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Blog me tender - Page 137

  • Les cafards

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    L'inspecteur Harry Hole travaille pour la police suédoise. Sauf que bon il est un peu rebelle et irrespectueux des régles alors il est comme qui dirait au placard. Ce qui l'arrange bien vu qu'il est très légèrement en train de faire une rechute dans l'alcoolisme. Et voila qu'un jour, on a besoin de quelqu'un pour élucider le meurtre de l'ambassadeur de Suède en Thaïlande. Et hop, contre toute attente, on choisit Harry. Alors zou... en route pour Bangkok !

    Harry Hole, tout de suite, il m'a fait penser à un autre héros de polar que j'aime beaucoup : Harry Bosch. Comme lui, il est un peu hanté par des démons contre lesquels il ne parvient pas toujours à lutter et qui lui donnent autant d'atouts que de handicaps pour résoudre les affaires qui lui sont confiées. Sauf que Hole, il est censé avoir 30 ans et que je n'arrive pas à m'y faire tant il semble avoir à gérer un passé lourd et complexe. Je me le représente souvent sous les traits du cinquantenaire Harry Bosch du coup... 

    Tout ça pour dire que Les Cafards, c'est non seulement un excellent polar avec une enquête minutieuse, des rebondissements, des gentils un peu méchants et des méchants pas si pourris que ça ; mais c'est surtout un livre avec des petites choses autour de l'enquête, un polar comme je les aime où, sous des couverts d'intrigue policière, l'auteur a le talent de nous entraîner dans la moiteur, la perversion et la beauté de Bangkok comme si on y était (dans le tome 1 on était en Australie et c'était déjà génial de réalisme) et où on se glisse dans l'âme de personnages, auréolés d'ambiguïté et de complexité.

     

    PS : Moi je n°2 est sorti depuis un mois déjà. C'est toujours aussi sympa et bien trouvé, peut-être un peu plus mélancolique mais très bien. Pour la librairie, il faut demander "Moi je, et caetera"

  • Happy Days

    Parce que oui, je continue sur ma lancée : y a tellement de choses belles, petites ou grandes, que je ne dois pas m'appesantir sur les choses moins bien (même si bon, y a des bricolettes pas géniales tendance stressantes qui prennent quand même un peu de place, j'avoue… et des énervements sur le thème : d'où on obtient une augmentation sans même avoir à la demander, 10 jours après avoir commis la plus grosse faute professionnelle de l'année ?) et profiter au contraire de tous les petits bouts d'étincelles qui font pétiller mes yeux ou autre…


     

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    Y a des visites à venir qui font plaisir et qui me montrent que je suis grande, maintenant, parce que je ne suis pas polluée par l'inquiétude qu'un truc foire, juste contente de lui présenter mon appart'.

     

    Y a des jus d'airelle qui durent deux heures que je suis étonnée de ne pas avoir vu passer et qui laissent un goût de douceur et de revenez-y.

     

    Y a des coups de fil pour dire rien du tout de spécial qui font juste plaisir et laissent un sourire flotter pendant quelques minutes après avoir raccroché.


    Y a des déj de Thanksgiving qui font mesurer combien le temps passe vite et qui rassurent aussi sur le fait que ce temps n'a pas tout effacé de ce qui existait.

     

    Y a des nuits de 2 heures parce qu'on a pas pu s'empêcher de regarder la moitié de la saison des Sopranooooooooooo.

     

    Y a des discussions par mail qui font un bien fou parce qu'on rigole de trucs bien crétins qui au départ, sont plutôt pas tellement censés faire rire.

     

    Y a des journées raccourcies qui permettent d'admirer ma ville la nuit quand je rentre à pieds, que je la trouve belle, pouvez pas imaginer.

     

    Y a des questions posées par cette sorte de frère que j'aurais voulu avoir et à qui je n'ai pas pu répondre parce que ce n'était pas le bon endroit pour lui dire que oui, ça va mieux merci de me dire que tu t'inquiètes.


    Y a des requins dans ma boîte aux lettres et un petit mot pour l'accompagner même que s'il n'avait pas été 23h quand j'ai ouvert ma BAL, je crois que j'aurais appelé pour dire "trop merciiii"

     

    Y a des week-ends de 4 jours avec juste du vide à l'horizon ou presque : même pas peur ! 


