Je ne m'aime pas suffisament pour me parer de millions de vertus, je sais toutefois me reconnaître quelques qualités. Parmi celles-ci, je dirais qu'il y a la tolérance. La compréhension de ce qu'est l'autre même si c'est parfaitement antinomique avec ce que je suis profondément.
Il me semble que dans l'ensemble, si je suis une vraie pipelette capable de me moquer gentiment mais pas d'attaquer en règle, je suis vraiment capable d'accepter que mes amis soient complètement différents de moi. Je ne les aime pas parce que ou malgré le fait qu'ils sont différents mais je les aime comme ils sont c'est tout.
- Il ne me viendrait pas à l'esprit de courir un marathon ou de faire du sport 5 jours par semaine, est-ce que je regarde mes amis comme des détraqués pour autant ?
- Je suis plutôt du genre pas du tout encline à aimer être ivre pour m'éclater, savoir que mes potes ne savent pas où ils habitent certains soirs quand je les quitte ne m'empêche pas de les revoir.
- Si un jour j'ai des enfants, je sais que je n'aurai pas envie de les allaiter trop longtemps, est-ce que je suis choquée de savoir que pour certaines amies, il s'agit là de plus que d'un simple geste alimentaire ?
- Je ne crois pas en Dieu, j'ai peu de respect pour les instances cléricales et pourtant parmi mes amis se trouvent des personnes croyantes et pratiquantes avec qui j'ai des discussions trèscalmes et constructives.
Eh bien ce qui me peine, c'est que parfois, je me prends des remarques tout à fait malaimables sous prétexte que mon mode de vie n'est pas celui de mon entourage : lire la presse people, avoir la télé, regarder la nouvelle star (ou pire, regarder TF1), ne pas être saoule, aimer Lorie, ne pas détester les américains... C'est NUL ! C'est POURRI ! C'est de la MERDE !
Alors j'entends déjà claironner les : "mais tu t'en fous, assume ce que tu es, tu les emmerdes."
Oui, j'entends bien.
Mais.
A la 30.000ème fois, ou alors les jours de fatigue, se prendre ce style de remarque, ça m'agresse. Au sens 1er du terme. Sincèrement, je trouve ce type d'attitude violent.
Et vous savez ce qui me heurte le plus ? C'est que les gens qui me jugent le plus vsystématiquement sont en fait ceux qui s'élèvent le plus fort contre tous ces bien-pensants arriérés. Je n'ai pas la patience ou les bons mots pour argumenter alors je me tais la plupart du temps mais j'aimerais être en mesure de leur montrer le paradoxe absolu de leur attitude à mon égard...
Blog me tender - Page 66
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Tolérance Zéro
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2008 ce fut...
Amalfi
BaltimoreBruxellesDeauvilleFeinsLille
LondresLyon
NantesNaples
NiceParis
PompeiSaint MaloToulouseWashingtonDes barbecues dans mon leur jardin, des apéros sur le pont, des piques-niques sous le soleil d'automne, des déjeuners en terrasse institutionnalisés, des brunchs avec des stars, des dîners de poissons dans la cheminée, du thé au hammam...BarthDidier SuperSophie DelilaCamilleFlogging MollyMelissa LaveauPourquoi j'ai mangé mon pèreSans mentirLes poissons ne meurent pas d'apnéeA la recherche de Mr Castang, 2 foisDom QuichotteDes musées tout plein tout plein. Parce que ceux de Washington sont presque tous gratuits, et que ma carte du Louvre arrivait à échéance, et que je n'avais jamais vu Orsay, et que l'expo sur le design et sur la Chine me faisaient de l'oeil, et que le musée archéologique de Naples est censé être fabuleux, et que la coupole du Britishn museum me plaît...
Chercher le vent pour l'émotion de cette quête qui me parleBoomsday pour les fous rires de cette histoire folle
Les Falsificateurs pour le côté jouissif du délire de l'auteurDes larmes incoercibles, des hurlements au bureau, des raccrochages au nez, des confidences trop longtemps réprimées, des papillons dans le ventre, du respect pour moi-même, des rencontres lumineuses, de l'amour plus que je n'en mérite probablement mais je prends tout quand même !
La lumière dans les rues froides de décembre, les hommes qui passent (maman...) , le web 2.0 aura ma peau, mon adorable filleul têtu, un anniversaire aux lasagnes en famille, la (dernière ?) rentrée universitaire, ma fée so close même far, un rythme de vie nouveau, la paix avec moi.moi en plus pareille désormais. -
La leçon
J'oublie régulièrement de vous faire part de mes questionnements et hallucinations quotidiens. Souvent parce que ça sort de mon cerveau illico, parfois parce que je ne trouve pas sur Internet le support qui me permettrait de partager mes réflexions.
Cette fois-ci, après quelques clics, j'ai retrouvé l'image qui m'a un peu fait délirer...
Je me fais un peu de souci si on est loin au point qu'il faille rappeler aux gens que je côtoie dans la rue que lorsqu'on éternue, il faut mettre la main devant la bouche ! Parce qu'en fait, si je comprends bien que la logique ici est d'éviter la propagation des nombreux miasmes qui transitent dans nos corps, il me semble utile de rappeler que même lorsqu'on n'est pas malade, mettre la main devant sa bouche quand on tousse ou éternue est un peu le b-a ba de la politesse....
A quand des campagnes annonçant que "Fermer la bouche quand on mange, c'est éviter d'être à l'origine de la crise de nerfs de votre voisin de table excédé. "
ou encore que " Dire pardon quand on bouscule une personne, c'est éviter les fractures du nez pour cause de poing dans la gueule... "
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Picotis
Des paillettes de chanson dans la tête grâce au concert de Clarika. Cette fille déchire tout grave sa mère je kiffe. Voila, c'est dit et je crois que c'était nécessaire. Et merci à mon hôte.Des bisous impromptus autour d'une limonade dans un bar de routiers. L'inconvénient de devenir une no life trop longtemps c'est qu'on profite plus des gens qui sont chouettes et qui manquent en fait.Des éclats de rire pétillants à base de pilosophie du bad boy, de gouda au cumin, de commentaires odieux devant la NS, de momies fossilisées dans le jury, d'auto-mute, d'avocat bonnet d'âne...
Des sourires de ravissement en lisant ou écoutant ou recevant vos messages gentils pour mon anniversaire. C'était un anniversaire pas tellement comme les autres mais c'était drôlement bien.Des papillons d'impatience vite envolés tellement on a papoté et rigolé et raconté nos vies sans trop se poser de questions. Et puis partager le plaisir des livres dans les arbres. Bientôt le concert et d'autres choses j'espère.Des moments de grâce remplis de gâteau au citron, de bisounours, d'amour, de patience et de remontage de bretelles (et d'ingratitude de ma part j'ai l'impression). Pourrais-je faire, sans ?Des souvenirs pour toujours comme sa sublime déclaration d'amitié alcoolisée, son invitation à dîner préanniv, notre dégustation de cocktail NY style, cette discussion sérieuse sur fond de délire collectif...Des blablatages mailiques sur les jeux d'enfants et la mochattitude, des riens a priori qui ponctuent mes semaines et qui me manquent les jours de rush.Des sautillements de joie, c'est limite LE truc qui me tient debout depuis quelques jours : je pars en vacances dans 29 jours. Je vais pouvoir profiter d'elle pour la 1ère fois depuis... au moins !