Petits (ba)nheurs - Page 6
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Giboulées émotionnelles
Avoir les larmes aux yeux, parce que je crois que la libellule et le libellulon font désormais partie de ma vie. Elle me plaisait depuis toujours mais je dois bien dire, les (sa)voir là me fait plaisir.Avoir les larmes aux yeux, parce que je ou tu pain. Et parce que l'homeoplasmine et le reste non dit aussi.Avoir les larmes aux yeux, parce que mon filleul s'inquiète de ne pas m'avoir vue ce week-end. Et puis aussi parce qu'il a créé un nouveau concept "j'ai entendu des bruits de marraine".Avoir les larmes aux yeux, parce que je demande un amoureux et qu'elle m'annonce si gentiment que je suis belle et adorable pour remplacer cet amoureux qui se fait désirer.Avoir les larmes aux yeux, parce que 20 ans plus tard, j'ai reçu une lettre. De celles qui font pleurer d'émotion, pas forcément/uniquement de joie, mais qui sont un petit bonheur en soi.Avoir les larmes aux yeux, parce que je trépigne d'impatience à l'idée du week-end prochain.Avoir les larmes aux yeux parce que je partage la confection des crèpes, debout dans la cuisine, entourée de belles personnes.Avoir les larmes aux yeux, parce que c'est bon de rire de n'importe quoi. Comme de notre table habituelle dans notre brasserie habituelle. Rire qui n'empêche par de parler plus profondément par petites touches quand même.Avoir les larmes aux yeux parce que je suis fatiguée et en voie de rémission émotionnelle mais surtout parce que le bonheur est là partout, j'insiste... -
Pétillements
La difficile organisation d'un putsch par mail. Il a raté au final vu que personne n'a rien remarqué mais ravie d'avoir bien rigolé quand même.
Chanter à tue tête du ABBA, se prendre au jeu et décider de préparer la chorégraphie de Dancing Queen.
Une semaine remplie de compliments adorables. Je me suis sentie vraiment, je sais pas, très choyée, d'être autant entourée de gentilles paroles.
Des soldes express couronnées de succès. Ou presque : Le pantalon que je croyais à ma taille s'avère légèrement trop grand au final.
Et ça c'est une bonne nouvelle. Ca veut dire que je me suis un peu affinée.
Parfois je crois être seule pour déjeuner mais en fait non.
C'est le mystère de la nouvelle année : chef est une sorte d'ange, aux petits soins, m'attribuant des dossiers absolument délirants. Je suis des plus dubitatives mais ça fait du bien de pas gérer une ambiance trop pourrie.
Il trône une commode super jolie dans ma chambre.
Deux verres de jus de tomate, trois voyages en métro, quelques frites piquées chez les voisins, des tonnes de fous rires.
Je vais aller voir Edouard Baer au théâtre. Je suis en transes, et pas seulement parce qu'Edouard Baer.
Recherche active d'un restaurant indien.
Avec un peu de chance, je vais continuer sur ma lancée actuelle.
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Madame lutin
Madame Lutin est toute fluette et douce, l'oeil pétillant et le sourire communicatif. Comme tous les gens apparemment délicats et sereins, Madame Lutin m'impressionne beaucoup au premier abord. Comme elle me plaît sacrément, je tente quand même de m'incruster dans sa vie. A ma manière pas forcément hyper directe ni explicite. Mais quand même, j'ai l'impression que ça prend.
On se voit au début de manière très épisodique. Avec quand même une sorte d'affection il me semble. Et puis petit à petit, j'ose plus. Je prends de ses nouvelles, elle fait de même. Je tente une question indiscrète, elle aussi. Et ça y est, on partage des morceaux d'intimité.
C'est drôle, ces tous petits morceaux qui n'ont l'air de rien mais qui sont quand même importants. Quand je m'inquiète de trop parler, elle me rassure et je la crois. Je me sens la bienvenue chez elle même à des moments où j'imaginais qu'elle préfèrerait être avec ses plus proches. Et puis voila.
Je marche encore à petits pas précautionneux pour ne pas tout bousculer, pas encore sûre de ma place dans son environnement mais en même temps persuadée que ça ne peut pas être à sens unique. Pour l'instant, on a presque institutionnalisé les papotages autour d'une soupe japonaise et d'un café. J'attends avec impatience la prochaine session.
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Encore ? mais n'en jetez plus, je mérite pas...
Un manteau rouge et un chapeau et un sac avec un joli noeud.
C'était un dimanche tout doux d'automne, on est allées au marché et chez le fromager et puis ils sont arrivés peu à peu et ça a donné un brunch tout fouillis qui fait des papillons dans le ventre de bonheur.Profiter des petits bonheurs en avance.
Des sushis à emporter et de l'ananas au jus d'orange et des nouvelles et j'aimerais laisser passer le temps moins souvent entre nos papotis.
On a fait des plans sur la comète jusqu'à 2h du matin et c'était trop bien même si y a pas eu de trombinoscope à la clef.
Voici le grand retour des jeux de société.
Une sorte de grand n'importe quoi à base de délires harlequinesques.Le plan du vendredi soir : photos, poulet au curry et télé papotages devant l'ordi. A certain idea of the perfect friend.
J'étais super bien coiffée, mardi.Faire les limaçons ensemble.