    Y a des soirées VIP au théâtre que j'attendais avec tellement d'impatience que j'en avais des papillons dans le ventre et qui, en plus, sont encore mieux que je ne l'imaginais...


    Y a surtout des jours où on s'aperçoit qu'on devrait laisser plus souvent parler sa spontanéité naturelle…

  • Dis, pourquoi ?

    En ce moment je me pose plein de questions métaphysiques du genre :

        Comment fait-on, grâce à une simple échographie, pour estimer le poids d'un bébé en cours de fabrication ?

    Quand mes cops enceintes me racontent comment se passe leur grossesse, (oui, bon, j'avoue, quand je supplie mes cops de me donner tous les détails) elles m'indiquent notamment qu'en ce moment, bébé pèse 572 grammes ou 1,943kilo...
    Comment peut-on le savoir avec autant de précision ?

        Comment fait-on pour départager les ex-aequo ?

    Si demain deux équipes se retrouvaient 1ères ex aequo de Ligue 1. Est-ce qu'il y aurait deux champions ?
    (Je me dis ça parce qu'actuellement, le PSG et le TFC sont 13èmes ex aequo. Même nombre de points, même différence de but. Bon c'est pas la mort parce qu'ils sont 13èmes... mais s'ils étaient 1ers, est-ce qu'il y aurait un moyen de les départager ou est-ce qu'ils se partageraient le titre ?)

     

    Et si vous aussi, de votre côté, avez des questions et que vous pensez que je peux vous aider à résoudre ces problèmes épineux, n'hésitez pas à m'en faire part ! 

  • Une journée chez les soi-disant non-grévistes...

    Il y a tout d'abord les arrivées, échelonnées sur toute la matinée. Les pseudo « oh là c'était atroce ce matin » alors qu'ils vivent à 20 minutes à pied ; les qui en profitent pour partir de chez eux encore plus tard que d'habitude et qui donc apparaissent au boulot à des heures indues ; les qui sont des rescapés de l'enfer, levés à 5h pour être au bureau à 8h comme d'hab' et qui le font bien savoir ; les qui ont les yeux très cernés mais ne disent rien parce qu'ils ne vont pas s'épancher toute la journée sur le sujet, les qui font n'importe quoi pour venir travailler (genre louer un chameau, venir de Cergy à Paris à cloche-pied, s'essayer au freebord sur le périph'…) et avoir ainsi l'air de vrais gens motivés, eux…


    Il y a ensuite le débriefing du « C'était comment pour toi, ce matin ? » Comment vous dire… après une semaine de grève, on a -à peu près- fait le tour de tous les collègues, on sait donc qui vient désormais en voiture, qui prend le train plus tard, qui marche, qui a sorti son vélo… A J+7 après le début de la grève, donc, on n'a théoriquement plus tellement besoin de perdre 10 minutes par bureau pour se renseigner sur le combien c'était compliqué de venir travailler malgré les éléments extérieurs déchaînés.


    Il y a après ça l'heure du déjeuner. « Oh ben déjà midi ? J'ai même pas eu le temps de regarder mes mails perso ni de faire un tour sur mes sites porno d'info préférés… » Pour sûr, avec tout juste une heure et demie de présence le matin, le temps file vite… « C'est pô grave, je ferai ça cet après-midi. »


    Parce que oui, il y a aussi l'après-midi. Qui commence donc par une prise de connaissance du travail à faire, puis un petit coup d'œil sur les prévisions de trafic sur le site qui va bien et tourne vite au sondage façon « Et sur ta ligne, c'est très perturbé pour rentrer ? »

     

    Il y a enfin l'heure du goûter départ qui commence dès 16h. Il faut les comprendre : il y a la cohue, les embouteillages, la pluie, le mal aux dents… tout un tas de problèmes à éviter si c'est possible. Donc on préfère partir un peu tôt au cas où…

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    Je vous jure, depuis une semaine, j'ai l'impression de bosser à l'hospice au milieu de petits vieux qui s'inquiètent tous du transit intestinal des voisins en espérant que ces derniers posent à leur tour ZE question « et pour toi, c'est comment ? »


     

    NB : j'arrive pour ma part à la même heure que d'habitude à quelque chose près (entre 10 heures moins le quart et dix heures et demie) et pars quand je me rends compte que je suis la dernière ou presque : hier, il était 17h45 et il n'y avait plus PERSONNE… Donc pour moi aussi, grève = beaucoup moins d'heures de présence !