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Blog me tender - Page 91

  • Génial mon c...

    Ce truc, c'est un peu l'hallu totale pour tout vous dire. Je pense que je vais être la 38.000.000ème à en parler mais c'est quand même un peu énormissime. Figurez-vous qu'au début, j'avais pas trop réagi des proportions que ça allait prendre. C'était comme tous les liens qu'on m'envoie ou trucs rigolos sur lesquels je tombe au hasard de mes pérégrinations .

     

     

     

    Donc, au début, on est samedi 30 août et je reçois un lien « hilarant ce truc » Je suis chez moi avec une copine, on ouvre le lien et… comment décrire notre état ?... Ben on rigole pendant plus d'une minute. On se repasse le truc, on se moque à mort et on passe à autre chose.

    Sauf que c'est pas fini. Le lendemain, je suis invitée pour déj et paf… on rediscute de cette merveille de l'art des eighties [mais sauf que c'est produit dans les 2000's]. Je me moque à nouveau à mort : des images, des paroles, du style. Je suis pas du tout une pro mais limite je me moquerais bien des créateurs pour le coup. Bon, on a des trucs à faire et à raconter, on oublie un peu mais voici qu'en fin d'aprem, je m'aperçois que la musique est dans ma tête.

    Lundi, c'est la rentrée pour certaines et au programme, il y a une diffusion des images incriminées depuis samedi. Et là, c'est un petit peu la catastrophe. La chanson me revient dans la tête force 12 et vient même remplacer la merde que j'avais entendue en venant au boulot. (un truc de pseudo R n' B miteux qui parle de fleurs dans ton jardin et de main sur ton p'tit cul) Je commence à m'inquiéter très sérieusement pour tout dire. Ce truc est tenace.

    Mardi, TOUTE la journée, je continue à tourner en boucle les 3 mêmes phrases débiles, sur le même air débile. Je suis pas aidée vue que je suis harcelée de toutes parts : via notes et commentaires de blog, mail, sms…

    Aujourd'hui, ça fait 5 jours que j'ai découvert les pubs nulles de la fédération française d'équitation. Ça fait 5 jours que je chante « le cheval c'est trop génial » sur l'air des Daltons de Joe Dassin.

     

     

     

    C'est plus tenable.
    Il faut faire quelque chose.

     

    Après moult réflexions j'ai trouvé un début de solution :

    je partage ce fléau.

    Enjoy !

     

  • Myope

    Myope, oui, mais pas au point de ne pas pouvoir passer une journée sans lunettes. Porter des lunettes ne me dérange pas du tout mais certains jours, j'ai envie de rester sans. Comme par exemple les jours où il fait trop chaud et que les lunettes vont glisser sur mon nez.

    Or, je n'ai pas droit aux lentilles. Alors forcément, un jour sans lunettes = un jour comme une taupe.

    Bon, pas au point de dire "pardon Madame" à la poubelle que je viens de heurter. Mais au point de ne le rendre compte que c'est à moi que le touriste, là, fait signe pour obtenir de l'aide. Les jours de taupe, je serais probablement capable de passer à côté de ma mère sans faire gaffe.

    Parce que la particularité de mes jours taupe c'est que je finis par m'extraire du monde. Puisque mon horizon est flou et que je ne peux pas vraiment faire le point,  je rêvasse, je ne fixe rien en particulier. Je marche le nez au vent.

    Mais comment les autres peuvent-ils le savoir ? Eh bien ils ne peuvent pas, tout simplement. Comment alors ne pas comprendre le touriste qui me prend pour une pimbêche ? Ou le voisin qui se vexe parce que j'ai acheté des oranges en même temps que lui sans le saluer ?

    Le plus gênant, je crois, c'est cette fois où je souriais aux anges en écoutant ma musique. J'ai croisé un monsieur fort laid qui était persuadé que je répondais à ses oeillades appréciatives alors que je ne l'avais pas vu en réalité et qui m'a élégamment traitée de salope quand je l'ai croisé sans un regard...

     

     

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  • La rentrée

    La rentrée pour moi, bien plus que la nouvelle année, a toujours été synonyme de renouveau, de début d'un nouveau cycle, de mise à plat... Je me sens toujours fourmiller à ce moment du calendrier.

    J'obéis donc avec plaisir à la douce de l'ouest et lui raconte quels sont mes projets et petites joies de la rentrée :

     

    - acheter des cahiers et des stylo tout neufs. J'ai trouvé le cartable, il faut désormais le remplir.

    - aller au cinéma, déserté depuis fin juillet. J'ai une tonne d'envies au vu des affiches en ce moment.

    - me poser un peu chez moi. Je me demande quand j'ai passé 2 soirées d'affilée chez moi pour la dernière fois.

    - continuer à me maîtriser au boulot tout en y mettant le cirque mine de rien.

    - le MBC de Toulouse qui arrive à grands pas...

    - trouver une activité sportive hebdo et idéalement une personne qui y viendrait avec moi pour rester motivée.

    - organiser la visite ou les retrouvailles avec des cops que j'aime et que j'ai pas vues depuis longtemps.

    - retrouver mon petit pélican

    - regarder évoluer avec un soupir d'anticipation des histoires un peu plus neuves

    - penser à mon prochain week-end abroad pour pas trop être triste de son départ

    - avoir délicieusement peur de retourner à l'école

    - aimer rentrer à pied à la maison en souriant et chantonnant

     

    profiter sans arrières pensées d'un emploi du temps un peu chargé, d'une vie un peu cahotique, d'une désorganisation effrénée... tout ceci finira par se calmer, c'est évident, l'angoisse reviendra peut-être d'ailleurs si ça se calme vraiment trop... ou pas ?

    aujourd'hui, c'est rempli de gens qui me sourient et me semblent apprécier ma compagnie, c'est largement réciproque et je crois que c'est juste bon.

  • Jusqu'au jour où...

    J'ai tendance à pardonner beaucoup. Énormément même. Aux gens qui comptent.

    Je passe aussi l'éponge. Sans état d'âme. Sur nombre de coups tordus qui me sont infligés par des inconnus.
    Voire des gens que je n'aime pas spécialement.
    Et même que ce n'est pas un effort.

    Et même que ça ne me ronge pas.

    Parce que c'est naturel.



    Jusqu'au jour où…

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    Jusqu'au jour où c'est la fois de trop.

     

     

    Jusqu'au jour où je considère que cette fois-ci, ce n'est pas par inadvertance ou blague ou erreur qu'on m'a blessée.



    Jusqu'au jour où je me sens trahie.



    Et à partir de ce jour, je deviens un monstre de méchanceté et d'insensiblerie (je n'ai pas vérifié mais je crois que ce mot n'existe pas, Paris…) et ne laisse PLUS RIEN passer.


    A partir de ce jour, je tape dès que je peux. Idéalement, là où ça fait mal.


    Je deviens une sorte de pourriture qui espère que l'autre souffrira autant que sa trahison l'a fait souffrir.


    Et je ne pardonne rien.


    Et je ne reviens jamais sur ma décision...

     

    Aujourd'hui, je sais que c'est pas le plus mieux à faire
    Alors je tente de dire "stop" ou "aïe" aussi tôt que possible.
    Pour ne plus me laisser envahir (ou aussi peu que possible) par l'envie de rendre coup pour coup.

    Ne plus faire cadeau de mon énergie à des gens qui n'en valent pas ou plus la peine.

     

    Rester en colère,
    c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un ;
    c'est vous qui vous brûlez.
    Bouddha