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Petits (ba)nheurs - Page 9

  • Aiseux contentement

    Le bonheur c'est jouer au baccalauréat en disant des bêtises grâce à l'animalphabet qu'on vient de découvrir.

    Le bonheur c'est apprendre à faire pipi appuyée contre un arbre parce qu'on est trop saoule pour s'accroupir stablement.

    Le bonheur c'est sentir son émotion et sa joie à la vue du cadeau qu'on a réussi à faire sans qu'elle sache rien.

    Le bonheur c'est savoir que si on trouve l'audace, il suffit de prendre le taxi et que derrière la porte ouverte, on est attendue. Moi ? Moi ! Moi...

    Le bonheur c'est du coaching qui se termine en rigoling chez ses amis où on se sent bizarrement à l'aise.

    Le bonheur c'est au moins un déj par semaine depuis la rentrée et le téléphone qui me semble naturel et j'aimeuh.

    Le bonheur c'est rire comme des bossues -alors qu'on devrait dormir- en décortiquant les tenues et les répliques d'AB.

    Le bonheur c'est partir énervée à une soirée et y rire très fort et en repartir avec des tas d'invit' à se revoir, que ça fait plaisir.

    Le bonheur c'est écrire cette note d'une traite sur un cahier tout neuf à 2h32 du matin alors qu'on cherche le sommeil.

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    Le bonheur c'est partout finalement, faut que je cesse de râler.

  • Montagnes russes

    Je sais que je vais mieux, que je vis mieux, que je m'aime mieux…

     

    Pour plein de raisons, petites et grandes.

    Parce que je ne prends plus toutes les choses qui vont mal, tous les grains de sable, toutes les « critiques » ou les mails désagréables comme des attaques personnelles. Parce que je ne me mets toujours pas à déprimer quand je vois le bonheur parental des autres. Parce que si je me mets à rêver parfois de trouver autre chose que mon doudou étiquette quand je tends la main dans mon lit, je n'ai plus les accès d'angoisse soudaine qui étaient mon quasi quotidien au printemps dernier. Parce que je prends mon téléphone pour parler de tout ou rien.

     

    Pour plein de gens, petits et grands.

    La louloute de ma cops toute neuve qui me fait un câlin pour dire merci pour les pizzas. Ou ma main serrée entre les siennes quand il m'explique après quelques pastis que je le vaux bien et que je dois le croire. Il y a aussi la cellule de gestion de crise quotidienne faite de fous rires mais aussi de vraies discussions sérieuses avec mes copines. C'est un blaireau qui passe notre soirée à s'écouter parler mais qui me fait beaucoup de bien, finalement. Sans parler de la copine de shopping de Moleskine, de la voisine avec qui je discute sur le trottoir sans oser lui proposer un thé à la maison, les retrouvailles la semaine prochaine après quelques mois OFF...

     

    Pour plein de moments petits et grands.

    Comme les invitations qui viennent désormais spontanément dans les deux sens. Brunch, déj, sushi, aprèm... Ou les week-ends abroad qui s'organisent. Comme les vacances passées, tellement bien qu'on s'étonne de toujours pas être/avoir saoulée… et futures, que j'ai la sensation que je ne passerai plus seule, désormais. Parce que je vais pouvoir demander à ceux que j'aime de m'accueillir et/ou de m'accompagner. Comme les balades dans Paris, sous la pluie, à toute heure : marcher marcher marcher.

     


    Mais je suis vraiment à fleur de peau, en ce moment.

     

     

    Bon déjà, je suis fatiguée : Il faut que je récupère de l'épuisement passé, symptôme d'un dérèglement de traitement et que je gère les insomnies actuelles, symptômes d'une adaptation au nouveau traitement…Il faut aussi que je me remette du concentré d'émotions de cette fin d'été.

    Et puis je suis démotivée : même si ça ne me ronge plus émotionnellement comme c'était le cas avant, l'ambiance générale, l'attitude proprement mauvaise de certains collègues me déstabilise pas mal. Je ne conçois tout simplement pas qu'on puisse être aussi pourri.

    Il y a aussi certaines de mes crétineries qui ne passeront pas je crois. Je n'apprends pas de mes erreurs, je les réitère. Au cas où j'aurais pas eu suffisamment mal. Au cas où je ne saurais pas que ça peut être rien de bon de persister dans certains comportements.

