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  • Donc en fait ben c'est simple....

    Cyrano, y a effectivement du comique et du pathétique dedans...

    Parce que tu vois, comment dire... Ben c'est pourtant évident... C'est que.. Cyrano il a un grand nez, tu savais ? Donc c'est comique. Mais aussi, Cyrano il est amoureux de Roxane, tu vois. Et en quelque sorte, il l'aime tellement qu'il veut son bonheur, même si c'est pas avec lui. Donc il parle sous son balcon à la place de Christian. Et ça c'est un peu pathétique...

    D'un autre côté il lui dit "Monte donc, animal" et là, tu vois c'est drôle ! enfin comique...

    Sauf que quand il dit "Ah c'est vrai je suis beau, j'avais oublié" Ben c'est à la fois comique et pathétique. Parce qu'en même temps, il y a une sorte de prise de conscience du fait que ce n'est pas lui qu'elle croit écouter, mais Christian...

    Et donc... idéalement, faudrait que tu organises cette argumentation et que tu fasses un plan à la fin de ton introduction. Et tu sais ce que c'est une didascalie au fait ? Ah et puis dans ton développement, tu dois illustrer avec des exemples tirés du texte aussi... Mais sinon, y avait des mots que t'as pas compris dans l'extrait ? Et tu vois ce que je veux dire quand j'explique que ça peut être comique ET pathétique en même temps ?

    La pauvre, elle est tombée sur la pire bénévole de l'assoc... Je suis tellement minable, je sens que bientôt c'est elle qui va corriger mes devoirs... 

     

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    photo piquée sur wikipedia
     

    Sinon, grâce à boucli j'ai mangé non végétarien pour la première fois ce soir au Libanais. (d'habitude j'osais pas rapport à l'agneau... je récise mais théoriquement, vous devriez avoir compris tout de suite parce que vous m'adorez tellement, chers lecteurs, que pas un seul détail ne vous échappe !) Bon, l'odeur était parfois un peu trop présente mais c'était miamesque !

  • La soirée de la mort qui tue (2)

    A Djobi Djoba succède très vite Bamboleo pendant que l'accueil chaleureux qui nous est fait m'étonne. Trop d'enthousiasme déconcerte toujours. Vous allez mieux comprendre : pas une personne ne se déplace pour venir nous dire bonjour. Tout le monde continue à s'éclater sans nous accorder un regard !

    Faut dire qu'on les comprend un peu, on est en retard et la fête bat déjà son plein (j'adore cette expression ridicule !) Tout le monde est assis sur les bancs qui entourent la salle des fêtes, on doit bien être à 8 ou 9 décibels d'ambiance sonore. C'est que le bruit monte vite à se raconter des blagues d'anciens combattants... ça rigole tellement fort que j'ai même peur pour ma côte cassée (toujours douloureuse), heureusement que j'ai laissé mes blagues carambars à la maison, on serait morts étouffés de rire je pense... Je préfère donc battre en retraite et me diriger vers une activité plus calme : jouer à la marchande avec la dizaine d'enfants entre 2 et 5 ans qui font partie des invités.

    Tout est fait pour que l'éclate soit à son maximum pourtant : apéritif gargantuesque à base de jus de pomme + kir royal + chips à gogo ; décoration de la salle qui brille de 1000 feux (ah non pardon, ça brille pas du tout...) enfin je veux dire, il y a bien une dizaine de ballons rouges et bleus mis en valeur par des banderoles à deux balles qui disent "félicitations".

    Et surtout, il y a un spectacle de luxe : des animations à gogo orchestrées avec talent et brio par une équipe de GO animée des intentions les plus obscures puisque le programme est des plus éclectiques...  En voici d'ores et déjà un aperçu :ab48bdfb754b94819f778f35d23c44ee.jpg

    to be continued...

  • Tu danses la salsa ?

    6558ede4b3833df8a00d23ad5826d5a7.jpgSi c'est pas de la phrase d'intro, ça ?

