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Ba lit - Page 3

  • Le défi de lecture de Larkeo, 3ème édition

     

    Comme chaque année, j'ai lu au gré de mes souhaits et des propositions qui m'étaient faites, sans penser au défi particulièrement. Et puis maintenant que l'année est finie, j'ai fait le recensement des titres et inséré dans les bonnes catégories chaque titre possible.

     

    Et pour la première fois, victoire de victoire : j'ai réussi à avoir les 5 catégories !!

    Youpi.

     

    1. Un livre avec une couleur dans le titre
    Le Carnet rouge

    2. Un livre avec un nom d'animal dans le titre
    Le loup dans la bergerie
    (les jeunes ça compte comme un animal ? si oui, j'ai la vie secrète des jeunes !)

    3. Un livre avec un prénom dans le titre
    Le Maître et Marguerite
    Mémoires de Géronimo
    Universal war one, Caïn et Abel
    Max et Moritz

    4. Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre
    L'odeur de l'Inde
    Dans la nuit Mozambique

    5. Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre
    Il avait plu tout le dimanche


    6. Un livre avec un nom de plante dans le titre
    Le Maître et Marguerite

     

    Sinon en 2010, j'ai découvert Boulgakov, Sepulveda et Murakami, enfin.
    Et lu dans l'ensemble plus de livres avec un registre de langue assez élevé que d'habitude.

    Des livres très différents mais dont les auteurs ont porté une attention toute particulière au choix des mots et à des tournures parfois apparemment désuètes mais que j'ai eu plaisir esthète quasi intellectuel à voir. Et puis aussi, tout bêtement, ce choix de l'auteur a la plupart du temps rajouté une dimension à l'intrigue.

    Mais toujours pas fini de livre en italien...

     

    Pour 2011, changement de boulot oblige, je vais avoir plus de transports. Je vais voir si ça a une incidence sur mon rythme et mes envies de lecture.

    Et tenter enfin de lire un livre en italien !

     

  • Leftovers

     

    leftovers.jpg

     

     

    We can cure physical diseases with medicine but the only cure for loneliness, despair and hopelessness is love. There are many in the world who are dying for a piece of bread but there are many more dying for a little love.

    Mother Theresa

     

    I hold it to be the inalienable right of anybody to go to hell in his own way.
    Robert Frost
    (Je tiens pour inaliénable le droit de chacun d’aller en enfer à sa propre façon.)

     

    Ce sont les 2 phrases qui commencent le livre.

    Et je trouve -maintenant avec le recul autant qu’au moment de commencer le livre- que ce sont des manières absolument parfaites de faire entrer dans ce roman.

     

    La première page de l’histoire nous happe immédiatement dans la confession de Blair et Ardith. On ne comprend pas de quoi il est question précisément mais on sent qu’elles viennent de commettre un acte terrible et qu’elles sont en train de le raconter à un homme qu’elles connaissent.

     

    Blair et Ardith sont deux adolescentes très seules. Pour des raisons diamétralement opposées, elles sont seules à en crever. L’une est la fille unique d’un couple d’avocats richissimes dont la mère a de grands projets de réussite professionnelle et sociale et a pour ce faire aseptisé la vie familiale, l’autre est la benjamine d’une famille nombreuse absolument ingérable dont les seules préoccupations sont l’alcool, la fête et le sexe et qui s’enferme dans sa chambre en rêvant du jour de son départ.

     

    Elles se rencontrent, ces deux jeunes filles à l’histoire si différente, et c’est un coup de foudre, une évidence : elles tombent en amitié de manière profonde et irrévocable. Leur histoire a la force de l’absolu que l’adolescence est seule à même de sublimer.

     

    Et leur histoire, elle m’a cueillie à froid. Je suis restée vissée à l’intrigue dont on ne devine pas si aisément les contours. Chaque chapitre apporte des indices alors je croyais avancer et comprendre et puis quasi toutes mes intuitions étaient balayées après quelques pages.

     

    Ce n’est pas un thriller et pourtant, j’ai souhaité connaître le dénouement dès la 4ème phrase de lecture.

     

    Incapable de lire autre chose pendant toute la durée de l’histoire. En temps normal, j’ai 4 livres en cours en même temps, je jongle de l’un à l’autre selon qu’il est pratique pour le métro ou idéal à plat ventre. Pas avec celui-ci, c’est un livre exigeant et exclusif, lui et rien d’autre.

     

    J’ai ressenti physiquement toutes les émotions de ma lecture, ce n’était pas qu’une expérience cérébrale, il y avait même le goût puisque je me suis mordue la lèvre plusieurs fois dans le stress de ce qui était décrit.

     

    Je suis sûre d’avoir souri plusieurs fois mais l’essentiel des émotions a été plus violent. Blair et Ardith me sont presque devenues chères, j’espérais qu’elles iraient bien, je m’insurgeais contre la connerie humaine qu’elles affrontaient.