    Il y a plein de gens qui me manquent en ce moment. Je voudrais ma famille et aussi tous les autres qui sont loin ou non, que je ne vois pas assez et que j'aime profondément.

    Surtout, ne nous leurrons pas, j'ai vraiment très peur de me planter avec cette idée de retourner à la fac. Vais-je réussir à gérer les cours en même temps que le boulot ? Est-ce que je ne suis pas complètement rouillée ? Ça va être tout à fait chronophage, comment vais-je trouver du temps pour ma vie perso ?

     

    Mais remontons tout de suite en haut des montagnes.

     

     

    Et voyons aussi que je suis surexcitée par la résolution toute neuve qui m'anime. C'est très nouveau pour moi de ne pas me contenter d'espérer mais d'agir.

    Et n'oublions pas les envies de plein de plein de choses qui se réveillent. Qui frustrent aussi. Mais c'est si bon d'avoir envie à nouveau.

    Et jouissons surtout des sourires voire des fous rires. Grâce à un dragueur plutôt croustillant, un dîner qui devrait pourtant désormais me paraître juste routinier, des sms délirants qui me font ridiculiser dans le métro.

     

     

    "Tu sais, tu me demandais hier
    Ma vision du bonheur
    Eh bien, chaque jour elle est plus nette
    Il ne [me] fera plus peur"

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    C'est long aujourd'hui je sais.

    Mais je voudrais vous dire tant de choses...

     

  • La rentrée

    La rentrée pour moi, bien plus que la nouvelle année, a toujours été synonyme de renouveau, de début d'un nouveau cycle, de mise à plat... Je me sens toujours fourmiller à ce moment du calendrier.

    J'obéis donc avec plaisir à la douce de l'ouest et lui raconte quels sont mes projets et petites joies de la rentrée :

     

    - acheter des cahiers et des stylo tout neufs. J'ai trouvé le cartable, il faut désormais le remplir.

    - aller au cinéma, déserté depuis fin juillet. J'ai une tonne d'envies au vu des affiches en ce moment.

    - me poser un peu chez moi. Je me demande quand j'ai passé 2 soirées d'affilée chez moi pour la dernière fois.

    - continuer à me maîtriser au boulot tout en y mettant le cirque mine de rien.

    - le MBC de Toulouse qui arrive à grands pas...

    - trouver une activité sportive hebdo et idéalement une personne qui y viendrait avec moi pour rester motivée.

    - organiser la visite ou les retrouvailles avec des cops que j'aime et que j'ai pas vues depuis longtemps.

    - retrouver mon petit pélican

    - regarder évoluer avec un soupir d'anticipation des histoires un peu plus neuves

    - penser à mon prochain week-end abroad pour pas trop être triste de son départ

    - avoir délicieusement peur de retourner à l'école

    - aimer rentrer à pied à la maison en souriant et chantonnant

     

    profiter sans arrières pensées d'un emploi du temps un peu chargé, d'une vie un peu cahotique, d'une désorganisation effrénée... tout ceci finira par se calmer, c'est évident, l'angoisse reviendra peut-être d'ailleurs si ça se calme vraiment trop... ou pas ?

    aujourd'hui, c'est rempli de gens qui me sourient et me semblent apprécier ma compagnie, c'est largement réciproque et je crois que c'est juste bon.

  • Allez zou !

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    La fée verte, ses yeux bleus, des papotis de plus en plus naturels et sans queue ni tête.

    Les tentateurs toute seule devant ma télé mais en fait non.

    3ème fois en 2008 que nous partons ensemble.

    Un dossier d'inscription retiré après m'être perdue dans mes futurs couloirs.

    Des rendez-vous que j'aurais bien manqués mais que tout le monde s'est ligué pour me faire accepter.

    Croustillons, sauce samouraï, Tintin, (re)découverte !

    Des apéros qui se terminent par un rentrage à pied parce que le dernier metro est passé depuis très longtemps...

    Un pélican bleu, attentif et doux.

    Toute petite minuscule dent toute neuve et poulet grillé dans mon leur jardin.

    Sentir froufrouter et glisser le tissu de mes robes et jupes.

    La Tour Eiffel est bleue et je l'ai regardée scintiller, assise en silence à ses côtés.

     

    Encore et toujours mais un peu moins... ravissement paradoxal...