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Blog me tender - Page 146

  • Pas perdus

    Je crois que certains n'ont pas de limite. Ils ne distinguent pas bien où ils se terminent ni où commence l'espace des autres. Si j'osais, j'utiliserais le terme de respect. En fait, je crois que la notion de respect est de moins en moins connue des gens... ?


    Je ne compte plus les « Ouh là, ba, je viens dans ton bureau quelques minutes parce que j'ai bien besoin d'une pause, moi !… » ni les « Attends j'arrive tout de suite pour te montrer ce que je me suis acheté ce midi ! » ni les « Ah zut, je venais parler à ton voisin mais il est occupé ! Je vais l'attendre chez toi c'est plus sympa que poireauter dans le couloir… »


     

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    La dernière blague en date ?


    Le bureau est calme, occupé par une personne en train de sérieusement travailler. Sérieusement au point de limite ne pas lever le nez de son boulot en entendant des pas se rapprocher. Mais quand même, on jette un coup d'œil en entendant le visiteur parler. Donc là, face à soi, se trouve un collègue qui très naturellement demande : « Ca t'ennuie pas si je reste un moment dans ton bureau ? Non mais c'est parce que je voudrais aller aux toilettes mais elles sont toutes occupées… »
      0_o


     


    Bon…


    Comment vous dire que j'ai cru mourir sur place d'ébahissement en entendant cette phrase ? Déjà, je suis vraiment mais alors profondément hallucinée que quelqu'un aille faire un compte-rendu de sa vie intestinale à des collègues. Ensuite comment vous dire que la personne en question a dû faire un détour entre son bureau et les toilettes pour aller faire cette pause ? Enfin comment vous dire que je suis surprise de constater que chaque semaine ou presque, il y a quelqu'un pour dépasser encore les limites de la décence ? Et pourquoi pas nous montrer la couleur de son string tant qu'on y est ?


     


    Le pire du pire, c'est qu'à la réponse "Mais bien sûr assieds-toi, c'est une salle d'attente ici… » on réagit par un sourire et………… ON S'ASSOIT !!!


     

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  • Le retour de la revanche

    Déjà presque 300  ???

     

    Eh bien oui !! C'est dans deux semaines maximum...

     

    Ca veut dire au boulot : on trouvera quoi dans la note 300 ? Et dans quelle catégorie ? 

     

    Mais surtout ça veut dire : qui succèdera à Ze stagiaire dans le rôle du vainqueur du concours n'importequoitesque ?

     

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    A vos marques... prêts ? Commentez ! 

  • Je suis une parisienne

    Je râle. Souvent. Dans la rue. Le métro. Même seule.

     

    J'hallucine que les boulangeries soient fermées entre midi et deux quand je retourne là d'où je viens...

     
    Je me dis, chaque fois que je vois briller le génie, que je suis arrivée "chez moi"
     
    Je soupire de désespoir quand je vois entrer dans ma rame de métro les joueurs d'accordéon moisis qui vont m'écorcher les oreilles en jouant « tomacoulis »

    Je connais par coeur la carte du métro. Presque plus besoin de la consulter. Presque pareil pour celle de bus.
     
    Je suis admirative de tous ces gens qui traversent chaque jour le périph' pour venir bosser.
     
    Je m'énerve contre ces saletés de touristes qui me font perdre 45 secondes en ne se poussant pas sur le trottoir et ne se rendent pas compte qu'à Paris, y a aussi des gens qui bossent...

    J'ai parfois le cœur qui se serre à la vue de certains monuments ou m'extasie de plaisir devant le sublime panorama offert par certains points de vue parisiens et me dis alors comme si j'y étais pour quelque chose : « Qu'elle est belle, ma ville ! »

     

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  • Je suis une provinciale

    Je souris. Souvent. Dans la rue. Le métro. Même seule.

     

    Je ris. Souvent. Dans la rue. Le métro. (oui, même seule…)


    J'ai l'air disponible : Quand je suis seule, je me fais fait héler en moyenne une fois par jour dans la rue par des gens qui ont besoin d'aide... Ca va de « elle est où la rue bidule ? » à « vous pouvez m'aider à faire mes démarches administratives ? »


    Je m'arrête et prends du temps pour répondre à ces gens qui me hèlent. En souriant toujours.

     
    Je dis « putaing ! » et « cong ! » et « t'es cong » Et même que pour moi, c'est pas des gros mots. Sauf que je sens bien que ça choque souvent mes interlocuteurs parisiens…

    Je retiens la porte pour les gens derrière moi.
     
    Je reste parfois immobile dans les escalators.
     
    Je ne considère pas que traverser le périphérique représente une aventure expéditionnesque.
     

    J'ai parfois le cœur qui se serre à la vue de certains monuments ou m'extasie de plaisir devant le sublime panorama offert par certains points de vue parisiens et me dis alors comme une touriste égarée : « Ah lala… Notre Dame, elle est quand même grandiose ! »

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