Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog me tender - Page 150

  • Faune boîtesque

    Ca faisait un petit bail que j'étais pas allée en boîte. Et à part danser à en avoir des courbatures le lendemain et transformer ma voix en celle d'Amanda Lear à cause de la clope, ce que j'adore faire en boîte, c'est observer mon entourage. J'ai remarqué que y a certains profils qu'on retrouve systématiquement.

     

    Un de mes clichés préférés est le couple amoureux.
    Tellement amoureux qu'il ne peut se séparer une seule seconde. Vous voyez le genre ?
    Non ?


    Alors imaginez un peu une sorte de hall de gare aux couleurs flashy, plein à craquer de musique, de fumée de cigarette, de gens. Des gens qui se trémoussent, vous bousculent, tentent de se frayer un passage vers le bar, se hurlent des trucs du genre : « tu m'accompagnes aux toilettes ? » ou encore « t'as vu la bonnasse là-bas ? »

    35c95b37670515e30d01b298782271fc.jpg

    Ca y est ? Vous êtes avec moi ? Vous vous sentez (y compris au sens propre) au chaud, au bruit, dans la foule ? Vous êtes tout moites de sueur ? Mesdames, vous sentez sur vos fesses la main du type derrière qui pense que nous ne savons pas faire la différence entre un contact fortuit et l'insistance du gros balourd ? Messieurs, vous apercevez les deux pouffinas qui ricanent comme deux ado prépubères derrière leurs mains en vous montrant du doigt ?


    Alors tournez un peu la tête sur le côté. (attention, on part du principe qu'en ce moment, c'est une musique bien excitée qui passe, hein ? On n'est pas en plein quart d'heure américain ! Quoi ça n'existe plus ? Quoi j'ai deux siècles de retard ?) Donc quand vous aurez tourné la tête, vous pourrez admirer un couple enlacé, elle accrochée à son cou comme à une bouée, lui les mains glissées dans les poches fessières de son jean taille basse top cute. Et ils dansent collés très serrés, souvent langues très mêlées, sur un rythme des plus lents, pendant qu'autour d'eux la foule s'agite comme des pantins désarticulés et hurle et siffle et se déchaîne…


    Je sais bien qu'en théorie je devrais être émue de cet amour si fort qu'il permet aux tourtereaux de s'isoler du monde extérieur, je devrais trouver ça soooo kawaï mais honte à moi, je les trouve surtout ridicules ces couples. Et quand je fais partie des déchaînés sur la piste (ça m'arrive quand mes rhumatismes me laissent en paix) y a même des fois où ça m'agace de devoir les considérer comme un élément du décor gênant mes mouvements.

  • C'est l'histoire d'un week-end...

    ...qui commence par une menace de pompiers pour cause de chutes du niagara chez le voisin et un Mc Do au bureau parce que je crève la dalle et que je sais que je vais pas partir super tôt. Un week-end à l'horizon duquel j'ai prévu au mieux de ranger mon appart', aller au ciné, remettre les pieds au sport et chercher sans le trouver le courage de prendre mon téléphone...

    Et au final, je note que :
    - la France va peut-être être rapidement éliminée vu le match d'ouverture, je pourrais donc subir moins longtemps que prévu l'enthousiasme de tous que le ballon ovale déclenche soudainement...
    - je m'aperçois que mon gentil fournisseur internet m'offre LA chaîne qui diffuse les championnats d'europe de basket ! (et ceux de volley accessoirement) Hiiiii
    - un généreux donateur propose une sortie au théâtre, que j'accepte avec joie. La pièce était très bien et comme on va pas continuer à discuter sur le trottoir 15.000 ans, on finit par aller dîner juste à côté...
    - pas de sport mais parce que beaucoup de marche à pied (à l'aller et au retour du théâtre notamment)
    - on n'a pas été foutu de venger notre honneur après le 3-1 de la dernière fois. 0-0 c'est nul !
    - j'avais oublié comme c'est beau, la place de la Concorde la nuit, quand on débouche de la rue royale...
    - on s'en rend plus compte mais on ouvre très souvent l'eau dans une journée... Je l'ai largement remarqué ce week-end où chaque lavage de main, chaque envie de thé signifiaient ré-ouverture de l'arrivée d'eau !
    - Calderon, il tue avec ses paniers sortis d'on sait pas où... ce serait bien que la France le rencontre pas avant longtemps...

     

    Déception tout de même : je m'installe, impatiente, dans l'attente de 24. Comme ça me passionne moyen, la rediff juste avant, je lis un peu. Et je me réveille je sais pas combien de temps plus tard, Jack est en train d'expliquer à quelqu'un derrière un mur (enfin je crois) comment trancher la gorge d'un vilain pas beau. Si je me souviens bien, la clef du succès est la rapidité d'exécution. Et il y avait marqué 05H11 et chais plus les secondes. Bref, vu mon état de comatitude avancé, j'ai choisi de ne pas voir ce qu'il s'est passé de 5h à 7h... En bref, j'ai pas vu la fin de 24. Chuis é-coeu-rée !!!!!!!!!!!!!

