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Blog me tender - Page 92

  • Voila voila voila

    c'est fini

    pas envie que ce soit fini. à un point peu imaginable.

    c'était bien, comme chaque fois cette année avec elle.

    je m'en étais pas rendu compte avant hier soir.

    quand j'y pense, elle est synonyme de toutes mes vacances de 2008.

     

    en même temps, je me dis que ouf c'est fini.

    comme chaque fois, on garde le sourire très grand. on rit même. on fait la maligne.

    mais on voudrait crier très fort que ça fait mal . très. trop ?

    que s'il vous plaît merci on aimerait bien qu'ils cessent d'appuyer si fort .

    où c'est pas encore cicatrisé voire là où c'est béant.

     

    c'est fini et me revoila face à mes bonnes vieilles habitudes pourries.

    en plus il fait trèèès froid.

    genre presque 15 degrés de moins que là d'où je reviens.

    du coup je fais comment pour exhiber mon bronzage demain au boulot ?

     

    et puis c'est bientôt la rentrée et j'ai toujours pas acheté mon cartable !

    bon bref, une note de rentrée nimportequoitesque.

    mais fallait bien que je trouve une raison pour retarder l'heure d'aller me coucher.

     

    Je veux retourner là-bas.......

    amalfi.jpg

    PS : mais ça va pas bien de continuer à mettre vos blogs à jour quand je pars en vacances ? je vais JAMAIS pouvoir rattraper mon retard, je vous préviens déjà !

  • J'aime... J'aime pas

    J'aime le bruit de la neige qui tombe et du tonnerre qui gronde et celui de la pluie qui bat sur le carreau aussi...
    Mais j'aime pas les égouts qui débordent et les flaques d'eau sale sur les trottoirs de Paris.

    J'aime pas le stress, les maux de ventre, les palpitations qui m'assaillent à cause de ma timidité quand je dois faire quelque chose de nouveau…
    Mais j'adore l'excitation qui s'empare de moi à l'idée de vivre quelque chose que j'attendais impatiemment.

    J'aime me poser quelques instants sur ce que je suis et me sentir fière des choix imparfaits que j'ai pu faire et des gens merveilleux dont je m'entoure en « grandissant »…
    Mais j'ai horreur des gens lymphatiques qui me font sentir hystérique alors que je suis juste énergique.

    J'aime pas devoir subir les formalités à l'aéroport qui rallongent chaque voyage d'au moins une heure et demie...
    Mais je chéris le sentiment de partir à l'aventure qui accompagne chaque voyage en train depuis que je suis toute petite.

    J'aime : "petrichor", traîner dans les papeteries, boire des litres de thé, sentir les livres avant de les acheter, les pois chiches, apprendre des langues nouvelles...
    Mais je déteste les minauderies surtout quand c'est le mode de communication naturel de la fille.

    J'aime pas : le mouton, les gens qui me bousculent dans la rue, les chaussures neuves, courir, les boîtes de kleenex vides, Marion Cotillard...
    Mais je me délecte de l'odeur du pain tout chaud et de la sensation de tiédeur de la croûte sur ma paume.

     

    J'aime quand le dimanche il fait grisouille, que le bout de mon nez et de mes doigts est tout froid, que je suis emmitouflée dans un plaid tout doux, que du thé refroidit lentement à portée de main, que je sens encore le savon et mes cheveux humides sur ma nuque et que je suis plongée dans un livre de plus de 400 pages.

     

     

    Discover Zazie!
    "j'aime assez quand tu aimes aussi"
  • Wanted

    wanted.jpgWesley Gibson, c'est le looser atomique. Celui dont on se dit qu'il n'est pas si laid et qu'il ne devait pas être si mauvais en classe mais qui vivote dans un boulot un peu pourri, avec une chef qui profite de sa faiblesse, une chérie plutôt jolie mais qui le trompe avec son meilleur pote… Bref, Wesley Gibson, c'est un peu le syndrome du gentil basset maladroit qu'on peut martyriser à souhait.

