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  • Le Prince Charmant vs Sarah Connor

    Allez, plein de questions sont soulevées par mon début de discussion avec stephen à la suite de "j'ai froid". Alors je vais en faire direct une note, pas un truc vindicatif, pas une réponse règlement de compte à qui que ce soit même si je me dois de reprendre une de tes remarques, stephen ! Il s'agit juste de montrer qu'à mon sens, pour nous aussi, c'est loin d'être toujours simple de savoir ce qu'on peut faire ou ce qu'on attend de nous...

    Pour schématiser à mort, je dirais que ma génération est à la fois l'héritière de siècles de soumission de la femme au désir de l'homme et dépositaire du trésor finalement assez nouveau (et arraché de haute lutte par nos mères) qu'est l'égalité entre la femme et l'homme. Je crois qu'à un certain degré, nous sommes toutes un peu tiraillées entre les images d'Epinal ancestrales de compte de fées qui ont été mine de rien instillées dans notre subconscient façon le prince charmant existe, il est grand-beau-et-fort, il nous protègera contre tous les dangers et les grandes théories d'émancipation de la Femme qui doit être capable de gérer tout toute seule et ne doit surtout pas laisser son amoureux prendre le contrôle de sa vie.
    Alors c'est vrai, partant de cet embrouillamini qui remplit notre cerveau, je crois qu'on peut affirmer que nous sommes parfois déroutantes. Moi la première, j'ai tendance à espérer que l'Homme de mes rêves va se charger de tout le boulot de séduction et me faire vibrer comme dans les films de fille vus 35.000 fois et qui me font quand même pleurer. Et en même temps, j'ai tendance aussi à bousculer parfois les choses parce que je me dis que, quand même, c'est le 21ème siècle... une femme doit bien pouvoir exprimer ses désirs sans passer pour une hystérique ?! Et je crois qu'aucune des deux solutions n'est parfaitement viable. Parce que je sais qu'au 21ème siècle justement, l'Autre aimerait probablement jouer le Prince Charmant mais qu'il sera parfois aussi ennuyé que moi pour savoir qui doit faire le premier pas ou si je serais choquée qu'il suggère que je me charge de faire le repassage...
    Seulement les hommes ne sont pas toujours très clairs non plus quant au degré d'émancipation qu'ils acceptent quand il s'agit de leur femme... Et nous y voila : comment fait-on pour se retrouver dans ce que, eux, ils attendent de nous ? Parce que quand même, nous sommes en présence de personnes
    capables de dire tout et son contraire...

    Capables d'expliquer combien c'est normal que les femmes travaillent mais que ce serait bien que la leur ne travaille qu'à mi-temps (voire pas du tout) pour s'occuper de leur famille nombreuse.  
    Capables de dire que c'est insupportable, les femmes qui ne prennent aucune décision et laissent l'homme tout gérer mais qui demandent ensuite, jour après jour, "on fait quoi ce soir ?" ou "choisis, toi, ça m'est égal à moi..."
    Capables d'expliquer que pour faire savoir à l'autre qu'on a envie de lui, il faut dire tout simplement "toi. moi. lit" mais que ce serait bien que les rapports de séduction permettent à l'homme de savoir que c'est lui qui a de la testostérone dans les veines
    Capables de dire à quel point c'est lamentable de voir que leurs potes ne savent même pas se faire cuire un oeuf mais pas foutus de retenir que non, les soutiens-gorge en soie à 483 euro le bonnet, ça ne se lave pas à la même température que les torchons
    Capables d'expliquer qu'ils n'aiment pas les filles qui pleurnichent sans cesse mais de vous reprocher ensuite de ne pas assez montrer vos faiblesses

  • J'ai froid

    Je vous l'avais promise, voici ma note sur les cruches qui croient qu'en disant "j'ai froid" elles vont faire comprendre à monsieur qu'elles ont envie de lui. Pour re-situer un peu le propos, il se trouve que je suis en ce moment stationnée au carrefour des fanfaronnades les plus diverses. Ca fait croire à tout va que ça vit 10.598.743 histoires par semaine, ça raconte la dernière soirée en galante compagnie, ça explique comment c'est bien d'être libre comme l'air parce que ça peut draguer tout ce qui bouge... Bref, hommes ou femmes, tous semblent vivre des aventures top délirantes. Je suis donc comme une entomolgiste en pleine observation de populations d'insectes ma foi fort drôles s'ils ne sont pas toujours passionnants... Et je leur pique donc très régulièrement des idées de notes pour ici ! Dernièrement, ont notamment été abordées par mes cobayes : les techniques pour faire comprendre à monsieur que oui, on a envie mais que bon, on aurait préféré qu'il comprenne sans sous-titre.

