Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog me tender - Page 75

  • mes voisins à la plage

    Il y a ceux qui ont besoin de chaleur humaine. Oui je sais bien, sur la plage il fait déjà 50 degrés en moyenne mais pas moyen de les raisonner, ils ont besoin d'amour. Alors la plage est belle, vide ou presque, on pose sa serviette, on somnole mollement en lisant le dernier Mary Higgins Clark et pouf… on a soudain les tongs du voisin à 8 cm de sa serviette, la crème solaire appuyée sur le mollet et le livre de sudoku posé contre le sac de plage. On se déplace un peu, parce qu'on voudrait un minimum de tranquillité et par on ne sait quel miracle, on s'aperçoit que leur petit dernier est désormais en train de creuser son tunnel tout pile sous les pieds.

     

    Il y a ceux qui ont des problèmes de gestion de leur corps dans l'espace. Ou de cécité peut-être ? Bref, ceux qui, immanquablement, marchent sur ta serviette sur le chemin vers la leur. On est parfois à la limite de l'internement du sujet quand il parvient à marcher sur les gens alors que la plage est clairsemée et que l'espace entre les serviettes est de plusieurs mètres. Et que penser de ceux qui se mettent à faire une grande partie de volley ou de raquettes ou mieux, de rugby… à 3 pas de la tête du voisin ? Ils semblent ensuite être perpétuellement étonnés de la propension qu'a la balle de tomber sur la figure des autres occupants de la plage…

    plage.jpg

    Il y a ceux qui sont maniaques, surtout quand il s'agit d'eux-mêmes. Hors de question de dorer au milieu des mégots de cigarette, on les jette consciencieusement au loin, sur les pieds du voisin. Impensable de s'étendre sur une serviette sablonneuse. Secouons-là avec application dans le sens du vent et des voisins. On a envoyé un kilo de sable dans leur gueule ? Faisons mine de rien… Oh ben mon roudoudou attends, je vais aussi m'occuper de ta serviette… Schblaf, deuxième tournée générale de sable ! Oups, ça râle un peu fort là, excusons-nous faussement : « Oh ben avec ce vent, que voulez-vous… » air contrit très peu crédible

     

    Il y a ceux qui se prennent pour des Touareg. Ils ressemblent à une tribu nomade sur les routes du désert. Prêts à affronter toute éventualité. On dirait qu'ils se déplacent avec tout le contenu de leur maison ou presque : serviettes et parasols bien sûr. Et aussi ballons, raquettes, coloriages, tuba, bouées, cerf-volant… Et puis un fauteuil, une natte, une petite chaise, un paréo... Et n'oublions pas la glacière et le panier de pique-nique, des boissons fraîches, sandwichs, biscuits… La crème solaire; l'huile au beurre de karité, le baume à lèvre, la brosse à cheveux... Certaines fois il y a du vent imprévu, on prend donc des petits gilets au cas où. Et pourquoi pas des moufles ?

     

  • L'heure de la rentrée

    J'ai attendu mes vacances 4 mois. C'est long. Vraiment long. Surtout quand, certaines semaines, on a 1 seule pause déj pour se détendre, cours le samedi matin et des partiels ou des exposés à préparer. Je crois que je tenais plus grâce à la force mentale que physique sur la fin. J'ai fait beaucoup de ménage avant de partir en vacances, émotionnel mais pas que. Et ça fait du bien !

    Beaucoup de mélancolie en cette fin de vacances, parce que j'ai retrouvé un peu de ce que c'était il y a longtemps, un peu aussi parce que je suis inquiète de ce que sera 2009 : beaucoup d'objectifs et pas forcément toutes les armes et/ou clefs pour les remplir. Toujours est-il que la composition de ces 9 jours de vacances était juste parfaite : 2 doses de potes trop choupis (j'ai désormais une vie sociale même à Toulouse !!  pas eu le temps de voir tout le monde, ce sera pour la prochaine fois...), une dose de dîners de famille à 10 et plus, 6 doses de MA famille, 2 doses de Sissi, 5 doses de nuits écourtées, 4 doses de thé/biscuits de Noël, des litres de tisanes, une pincée de nostalgie, 10 kilos de fous rires, 1 sac de paillettes, 3 paquets de révisions. Une vie de cocon. Beaucoup beaucoup d'oubli surtout. De tout ce qui n'était pas le présent immédiat (au sens temporel et physique) Et ça fait du bien...