    Et un jour, le looser atomique croise Fox, la bombasse atomique incarnée par la Jolie. Après quelques minutes de péripéties en sa compagnie, il découvre qu'en fait, il n'est peut-être pas si looser que ça…. Voire même, il serait un homme hors du commun.

    Visuellement, j'ai trouvé ce film à tomber. Bien sûr, il y a une tonne d'effets spéciaux puisque c'est un film d'action qui bouge beaucoup et met en scène des personnages hors du commun. Mais, ô joie, pas une seule fois je ne suis sortie du film pour me dire « Oh mais non, c'est trop gros là… » C'est très beau, très bien fait, les décors très bien choisis, l'ambiance musicale tout à fait adaptée.

    Pour le reste, je ne demande pas à ce type d'histoire d'être possible, juste d'être plausible. (J'accepte par exemple sans complexe l'idée que les X Men existent tant que l'histoire autour tient la route.) Et ici, c'est le cas. Alors certes, le scénario ne va pas révolutionner le monde. C'est simple et basique, les quelques rebondissements sont parfois même prévisibles mais c'est très efficace et tout ceci respecte parfaitement les codes du genre.

    Verdict : J'ai vraiment passé un très bon moment sur mon siège de ciné. J'ai même trouvé Angelina Jolie pas mal… c'est vous dire…

     

  • Européenne

    Une chaleur tout à fait tropicale !
    Du coup, mal aux jambes à partir de 14h, recherche d'ombre, étalage sur le gazon devant la cathédrale, pause frites ou hydratation toutes les 2 heures... et surtout, mort prématurée le soir qui a obligé notre hôte à nous amener au lit assez tôt !

    L'Atomium sous le soleil au zénith.
    Éblouissant de lumière, un peu labyrinthique et plein de mystères, ce monument s'escalatore ou s'escalier. C'est son demi-siècle cette année alors il fait un peu le malin, vous vous doutez !

    La boutique de Tintin.
    Bon moi je le déteste, ce débile à houppette, il a l'air d'un crétin je trouve (les personnages secondaires sont bien mieux réussis) mais j'étais accompagnée d'une sorte de fan. Alors arrêt obligé.

    La Grand-Place 68 fois.
    Volontairement ou non, nos pas revenaient régulièrement vers la Grand Place. La première fois que je l'ai vue, il y a quelques années déjà, je pensais que ça allait être chargé. Mais en fait non. C'est inexplicable mais tous ces bâtiments s'harmonisent à merveille.

    Un hôte absolument parfait.
    Qui explique où se trouve la rue des Pitas, nous entraîne manger des croustillons, raconte 1001 anecdotes, s'assure qu'on ne manque pas de bière, a l'air de bien aimer sa ville et la partage très généreusement.

    Des expériences culinaires bigarrées.
    Les frites bien sûr mais surtout la sauce samouraï. Et puis les croustillons qu'on trouve à la foire. Ou encore les gaufres de Bruxelles ou de Liège. Miam la pâte à tartiner au speculoos. On n'a pas tenté la mitraillette en revanche.

    Plein de pensées et de souvenirs aussi. D'avant, mais aussi pour plus tard...
    Les noms de rues poétiques ou loufoques, les speculoos, les cartes postales, les gaufres, le métro Louise, des restes de murs d'enceinte, des supporters d'Anderlecht, la ligne rouge du métro, la Halle devenue bar, le guide laissé à la maison, les façades disséminées, le musée qui va fermer, les églises fraiches...

    De la fatigue heureuse pour 3 jours.
    Après une journée de 22h dont la moitié passée à marcher sous la canicule, difficile de se contenter de 6 heures de sommeil (je crois ? j'ai pas regardé l'heure) et de repartir illico en goguette le lendemain. D'un autre côté, ça fabrique des sourires pour quelques jours !
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