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Blog me tender - Page 144

  • Ze number 300

    Bon, puisque tout le monde se fiche de pouvoir décider de ce que contient la 300ème note, ben je me suis dit que c'était le moment de faire un sorte de flash back.

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     Note n°1, c'est glu qui l'écrite. (Souvenez-vous, au début ça s'appelait le blog inutile de ba & glu...) Cette note est d'ailleurs publiée d'abord sur un autre fournisseur de blog. En fait, il s'avère que c'est glu qui a eu l'idée d'ouvrir un blog. Et moi je voyais pas bien l'intérêt. Mais l'idée a fait son chemin... bon, j'avais fait ma chieuse demandé si on pourrait pas trouver un blog où on puisse être plusieurs auteurs mais au final, on a atterri ici...

     Note n°50,  je viens de passer un mois lumineux lors duquel glu et moi avons découvert Lyon, la brioche aux pralines roses, le loup garou, des nouveaux poto. Nous venons de prendre la décision de partir découvrir les Stèïtss. Je viens de terminer la BD-pavé De Mal en Pis et j'ai appris qu'il y a une différence entre l'école nanterroise et celle sorbonienne.

     Note n°100, elle est de moi. Première fois que le concours n'importequoitesque était gagné. A l'époque, j'attendais avec impatience la naissance de la deuxième merveille de ma copine, glu et moi préparions sérieusement notre premier voyage outre-atlantique, je venais de me faire démarcher par un autre employeur potentiel pour la première fois de ma vie, je commence à prendre mon alimentation en main...

     Note n°150, moi encore. A cette période, je crois que j'avais rebaptisé "le blog inutile de ba et (parfois) de glu". En ces temps plus si anciens, ze stagiaire vient de découvrir l'adresse de ce blog et ça me claque la panique (pas la peine a posteriori vu qu'il a cessé de lire moins d'un mois plus tard...) glu et moi découvrons les joies des week-ends remplis de BD, je dévore Eragon, j'hésite à publier "mes 5 choses" alors qu'elles sont écrites depuis un moment et continue de perdre du poids.

     Note n°200, bon là, c'est forcément de moi puisque ce blog est alors entièrement le mien. Cette note, comment dire...  elle n'a l'air de rien mais elle représente une soirée et un trajet de métro de fou rire à en avoir mal au ventre à un moment où, même si je n'étais pas dépressive, ces occasions là n'étaient pas si nombreuses. Cette note, elle représente un peu, quelque part, la patience de mon entourage : au boulot comme en dehors, je me demande encore comment les gens me supportaient... Je crois que si j'ai tenu bon, si je ne me suis pas effondrée de trouille, c'est grâce à des soirées NS, des chansons de TP dans le train de 8h33... des pleins de toutes petites choses magiques. Et je lis enfin HP6.

     Note n°250, Une note écrite en 4 minutes, pile en rentrant du boulot, parce que j'étais sous le coup de l'émotion. Je fais alors des journées au boulot de 23 heures mais c'est pas grave parce qu'elles sont tellement passionnantes, ces journées. Je découvre que la frustration me rend cyclothymique. Je me prépare à partir en week-end à l'ouest (j'ai tellement la trouille que je sais déjà que ma timidité va me transformer en moulin à paroles). Je retrouve une amie qui était enfouie au fond de moi. Je lis le supplément sexe de cosmo et celui de biba. Une période bénie, je crois...

     Note 300 : Ainsi que je le disais il y a quelques jours, cette note 300 tombe à un moment où je me sens neuve. Je fourmille de mille envies, je hume l'atmosphère tant que je le peux encore, je râle très fort pour extérioriser mon stress, je continue à (me) poser 1000 questions qui restent sans réponse, je lis le clan des Otori, je me demande ce que je vais faire de mes semaines de vacances et j'écoute en boucle la BO de Hairspray.

  • Les Affranchis

    c2879bd434ea6d5c2aac36d9fa05d151.jpgOui oui, je sais, j'ai 52 lunes de retard mais que voulez-vous on découvre les classiques quand on peut… Comme j'ai la chance qu'on veuille m'aider à acquérir les bases de la culture cinématographique, je viens de découvrir ce film hallucinant.



