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  • Qui ne saute pas n'est pas toulou-saing !

    613fb8b7fab708f4241a1295dd2c5008.jpgAlors que dire sur le ballon bocal* ?

     

    D'abord, que je n'ai vu que deux matchs entiers dans ma vie.
    Et que je n'ai été sérieuse pendant aucun des deux.
    Et que je ne connais pas grand chose aux règles.

    Ensuite que c'est difficile, quand on est une femme sans acceng comme moi, d'affirmer qu'on n'aime pas tellement le rugby. Soit parce que les gens ne nous croient pas "oui bien sûr, tu vas me faire croire que tu n'as jamais été regarder un match place du Cap' ..." soit parce que les gens veulent tout de suite t'expliquer comment, en fait, c'est tellement bieng, le rrruby... (à lire avé l'acceng)

    Aussi, que pour moi, c'est beaucoup beaucoup des souvenirs : des lundi matin au lycée pendant lesquels mes potes débriefaient sur le match du week-end alors que j'avais rien regardé, des samedi aprem à entendre en fond sonore l'accent chantant des commentateurs sur france2, des représentations de théâtre désertes à cause de la finale qui a lieu le même soir, des courses au supermarché interrompue par la voix de l'hotesse qui annonce "nous informons notre aimable clientèle que leStade mène actuellement 46 à 2 ", l'impression de passer à côté d'une grande partie de la culture de tout bon toulousaing qui se respecte...

    Enfin, que (comme pour à peu près toutes les positions absolutistes que je prends) je ne déteste pas le rugby aussi fort que je l'affirme : par amour (au sens pas forcément amoureux du terme), je suis capable de regarder du rugby. Sans problème. Et paradoxalement, si je m'intéresse si peu au rugby que je suis pas du tout les résultats, je suis toujours fière que le Stade arrive loin dans les phases finales, et je me sens super toulousaine quand, comme la semaine dernière, on écrase le stade français...

     

    * cette expression est entièrement sous copyright de mini-je-lis-tranquillou-un-verre-de-thé-à-la-menthe-dans-une-main  

  • le petit chemin...

    Oui, le rugby est dans les tuyaux mais je devais immédiatement partager avec vous une information de la plus haute importance :

    De la porte de mon bureau à celle de mon immeuble, en passant par les bords de Seine (que mamma mia c'est beau comme pas permis cette ville !) eh bien il y a 1h08 de marche à pied en chantant à tue tête.

    39d9312e604e849a371974e408c787f3.jpgJe pense qu'il était primordial que vous le sachiez ! 

  • Y a d'la joie...

    Je suis pas cyclothymique mais presque. Donc, même quand ça va pas bien, y a tout plein de petites choses qui font battre mon coeur plus vite et papillonner mon ventre.

    Et comme y a pas de raison de ressasser toujours les mêmes trucs pas gais, tentons de voir les jolis moments que ces derniers jours m'ont apportés :

    - Les premières plantes dans mon nouveau chez moi :
    C'est pas tant les fleurs ni le fait qu'elles sont belles. C'est aussi que ces plantes, elles représentent pour moi un caillou de plus sur le chemin que je parcours avec elle, vous voyez le truc : comme un cliquet de plus qui se verrouille ?

    - Une victoire sur moi-même :
    J'ai trouvé le courage de parler. C'était qu'une toute minuscule phrase et j'aurais préféré qu'elle soit plus belle et plus tranchante mais j'ai réussi à faire sortir des sons de ma bouche (bon je devais avoir l'air anormale tout le long de la conversation qui a précédé parce que je me préparais mentalement façon "tu ne pars pas de cette pièce tant que tu n'as rien dit" mais c'est pas grave, je crois de toute façon que cet interlocuteur sent autant que moi que je suis en infériorité rhétorique quand on dialogue...)

    - Le téléphone :
    Voila, j'ai laissé parler ma spontanéité et j'ai cédé à l'envie de papoter alors que je n'avais rien à raconter. Ben j'ai eu l'impression de revenir au collège quand j'appelais mes copines alors qu'on n'avait rien de plus à se dire mais qu'on parvenait quand même à parler une demi-heure. Ca m'a fait des réserves de sourires.

    - Une menace de visite :
    Elle doit même être fatiguée d'avoir à se préparer le thé qu'elle aime tant et pourtant, elle m'a menacée de venir me voir pour me tirer les oreilles parce que je ne m'aimais pas assez ces derniers temps. Je savais qu'elle m'avait bien plu dès le début mais je ne croyais pas qu'un jour on en serait LÀ !

    - La visite guidée de ma rue :
    J'imagine que c'était juste pour meubler, le temps de parcourir les 100 mètres que nous avions à faire de concert, et pas du tout pour mon information mais ça m'a fait plaisir de parcourir cette rue (que j'ai déjà empruntée une centaine de fois à pied) à travers ses yeux. J'aime bien que mon regard sur les choses de mon quotidien soit changé par les informations que me donnent les autres.

    - Le téléphone :
    (oui, encore...) En fait, quand on m'a dit : "tu sais qui c'est ?" j'ai pas osé lancer la première idée qui m'est venue à l'esprit au cas où je me serais trompée, mais j'aurais pu. Vous vous imaginez pas le tremblement de terre interne que j'ai vécu en réalisant qu'elle m'avait appelée...

     

    Et puis je réponds en partie à l'ordre de Larkeo : voici la seule photo que j'aie prise en octobre.

    160eca424aff5f823defb43faa61cca4.jpg

     

  • Juste une mise au point...

    7ef355e6477bf0f83952c369b64ee12e.jpgBon je sens que je râle beaucoup en ce moment. 

     

    Soyons honnête, c'est en partie parce que ça va pas super super ces deux dernières semaines. (j'ai l'impression que c'est la saison des trucs pourris : J'ai vécu la plus belle humiliation de ma vie, appris une pas super bonne nouvelle concernant une amie, été parachutée sur des dossiers que je sais pas faire, dû faire semblant de ne pas être saoulée par une négociation de 238,47 Euros...)

     

    Mais c'est aussi parce que j'ai accumulé trop de petits ras le bol et que ça finit par déborder. Ben oui, jusqu'à ce que je décide d'un commun accord avec moi-même que ce qu'il me fallait, c'était de la solitude et du célibat, je pouvais si je le souhaitais, faire subir ma mauvaise humeur en rentrant chez moi le soir.

     

    Seulement voila : à qui je racontais tout ça, ces derniers mois, seule sur mon canapé sublime ? Ben à personne pour pas saouler les amis rescapés de mes comportements pour le moins chaotiques. (en toute sincérité, je ne sais pas si c'est ce qu'il s'est réellement passé mais j'ai l'impression que chaque fois que j'ai vu mes amis ces derniers mois, ils devaient subir toute une litanie de plaintes et râleries alors je me suis sentie un peu trop envahissante) Et du coup, je me déversais ici ou là sans préparation psychologique pour mon lectorat.

     

    Et je sais aujourd'hui que j'avais tort. Il y a en fait dans mon entourage des gens qui s'inquiètent sincèrement de moi, qui ne lèvent pas les yeux au ciel chaque fois que je vais mal, qui me racontent des histoires de popstar pour me changer les idées, insultent à ma place les méchants qui me font pleurer et qui même, prennent l'initiative de me téléphoner pour voir si ça va. Je sais bien que ce mot est tout petit et je sais aussi que je n'ai pas répondu à la moitié des témoignages d'amitié que j'ai reçus ces derniers jours (ne croyez pas que je m'en fiche, c'est juste que je suis un peu déboussolée et sais pas trop quoi faire...) mais merci d'avoir été là.