    Bon, la vraie phrase d'intro fut : "T'aurais pas une cigarette ?"
    "Non, désolée, je ne fume pas.." (d'où je suis désolée de ne pas fumer ? ça va mal, moi, hein ?  enfin, peut-être que si, c'est dommage de ne pas fumer quand une paire d'yeux pareille vous demande une clope...) réponds-je gentiment.

    Et hop, je continue donc ma route, en grignotant ma baguette de pain toute tiède, limite déjà passée à autre chose puisque le monsieur n'avait visiblement pas obtenu ce qu'il souhaitait. (Pas encore vraiment habituée à ce que la gent masculine me poursuive de ses assiduités...)

    Mais lui, il fait demi-tour et m'emboîte le pas. Il souhaite continuer cette conversation passionnante. Sa phrase numéro 2 fut donc "Tu danses la salsa ?"
    Non plus, non. Je n'ai aucune notion de danse de salon. Mon sourire est juste à la limite de l'éclat de rire.

    Mais je continue ma route, avec ce nouveau chevalier à mes côtés. "Mais sinon, tu écoutes de la musique ? Tu sors parfois ? Tu vois des gens ?" Oui aux 3 questions mon capitaine, j'ai gagné quoi ? Ah tiens, une invit' à sortir un soir ?

    "Et... T'es chrono chrono, là ?" (Et c'est bien dommage me dis-je une fois de plus mais oui, je suis pressée) Oui, je suis attendue en fait... "Bon alors si tu as de quoi noter sur toi, on n'a qu'à dire que je te donne mon numéro de téléphone et que tu m'appelles n'importe quel week-end pour qu'on se fasse un truc ?"

    Je dis Ok ! J'ai bien noté ton numéro et je t'appelle pour qu'on se voit ! "Non mais tu as mis mon nom à côté du number ? Ouais parce que j'imagine bien que je suis pas le seul alors après, tu vas pas te souvenir que ce numéro c'est le mien ! Montre-moi si tu as bien mis Brad à côté ?" Allez à + !

    Au fait, c'est quoi ton prénom ?

  • La soirée de la mort qui tue (1)

    Il a d'abord fallu s'y rendre.

    Comme indication, mon père adoré avait retenu qu'il fallait passer à un moment au-dessus d'un pont. Bon, ça paraît déjà un début de piste... Sauf que... Comment dire que ce n'est pas précisément hyper utile quand on ne croise _pas_ de pont sur le chemin ?

    Alors comment fait-on pour trouver la salle des fêtes d'une petite ville de campagne, un soir d'hiver, quand toutes les rues sont si désertes qu'on se demande si par hasard, tous les habitants n'auraient pas choisi de fuir à la suite d'un grave accident nucléaire ? C'est très simple : On suit la direction "centre ville" en espérant croiser du monde... Et on tombe sur un immense stade (la démesure des toutes petites communes me fera toujours sourire...)

    Réaction instantanée : "Si ça avait été à côté de cet immense stade, ils auraient pensé à le préciser, quand même ? " " Papa, tu n'aurais pas oublié si on t'avait dit que c'était près du terrain de foot ?"

    Bon, approchons quand même, il y a quelques personnes là-bas, on va demander... Oh mais qui est-ce là-bas ? C'est pas par hasard mon oncle ? Mais si... on est arrivé, donc.

    7571249e86745eb2ae655ece4d78438b.jpgEt là, tout de suite, on sent qu'il va y avoir du lourd. La décoration, l'ambiance musicale, l'attitude corporelle des invités déjà dans la place, le niveau sonore des conversations... sont autant d'indices qui me font aussitôt imaginer le pire une soirée éclatante de bonne humeur et d'enthousiasme.

    C'est donc en souriant très fort, au son de Djobi Djoba, les bras chargés de paquets, sous l'indifférence généralisée, que j'entre dans l'antre de la bonne humeur.

    En avant pour la rigolade !!

    To be continued...