     

    La peur, la révolte, le soulagement, la détresse… c’est le lot de tous les ado normalement, mais elles, elles le gèrent vraiment.
    Du coup j'ai passé tout le dernier tiers du livre à lire la main sur la bouche, stressée moi aussi de ce que le jour d'après serait.

     

     

    " See, guys freak "out". [...] But girls freak "in". They absorb the pain and bitterness and keep right on sponging it up until they drown. "

     

    " That's what innocence is, you know. A blissful oblivion of what's coming, of what you'll lose and what you'll gain, and what kind of person you'll grow up to be. "

     

    " You understand that people like [them] will always be granted license to destroy simply because they use the adult-sanctionned weapon of words. "

     

    " Torture someone enough and the pain turns to anger. "

     

    " The only thing worse than being invisible is being visible and powerless. "

     

     

  • Monstres invisibles

    monstres_invisibles.jpgShannon était mannequin. Etait parce qu'elle est défigurée à vie. On lui a tiré dessus alors qu'elle conduisait et toute une partie de son visage a volé en éclats. Alors qu'elle est convalescente, elle rencontre Brandy Alexander, flamboyante transsexuelle qui décide qu'on ne doit pas se morfondre dans un hôpital et entraîne Shannon sur la route.
    Ce n'est même pas le début, juste une vague description des personnages principaux mais je ne peux rien vous dire de plus, je tuerais tout le suspens. Parce qu'il y en a, pas façon roman d'enquête mais façon « Mais il veut nous emmener vers quoi, Chuck Palahniuk ? »

    Mon premier Chuck. Le grand, l'unique, celui à qui l'on doit Fight Club par exemple. Surprise a posteriori, Monstres Invisibles est le premier roman que le sieur Palahniuk ait tenté de faire publier. Impossible de qualifier cette œuvre composite, originale et déjantée. J'ai tenté de me faire aider par wikipedia et appris que ce style de roman s'appelait de l'anticipation sociale. (Un croisement entre polar et SF a priori) En fait, avec mes mots, je dirais que c'est un roman, sombre, un peu science mais très fiction, qui serait assez lent en apparence mais en fait hyper dense.


    J'ai été happée par cette histoire immédiatement. C'est tellement inattendu et délirant que je me suis sentie comme secouée dès l'entrée en matière. Alors je me suis laissé faire, sous le charme, incapable de laisser tomber la lecture. Il y avait un sentiment de fascination hypnotique devant l'assemblage de personnages et le puzzle de situations à faire s'imbriquer. L'histoire remonte de façon anarchique mais pas aléatoire une ligne temporelle qui permet de découvrir le pourquoi de tout cet apparent chaos. Mais pas trop vite les explications, en laissant juste assez de temps pour s'imprégner des nouvelles données et les mettre en perspective. Extravagante et délirante perspective.

    Et puis cerise sur le gateau, j'ai trouvé que c'était souvent drôle parce que tellement féroce. La description de certains comportements politiquement corrects, les absurdités auxquelles conduit l'obsession de l'apparence, certaines anecdotes tout simplement.

    C'est donc une grande gifle pas seulement littéraire que ce livre m'a envoyée. Et je ne crois pas qu'il plaira à tous -parce qu'il est violent visuellement et émotionnellement. Parce qu'il a l'air bordélique et aussi peut-être parce que l'outrance peut déranger- mais je crois qu'il faut au moins tenter.



    Give me tolerance. Flash. Give me understanding. Flash.


    If I can't be beautiful, I want to be invisible.


    Don't do what you want. Do what you don't want. Do what you're trained not to want. Do the things that scare you the most.

  • RE- le challenge de Larkeo

    L'an dernier, je l'ai raté parce que j'avais pas lu de livre avec une couleur dans le titre. En même temps, je me suis dit que je voulais retenter ce défi de lecture de larkéo.

    Comme l'an dernier, pas de préparation, je voulais voir si le hasard de mes choix de lecture me ferait remplir le défi.

    Raté. Encore. Je n'ai pas de phénomène météo...

     

    1. Un livre avec une couleur dans le titre
    Les pilules bleues
    La petite fille au kimono rouge

    2. Un livre avec un nom d'animal dans le titre
    L'école des chimpanzés
    Rouge-gorge

    3. Un livre avec un prénom dans le titre
    Des fleurs pour Algernon
    Harry Potter
    Charlotte Gray

    4. Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre
    Coule la Seine

    5. Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre
    Euh........ " Le ciel t'aidera " ça marcherait ??


    6. Un livre avec un nom de plante dans le titre
    Pastel
    Des fleurs pour Algernon

     

    Parallèlement, je faisais le challenge de l'écclectisme.

    L'idée est de lire autant de types de livres que possible. Cette année il y a eu :

    Livre en anglais
    Polar
    Science Fiction
    Plein de BD dont Pico Bogue et Monster
    1 Document journalistique : l'affaire des caricatures
    Des Livres pour enfant
    1 Récit autobiographique (Mommywood de Tory Spelling)
    1 essai scientifique : l'école des chimpanzés

     

    mais cette année, surtout, je n'ai lu que 29 livres. Ridicule !