dans certains quartiers, du bordel de laisser-aller et non pas du fouillis de vie folle. Ca m'a rendue un peu triste pour Budapest.

     

  • Réservé

    Faut toujours être hyper attentif aux panneaux quand on voyage.

     

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