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  • Blush or not ?

    Le métro, le train de banlieue, le RER... on ne peut pas dire qu'il s'agisse là de moyens de transport très doux. Ca cahote, ça bougeotte, ça ballotte... écrire y est assez compliqué alors ne parlons pas de se maquiller ! Et pourtant, nombre de membres de la gent féminine se risquent à cet exercice.

    medium_maquillage.jpgCommençons par tout de suite évacuer mon côté mère la vertu : le maquillage dans le métro, c'est pas possible parce que je considère que se maquiller, c'est un geste intime dont je ne fais pas profiter la tripotée de voyageurs qui partagent ma rame...  Pas envie que tout le monde sache si j'ouvre la bouche ou non en appliquant mon mascara, pas super enthousiaste à l'idée d'étaler le contenu de ma trousse à maquillage devant mes voisins qui font la gueule parce qu'ils vont au boulot. Bref, je sors de chez moi maquillée ou je fais une croix pour la journée.

    Je reste cependant baba d'admiration devant la dextérité de celles qui se peinturlurent tranquillou au milieu du chaos des transports. Bousculées par le voisin qui sort, le freinage intempestif du train, le virage un peu brusque... elles font à peine une pause. Certaines semblent même être sur pilote automatique, levant le crayon pile une fraction de seconde avant l'arrivée à la station. Pas de débordement, le trait est sûr, sans bavure. Elles enchaînent fond de teint, poudre, eye liner... et à la fin, le résultat même s'il ne correspond pas toujours exactement aux couleurs que moi, j'arborerais, est impeccable. Chapeau bas !

  • L'ami de la famille

    medium_ami.jpgElle est aussi belle et divine qu'il est laid et malfaisant. Et il va tomber amoureux d'elle.
    Au départ, ça fait un peu synopsis de la Belle et la Bête mais ce film est tout simplement autre chose. Dans une ville d'Italie, Geremia, un usurier richissime mais dont la vie est un ratage complet va aider les parents de la beauté locale pour qu'ils puissent lui payer un mariage digne de ce nom. Le laid est également mesquin : il dépense aussi peu que possible, vole tout ce qui lui passe sous la main, vit dans un appartement tout décati en compagnie de sa mère malade. Elle, elle vit dans son temps, elle est lumineuse mais très lucide sur ce qu'est son avenir.

    Tous les deux vont se croiser et leur vie va en être bouleversée. Pour le pire ou le meilleur ?

    Ce qui m'a plu dans ce film, c'est que tout semble petit et mesquin : les lieux, les couleurs, les personnages... On dirait que Geremia déteint sur tout ce qui l'entoure. Et puis soudain, Rosalba apparaît et le rythme change, la lenteur disparaît, les sentiments se font plus violents, plus tranchés. La mesquinerie cède le pas à la cruauté, la mélancolie devient désespoir. 
    C'est sûrement difficile à croire mais ce film est assez drôle malgré l'ambiance sombre et désespérée qui s'en dégage. Le personnage de l'usurier est très très bien interprêté et hyper crédible mais il n'en reste pas moins totalement risible. C'est donc un film déroutant. L'histoire est originale et les acteurs m'ont emballée. Je vais d'ailleurs tenter de voir A casa Nostra pour voir si Laura Chiatti est aussi fabuleuse dans toutes ses apparitions ou si c'est juste ce rôle qui l'a sublimée.

  • "c'est un problème de hardware...

    ... va falloir faire jouer la garantie constructeur"

    medium_ordi.2.jpg

    C'est par cette magnifique phrase que le petit c... de chez le marchand d'ordinateur a ruiné ma journée...