    Mon blog ne m'a pas manqué, son vide relatif ne m'a pas non plus traumatisée, preuve pour moi que je ne le remplis pas artificiellement d'habitude mais vraiment par envie et plaisir. J'ai quand même encore eu la preuve tangible que la vie web 2.0 est riche très riche. Je m'aperçois aussi que mes choix tiennent toujours la route. Probablement qu'au fond, je ne souhaite plus de choses compliquées, j'existe, je m'en suis donné les moyens, même très chèrement payés : Et ça fait du bien.

    toulouse.jpg
  • Le challenge de lecture de Larkeo

    Il était pas trop ambitieux, juste original et rigolo comme j'aime. 6 livres en une année (fastoche ! j'en suis à plus de 30) avec pour contrainte que le titre contienne une couleur ou un prénom par exemple. Donc comme chaque année avant un défi, j'ai sagement listé les livres qui  conviendraient. J'ai commencé par Chercher le vent, un choc, une tuerie, un délice...
    Et puis comme je suis pas la reine du respect des règles, ben bien sûr, ça a fini un peu freestyle n'importe quoi... A la fin du premier, j'ai eu envie de lire celui-là, là, pas un autre et surtout pas celui sur ma liste de challenge... and so on... et voila comment on rate le challenge : il me manque le livre avec une couleur dans le titre !

     

    Mais j'ai essayé regardez :

     

    1. Un livre avec une couleur dans le titre
    Aucun, donc... même en trichant...

    2. Un livre avec un nom d'animal dans le titre
    Monkey Love
    Insecte

    3. Un livre avec un prénom dans le titre
    La stratégie Ender
    Persuading Annie

    4. Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre
    Désert
    Mails du Sri Lanka

    5. Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre
    Les Neiges de l'exil
    Chercher le vent

    6. Un livre avec un nom de plante dans le titre
    Plum lovin' (plum c'est "prune", ça marche ??)

     

    Bon, en 2009 on lit quoi ?

  • Si c’est la pire il suffit d’une fois

    Le truc sympa avec les vacances de Noël en famille, outre le fait qu’on passe des heures à table à manger des trucs fabulous, c’est que je passe des heures devant la télé avec mes sœurs à regarder des crétineries. Au top du top se trouvent les séries de l’âge d’or d’AB production.

    helene_et_les_garcons.jpgJ’ai regardé je ne sais combien d’épisodes d’Hélène et les Garçons (au point de limite connaître le nom de tous les techniciens au générique…) piquant des crises de fou rire à la simple vue des tenues de Cricri d’amour, attifé de ridicules chemises à motifs créées sans nul doute par l’association des ophtalmos de France. H & the boys, c’est un monde magique où les négations ne sont jamais éludées ("tu n'es vraiment pas raisonnable..."), les insultes les plus virulentes sont « crétin » et « quel imbécile ! » Un univers fabuleux où l’avortement n’existe pas, où les filles véhiculent de beaux préceptes de vie « mais tu comprends, c’est un homme c’est dans sa nature de me tromper » On croise aussi un toulousain qui parle comme un marseillais et utilise le mot fada toutes les 2 phrases.

    Bref, chez les cuicui petits bisounours, le mal, ça n'existe pas, la drogue, ça n'existe pas vraiment et surtout c'est très très mal. Donc le jour où mister Cricri d'amour tombe dans cet horrible engrenage, de longues discussions philosophiques à en faire pipi dans sa culotte nous sont offertes à la table de chez Alfredo. Nicolas très préoccupé, s'épanche auprès d'Hélène, naïve entre toutes, qui pense que c'est trop rapide, Cricri n'a pas eu le temps de s'habituer. Mais Nico s'y connaît, lui, il sait que certaines drogues sont plus dures que d'autres et que "Si c’est la pire, il suffit d’une fois"

    Au gré des rocambolesques aventures de Christian le junkie, on a donc droit à de multiples poncifs et autres vérités vraies qui touchent le coeur en plein milieu et expliquent à la jeunesse française quel chemin emprunter. Florilège :

    C’est pas toi qui me parles en ce moment, c’est la drogue !

    Ces types-là [les dealers NDLR] sont vraiment des assasins...

     

    Ca rend fou, la drogue !

    La drogue ça n’a jamais aidé personne.

    L’herbe c’est le passeport pour passer à autre chose...