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Blog me tender - Page 126

  • Va chercher bonheur

    Bon il ne faut pas se laisser aller. 2008 a certes commencé dans la douleur (ça va un peu mieux d'ailleurs, j'ai décidé de ressortir le sac en bandoulière !) et aussi dans la mélancolie et dans la colère parfois et dans l'inquiétude surtout. Mais je dois impérativement me concentrer sur toutes les belles choses qui me sont offertes (et certaines sont juste des tsunamis émotionnels) et ne pas perdre ma plus grande force : mon entêtement optimiste ! 

     

    0e966129d1e8999fc80d6d70e9041c4f.jpgY en a des qui ont la chance phénoménale de partager leur bureau avec un ange de patience et de générosité, sa simple présence est une bénédiction. J'espère lui rendre les heures de travail un dixième aussi douces qu'elle le fait pour moi.    

    Du théâtre, pièce pas parfaite mais acteur phénomène qui vaut son pesant de cacahuètes. Il fait tout tout seul et ça marche ! C'est là... 

    Parler. Enfin. Et se rendre compte que le sol ne s'est pas ouvert sous mes pieds, qu'ils ne sont pas saoulés, qu'ils me regardent toujours avec bienveillance alors que je me dis qu'ils auraient autre chose à penser que ma petite vie... Que n'ai-je pas ouvert la bouche plus tôt ?

    J'ai lu un livre merveilleux, ça s'appelle "Chercher le vent" et ça m'a fait dresser les poils sur les bras et scintiller les larmes au bord des yeux. Je vous en reparle très vite.

    Après près de 20 jours, mes nuits font désormais toutes plus de 4 heures et ça, c'est juste un bonheur.

    Ca a pris presque deux heures de "oh" et de "ahahahah" et de "délire ce truc" et de "j'en crois pas mes yeux" pour parcourir la grande salle où se tient l'expo "L'enfer de la bibliothèque". 

    Il est tout doux et il ne râle pas et il fait une grenouille toute mignonne et je suis tombée en amour de lui à la seconde où j'ai posé mes yeux sur lui. Mon filleul est le plus merveilleux des bébés... 

    Contrairement à ce que j'avais prévu au départ, il y avait quelqu'un pour donner son avis sur mes essayages soldesques. Et c'était super bien !

    Il semblerait que mes boss aient décidé soudainement de rédiger un panégyrique à ma gloire... J'ai les chevilles hyper enflées bien sûr et je crâne dans les couloirs. Ca fait un bien fou.

  • To do list

     

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    Je devrais cesser.


    Je devrais me résigner.


    Je devrais laisser tomber.


    Je devrais relativiser.


    Je devrais arrêter de donner des circonstances atténuantes.


    Je devrais tellement de choses…


     


    Mais je n'y arrive pas….

     

    Je devrais sourire.

    Je devrais m'ouvrir aux autres.

    Je devrais laisser une place à la nouveauté.

    Je devrais faire confiance.

    Je devrais me faire confiance.

    Je devrais avoir moins peur de tenter ma chance...

     

    Et j'y arrive de mieux en mieux...
  • Tous ensemble

    Bon voila, c'est la fin de ma challenge week.

    J'aurais voulu faire une note dans la catégorie livre ou ciné mais je n'ai pas eu d'idée fulgurante. J'ai probablement lu ou vu des trucs sur ce thème, pourtant, mais rien ne m'est revenu à l'esprit... 

    C'est drôle, quand on a pour idée d'écrire sur le thème de la solidarité, on a l'impression que tout le monde utilise le terme, que c'est le mot à la mode... Je l'ai entendu partout ou presque, cette semaine ! Y compris dans la Starac. Oui, il va être question de Starac, aujourd'hui. Toute la semaine, le petit groupe de 8 égocentriques encore en lice pour le titre de cette année répondait aux interviews des trucs du style "on n'est plus tellement nombreux, maintenant. Du coup, on est vraiment proches, solidaires..."

    Voila, solidaire, c'était le mot de la semaine à la Starac aussi. (Aurais-je des pouvoirs magiques pour créer le buzz jusque chez des gens qui ne savent rien de moi ?)

    118fc9b4e725ecc60d73e6fd44da7243.jpgAlors moi, ça m'a fait carrément bizarre de voir comme ces individus tellement prêts à tuer père et mère pour réussir, ces stars en herbe qui passent leurs journées à cracher les uns sur les autres se croient solidaires. Bizarre de penser qu'ils ont tous ou presque utilisé les mêmes termes pour décrire l'état d'esprit du groupe. Et puis je me suis dit que c'était logique : ils doivent penser qu'être solidaire, c'est comprendre l'autre parce qu'on vit la même chose. Sauf que pas du tout mes agneaux !
    Bon au moins, ça m'aura bien fait rigoler de les entendre se gargariser de mots qu'ils comprennent pas !

    Et le plus bizarre dans l'affaire, c'est que ce ne sont pas du tout ceux auxquels je pensais qui sont partis vendredi soir...

  • Equipe

    La solidarité au boulot, c'est demander à sa cops à la cantine "tu préfères prendre le merlu ou la lotte ?"

    La solidarité au boulot, c'est refuser de traiter le dossier qui était suivi par la collègue qu'on tente de mettre au placard. Le genre de situation toute pourrie où votre chef mine de rien retire le budget bidule à Josette parce qu'elle le saoule. Le chef espère, mine de rien, faire dégager Josette grâce à votre aide silencieuse.  

    La solidarité au boulot, c'est trouver une excuse pour couvrir sa collègue qui ne va pas très fort en ce moment / qui a besoin d'aller faire une course / qui est partie super tôt pour shopper / qui est très en retard pour aucune raison particulière, juste parce qu'elle a fait/fera pareil pour vous...  

    La solidarité au boulot, c'est prendre Ginette dans ses bras parce qu'elle pleure comme une madeleine la perte d'un être cher (ah non, ça c'est de la connerie pure de ma part, je le reconnais... mais j'ai pas pu contrôler mon geste : mes bras se sont spontanément ouverts et elle s'est jetée dedans...) 

    La solidarité au boulot, c'est faire front ensemble contre la nouvelle idée de gestion des dossiers absolument impraticable mise en place par le directeur fraîchement nommé qui croit tout connaître alors qu'il ne sait même pas encore le nom de l'entreprise où il vient de débarquer.

    Voila, j'ai la chance de travailler dans une équipe assez petite. J'ai surtout le bonheur d'exercer un métier que j'aime passionément. J'ai aussi la satisfaction de traiter des dossiers très intéressants.
    Pour aller plus loin, je n'exerce pas une profession libérale. C'est un choix délibéré : je sais que je ne suis pas capable de venir chaque jour travailler en devant prouver à tous que, sans moi, plus de clientèle et je sais que je me ferais manger par mes "collègues" à cause de ma gentillesse.
    Je suis donc à la fois très chanceuse et parfaitement à ma place là où je suis.

    Mais comme toujours, en bonne idéaliste, je ne peux m'empêcher de penser que les semaines seraient plus belles si mes collègues apprenaient à se défaire un peu de leur individualisme...