    D'abord parce que je n'ai rien compris à ce qu'il m'a dit. Ensuite parce que j'ai senti que ça voulait dire : "non, tu n'auras pas ton ordinateur avant un petit moment...."
    Tout avait mal commencé entre nous de toute façon. Les personnes ne disposant pas d'un chromosome Y partent perdantes quand il s'agit de parler d'informatique à un mec. Je m'étais pourtant préparée psychologiquement à la confrontation mais je savais que le combat ba vs. SAV n'était pas gagné d'avance. Alors j'avais subi une préparation physique (ingurgitation de nougatine toute la journée pour nourrir les neurones) autant que mentale (bon là, je vais être honnête, y en a pas eu) pour être au top de ma forme.

    Extrait du dialogue :
    "Mon ordinateur ne s'allume plus, dit ba. Enfin, ajoute-t-elle, je peux le mettre sous tension, il s'allume mais rien ne se charge. Il me propose de choisir entre démarrage sans erreur et l'autre puis semble fonctionner dans le vide.
    Aucune question, aucun regard, il enlève illico la batterie genre je vais sauver la damoiselle en détresse. Sauf que j'avais déjà fait ça et que je le lui explique sans pour autant obtenir une réponse...
    - Mais est-ce qu'on finit par arriver dans le menu ? m'interroge-t-il soudain.
    - Non, c'est ce que j'essayais de vous expliquer : on dirait que ça charge sans fin.
    Cruchotte que je suis, j'étais partie du principe que je ne saurais pas bien m'exprimer et avais pris soin de choisir mes mots. Mais j'avais surestimé le SAV -man, il ne comprend pas le sens de "mettre sous tension" visiblement.
    - Oui non mais pour moi "ça s'allume pas" c'est pas ça que ça veut dire, hein...
    Il trafique je sais pas quoi quelques minutes (qui me paraissent trois heures) puis me dit :
    C'est un problème de hardware, va falloir faire jouer la garantie constructeur.
    - C'est-à-dire ?
    - Ben vous appelez le SAV du constructeur pour qu'ils viennent réparer votre ordinateur.
    - Ah ? Et je lui dis quoi ?
    Là, il me regarde comme si j'étais déficiente mentale.
    - Ben que vous avez écran bleu et que la restauration est impossible ?
    Je préfère ne pas lui préciser que je ne comprends rien parce que je sens bien qu'il est déjà en train d'écrire dans sa tête une note de blog ou pire, qu'il s'imagine déjà comment il va trop flamber ce soir à raconter cette anecdote à ses potes...
    - Ah ?
    - Oui, dites-leur que vous êtes déjà passé au SAV..."

     J'ai hâte d'être à demain et d'appeler le SAV du constructeur si vous saviez....

     

  • Almost done

    medium_exam.jpgLa première session est presque terminée. Il me reste deux oraux : un auquel je ne me rendrai pas pour cause de copie blanche à l'écrit, un que j'espère réussir aussi bien que j'ai réussi l'écrit (je vais me porter la poisse à dire un truc pareil mais je crois qu'à l'écrit, je vais récolter plus de la moyenne) C'était vraiment marathonesque cette année : en tout, j'aurais dû passer 19 écrits + 7 oraux. En pratique, je n'ai réussi à assister qu'à 15 écrits et ne me serai rendue qu'à 3 oraux pour cause d'écrits copie blanchesques....

    Et c'est une nouveauté pour moi, les copies blanches. D'habitude, je parviens à blablater un peu sur les textes donnés même quand je n'ai pas encore ouvert le cours mais là, cette bande de vilains pourris n'a prévu que des essays. Et l'essay, c'est la mort de l'étudiant qui n'a rien foutu. Impossible de créer des connaissances à partir d'un simple thème de réflexion. Comment voulez-vous que je parle de l'enfance dans l'oeuvre d'Henry James quand je n'ai pas même acheté le livre au programme ?

    Certaines notes sont déjà tombées. A part un joli 11.5 en traduction que j'avais baclée pour cause de réunion pas possible à déplacer, j'ai pris de bien sales notes quand même... On voit bien que, contrairement aux autres années, je n'avais pas eu le temps de même survoler les cours. Pour tout dire, je n'ai pas encore commencé les 2/3 des matières. Mais ce n'est pas grave : session 2, me voila !