    Revenons donc à nos moutongs (ou nos fourmis c'est selon...) et abordons sans plus tarder le coeur du problème : En disant "j'ai froid" la cruche pense que le beau gosse va au minimum lui proposer sa veste, elle va ainsi pouvoir faire la coquette, éventuellement lui parler de la douce fragrance qui vient juste de l'envelopper... bref, elle va lui faire les yeux doux. Théoriquement, elle a déjà lancé des signaux. PLEIN de signaux si elle en est réduite à un pathétique "j'ai froid". Elle a par exemple négligemment trébuché en entrant au resto, elle a lourdement insisté pour goûter tous les plats de monsieur, elle a tenté de le lancer sur le sujet de "comment tu fais, toi, quand tu veux conclure?", quand il l'a appelée pour lui donner rendez-vous, elle a demandé en rigolant mais pas trop si c'était un resto entre copains, elle a eu plein de fois des poussières dans les yeux, elle lui a enlevé 10.000 fils imaginaires sur son épaule, elle a ri très (trop?) fort à ses blagues pas du tout drôles, elle lui a demandé s'il souhaitait voir ses estampes japonaises, elle a eu atrocement peur de ce bruit bizarre  ("sisi y a eu un bruit je t'assure...) "dis ça t'ennuie pas si je me colle à toi, du coup?"...
    Et visiblement, rien n'a fonctionné... Et bon... si rien de tout ça n'a fonctionné... eh bien j'ai bien peur que le "j'ai froid" de fin de soirée ne donne rien de plus qu'une bisette sur la joue...
    Moi je crois que les filles, ça se fatigue beaucoup pour rien. Parce que par définition, le monsieur est obtus voire lâche. (eh oh, c'est chez moi cic, je fais la féministe hystérique à deux balles si je veux d'abord !) Donc au bout d'un moment, il faut changer de méthode... A mon sens, il y a plus direct et plus simple pour lui dire qu'on a envie de lui que de faire la cruchotte minaudeuse ! (non, pas le coup du dernier verre...)

    medium_froid.jpg

    Comme je l'indiquais ci-dessus, quand on est une fille intéressée, il y a plus direct et plus simple... Oui, y a beaucoup plus simple, même si au moins aussi peu efficace que le célèbre "j'ai froid" et Zazie le dit bien mieux que je ne saurais le faire donc je la cite :

    "Etre amoureuse ou ne pas l'être.
    Telle est la question.
    Ne rien lui dire, laisser paraître.
    Allons, allons.
    Y a pas de temps à perdre...
    Après tout, les garçons n'ont pas le monopole
    De la déclaration. (C'est pas qu'ils n'en ont pas le monopole, c'est qu'ils doivent être restés un peu homme des cavernes et préférer l'attente du gibier à sa capture...)
    Je porte aussi bien que lui l'alcool
    Et le pantalon.
    Y a pas de temps à perdre.
    Y a pas de temps à perdre.
    Si j'ai ça dans le sang.
    Je vais pas perdre mon temps...
    Je le dirai comme un homme
    Avec des excès de vitesse
    Avec des mots déplacés comme
    Des mains au fesses.   (Pas besoin d'être aussi directe bien sûr... Je pense que certains pourraient s'effaroucher de telles techniques d'approche...)

    J'ai pas de temps à perdre
    J'ai pas de temps à perdre.
    Si c'est comme ça...
    je m'en vais le crier sur les toits.
    Je t'aime.
    Même si ce n'est pas sûr que toi
    Tu m'aimes.
    Moi je suis fou de toi.
    Moi je suis fou de toi.
    Mais toi.
    Toi tu te fous de moi... "

  • Guide d'achat

    Bon allez, pour contenter les personnes qui ne tombent ici que pour ça, des Pop Tarts (et je les comprends, c'est juste délicieux ces petits biscuits chimiques...) on peut en acheter à Paris. Pour ça, faut se rendre par exemple à l'épicerie anglaise. Elle se trouve dans le 10ème arrondissement et a cet avantage pour ceux qui ne vivraient pas en région parisienne -et n'en déplaise à certains, ils sont trèèèèès nombreux- qu'elle propose même de la vente par correspondance sur son site !!! (non, acheter sur Internet, ce n'est pas dangereux. nous sommes au 21ème siècle !!!!)

    Sinon, je n'y suis jamais entrée mais il y a aussi Thanksgiving qui affirme sur son site qu'il commercialise plein de produits US... et on peut ainsi en profiter pour faire une balade dans ce si joli quartier qu'est Saint-Paul où se trouve notamment mon magasin de colliers préféré.

    Et moi, l'endroit où je me les procure (je vous le dis parce que certains de mes fans parisiens rêvent peut-être de me rencontrer ou mieux, de calquer leur vie sur la mienne...) chez The Real Mc Coy, une petite épicerie super chou, dans laquelle t'as intérêt de parler un peu d'angliche parce que c'est pas le cas des vendeurs et qui se trouve tout au bout de la rue de Grenelle (c'est-à-dire pas côté rue du Four mais côté Invalides, flemme de chercher l'adresse exacte.)

    medium_pop.jpg

    Petit NB : j'ai classé ça dans ba trip parce que je me dis que finalement, je vous fais une sorte de petit guide là, non ? Je vais réfléchir à continuer de vous procurer mes bonnes adresses pour vous permettre de vous rapprocher de la perfection en vivant comme moi... 

  • C'est drôle...

    Drôle comme on n'est pas ce que les autres perçoivent
    Drôle comme on ne se voit pas comme les autres nous perçoivent
    Drôle comme on reproche aux autres de s'en tenir aux apparences alors qu'on fait de même
    Drôle comme on comprend des choses que les autres ne pensaient pas
    Drôle comme on entend les autres mais comme on ne les écoute pas
    Drôle comme on n'accepte l'autre que tant qu'il nous renvoie ce dont on a envie

    Et le plus drôle dans tout ça, c'est que ça me rend triste à en pleurer mais que je continue à rire, à rire très fort, à rire de plus en plus fort...

    Parce que je crois que les autres ne m'imaginent pas en train de pleurer
    Parce que je crois que si je commence à pleurer, je ne m'arrêterai plus avant des mois
    Parce que je crois que je ne suis pas sûre qu'il y aurait quelqu'un pour me consoler
    Parce que je crois que pleurer c'est ne rien construire
        
    Mais surtout parce que je ne peux pas m'empêcher de croire envers et contre tout, que demain sera plus beau...