Bon il ne faut pas se laisser aller. 2008 a certes commencé dans la douleur (ça va un peu mieux d'ailleurs, j'ai décidé de ressortir le sac en bandoulière !) et aussi dans la mélancolie et dans la colère parfois et dans l'inquiétude surtout. Mais je dois impérativement me concentrer sur toutes les belles choses qui me sont offertes (et certaines sont juste des tsunamis émotionnels) et ne pas perdre ma plus grande force : mon entêtement optimiste !
Y en a des qui ont la chance phénoménale de partager leur bureau avec un ange de patience et de générosité, sa simple présence est une bénédiction. J'espère lui rendre les heures de travail un dixième aussi douces qu'elle le fait pour moi.
Du théâtre, pièce pas parfaite mais acteur phénomène qui vaut son pesant de cacahuètes. Il fait tout tout seul et ça marche ! C'est là...
Parler. Enfin. Et se rendre compte que le sol ne s'est pas ouvert sous mes pieds, qu'ils ne sont pas saoulés, qu'ils me regardent toujours avec bienveillance alors que je me dis qu'ils auraient autre chose à penser que ma petite vie... Que n'ai-je pas ouvert la bouche plus tôt ?
J'ai lu un livre merveilleux, ça s'appelle "Chercher le vent" et ça m'a fait dresser les poils sur les bras et scintiller les larmes au bord des yeux. Je vous en reparle très vite.
Après près de 20 jours, mes nuits font désormais toutes plus de 4 heures et ça, c'est juste un bonheur.
Ca a pris presque deux heures de "oh" et de "ahahahah" et de "délire ce truc" et de "j'en crois pas mes yeux" pour parcourir la grande salle où se tient l'expo "L'enfer de la bibliothèque".
Il est tout doux et il ne râle pas et il fait une grenouille toute mignonne et je suis tombée en amour de lui à la seconde où j'ai posé mes yeux sur lui. Mon filleul est le plus merveilleux des bébés...
Contrairement à ce que j'avais prévu au départ, il y avait quelqu'un pour donner son avis sur mes essayages soldesques. Et c'était super bien !
Il semblerait que mes boss aient décidé soudainement de rédiger un panégyrique à ma gloire... J'ai les chevilles hyper enflées bien sûr et je crâne dans les couloirs. Ca fait un bien fou.