    "As far back as I can remember, I've always wanted to become a gangster. To me, being a gangster was better than being President of the United States"


     


    A mon sens, cette phrase (c'est celle qui introduit le film) suffit à comprendre et pressentir ce que sera le film. On y suit Henry Hill, enfant élevé à New-York dans une famille tout ce qu'il y a de plus honnête, qui est fasciné par les gangsters. Et comme il vit entouré de membres de la Mafia, c'est tout naturellement qu'il devient petite main pour les traficoteurs du coin.

    Henry vient de mettre un pied dans son rêve et ne le lâchera pour rien au monde.


    Et à le regarder grandir et évoluer au milieu de tous ces mafieux, on se dit d'ailleurs qu'il a réussi son pari. Sauf que… les contes de fée existent-ils vraiment ?


    Les scènes géniales sont légions, les personnages fabuleusement bien écrits ET interprétés (quelle que soit leur importance dans le film), l'ambiance sonore et visuelle est époustouflante. Je trouve qu'on suit bien son ascension, au petit Henry : je me sentais vraiment associée à la montée de son sentiment de toute puissance, je n'avais pas même de pitié pour tous ceux qu'il piétinait (au sens propre comme au sens figuré), j'étais en totale empathie, tout le film. J'ai aussi été fascinée par le jusqu'auboutisme de cet homme. Il veut toujours plus de ce sentiment de puissance, de cette aura que lui procure chacune des infractions commises. Contre toute logique, contre tous ceux qui comptent, envers et contre les mises en garde de ceux-là mêmes qui l'ont introduit dans le milieu…


    C'est pas tout ça, mais si tout ce qu'il me reste à découvrir est du même tonneau, j'ai hâte de continuer mon initiation…

  • Neuve

    le boulot qui déborde, les collègues qui disjonctent, l'appart' qui ne veut pas se meubler tout seul, les amis plus nombreux qu'on ne l'imaginait, les balades sans fin dans mon nouveau quartier, le téléphone qui n'est toujours pas un ami

     
    être désormais seule en charge de tout, ne pas savoir si on doit-peut-à envie de faire certaines choses, oser mais pas toujours, espérer en sachant très bien qu'après un point d'interrogation, on est censé faire le deuil de toute évolution de situation


    la trouille, l'euphorie, la sérénité, la frustration qui s'invitent à tour de rôle. Toujours pas certaine de savoir lequel de ces états je préfère. Rassurée toutefois de m'apercevoir que la trouille est de moins en moins présente

     
    l'envie, forte, que les choses évoluent et le souhait, au moins aussi fort, que tout s'arrête le temps de prendre une longue respiration
     
     
    s'oublier beaucoup moins souvent, s'affirmer beaucoup plus souvent
     
     
    être persuadée que le meilleur est encore à venir sans être sûre que c'est bien raisonnable de le croire aussi fort...
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  • Dimanche ?

    Un réveil en 12 fois. Celui des matins où on sait qu'on a le temps et où on choisit de paresser au lit. Celui des matins où on décide qu'on va se rendormir encore un peu pour continuer ce rêve si merveilleux qu'on voudrait qu'il ne se termine pas. Celui des matins où on ne cherche pas à savoir quelle heure il est vraiment...

    Un peu de trainage mais pas trop finalement. J'ai l'impression apaisante d'être envahie par la lenteur et l'indolence alors que j'ai été plutôt active aujourd'hui... Enfin, jusqu'à ce que je m'installe pour mon petit-déjeuner-déjeuner. Ben oui, j'avais accompli tous les trucs que je voulais alors j'avais bien mérité une pause ?

    Je me suis confortablement attablée devant un thé et du pain viennois et du jus d'orange et une baguette toute croustillante et du fromage et du beurre salé (de Guérande ?) et de la confiture et du guacamole et des cookies maison au chocolat trop bons (trop bien les anniv où on nous offre des doggy bags !) et mes dernières gaufres de chez Meert et Broderies de Marjane Satrapi et mon Ipod en mode shuffle pour le fond sonore.

    Et là, il est déjà 16h et je trainasse, fenêtre ouverte, le soleil et le vent de fin d'été sont là qui donnent vie à mes rideaux. Ca sent la bougie à la fleur d'oranger et le thé qui refroidit doucettement. Je papote via gtalk et je traîne sur des blogs et je tente de décider si je vais aller au ciné à pied pour profiter du ciel si bleu ou si je vais pas plutôt me lover sur mon canapé chéri pour regarder la fin de mon DVD qui me fait les yeux doux depuis dimanche dernier...

    Elle est dure la vie, ou c'est moi ?