     

  • As tears go by

    It is the evening of the day
    I sit and watch the children play
    Smiling faces I can see
    But not for me
    I sit and watch
    As tears go by

    My riches can't buy everything
    I want to hear the children sing
    All I hear is the sound
    Of rain falling on the ground
    I sit and watch
    As tears go by

    It is the evening of the day
    I sit and watch the children play
    Doin' things I used to do
    They think are new
    I sit and watch
    As tears go by

  • Anatomie du stagiaire

    Je commence par un peu de ragots pour les douces curieuses : le nouveau est bien un tout petit jeunot et il s'adore voire il se kiffe grave et je crois qu'il m'a déjà manqué de respect à table ce midi ! Mais il très bien foutu, pas trop moche à regarder (attention c'est pas une bombe atomique non plus, il a autant de charisme qu'un bigorneau) et il connaît Koh Lanta, ce qui nous a évité de parler boulot à table : ça compenserait presque !


    Je précise également que cette note sera en Garamond et Justifiée en l'honneur justement des stagiaires (je me comprends très bien, zinquiétez pas…)
    84b647634b9942d08819cf73420832d6.jpg

     


    Il y a donc plusieurs catégories de stagiaires. Chacun d'ailleurs, pouvant combiner plusieurs des caractéristiques ci-après développées. Au fait, je vais dire « Le » chaque fois parce que le politiquement correct façon « il ou elle » alourdit considérablement l'écriture, je trouve ! Et afin d'être tout de suite claire, j'ai moi-même été stagiaire donc je faisais partie des gens que je décris aujourd'hui !


    -          Le prétentieux : Il ne comprend pas très bien pourquoi il n'a pas affaire directement au DG de couteaudansledos corp. ou comment cela se fait que ses notes soient relues par un senior avant d'être diffusées dans l'entreprise. Il va même jusqu'à affirmer qu'il n'y a aucune raison pour qu'on lui impose d'arriver à 9 heures quand M. Bip, 35 ans d'ancienneté, se permet, lui, d'arriver entre 9h30 et 10h.

     

    -          Le trouillard : Jamais au grand jamais il n'est autonome, un rien l'affole et tout lui paraît hors de portée voire dangereux… « Ah non, je crois que c'est encore trop tôt pour que je faxe moi-même ces photocopies à notre correspondant, il vaut mieux que tu co-signes la lettre d'accompagnement… Tu voudrais pas relire mon mail expliquant où est rangée la clef du placard à balais ? Non, vraiment, tu es sûre que tu veux que je me charge seul de vérifier si les habitants d'Agen sont bien les agenais ? Je t'imprime la page googueul au cas où vas…  »


    -          Le très à l'aise : Il est là depuis deux jours et il appelle déjà la secrétaire « Ginou » et claque la bise au boss quand il le croise dans les couloirs et râle que le courrier est pas encore distribué à 10h28 et demande à ce qu'on déplace son bureau parce que la fenêtre est mal orientée et fait des remarques à ses voisins de bureau sur leurs habitudes de travail « Encore une pause ? Il n'est que 15h56 ! »


    -          L'obséquieux : On est en pleine semaine de Noël, donc pas la plus chargée de l'année… « dis donc ba, vu que le chef est parti deux semaines en vacances, j'ai un peu moins de boulot. Ce n'est pas parce que je suis stagiaire que je dois me tourner les pouces, surtout n'hésite pas à me confier des dossiers… » « Oh mais laisse donc, c'est avec plaisir que je me charge des 895 pages à photocopier, ce n'est pas ton travail quand même… » « Ah zut, je n'ai plus de gomme, tu as besoin de quelque chose tant que j'y suis ? » « Non, reste là, tu es en plein boulot, je me charge d'aller te chercher un café, tu en as bien besoin avec tout le travail que tu abats… »


    -          Le Beau Gosse : Celui qui dès son arrivée te fait oublier que tu es mariée depuis 10 ans et que tu as l'âge d'être sa mère. Genre tu aurais presque envie d'inventer des dossiers à lui faire traiter pour pouvoir le mater l'air de rien… Et tu n'es pas la seule : toutes les dames du service lui montrent leurs seins. Le ridicule ne tue pas mais tu te renseignes quand même discrètement pour t'assurer qu'il sortirait pas déjà avec ta fille…


    -          Le scolaire : Il n'arrive pas à intégrer le fait qu'entre ce que tu apprends à l'école et la vie professionnelle, il y a un gouffre. Il ne comprend pas que tu supprimes de ses belles notes tout le jargon qu'il a mis tant de temps à intégrer à la fac. Il récite tout bien ses leçons mais ne se demande pas du tout si la mise en pratique de ses belles théories est envisageable... Et pas la peine de lui expliquer, il pense que tu es un tel dinosaure que tu as oublié les règles élémentaires apprises à la fac !


    -         
    Le boulet : Il ne comprend jamais rien, se fait expliquer 10 fois la tâche qui vient de lui être confiée, répète des info top confidentielles que nous a confiées notre client le plus important, indique à mon interlocuteur préféré que j'ai mis son dossier en dessous de la pile parce que vraiment, c'est pas un projet super important pour couteaudansledos corp. ou même décide d'un commun accord avec lui-même de nettoyer la base d'archives de toutes les vieilleries qui servaient à personne... Ah si ça servait ???