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Blog me tender - Page 156

  • C'est trooooop

    J'ai commencé par rencontrer le fameux Monsieur dont elle parlait sans que j'ose demander de précisions sur son blog n°1. J'étais un peu intimidée alors comme toujours dns ces cas-là, je me suis mise en mode super bavarde... Et sans trop que je sache comment, je me suis retrouvée à discuter comme si on se connaissait (pas depuis toujours, ce serait exagéré) bien mieux que ce n'est le cas.

    Puis comme un kaléidoscope, je me souviens de fou rires, d'avoir mangé des galettes (mamma mia la galette avec des pommes cuites au beurre bien salé, c'est super bon, je vous le dis !) et puis papoté de tout et de rien, attendu le bus, déambulé dans une ville que je découvrais, d'un barbecue de 15h30, d'une fontaine dans une chambre d'hotel éphémère, des anneaux de Buren la nuit, de silences qui ne paraissaient même pas gênants, de tic tac sur l'oreiller, de l'éléphant endormi, de son scandaleux épuisement... je me souviens surtout de ma stupidité : j'aurais dû la serrer dans mes bras pour lui dire merci.

    Ne parlons pas de la journée étoiles dans les yeux à l'idée de rencontrer enfin une peste avec laquelle j'ai piqué des fous rires à pleurer au boulot, de revoir celle que j'appelle désormais "ma copine de Toulouse", de bisouiller mes deux archéologues préférés dont la simple vue me met en joie, de manger de la mousse au chocolat, de parler bouquins mais pas que...

    Et puis aussi :
    "je vois toujours mes pieds"
    "c'est un canapé vintage !"
    "ça va tu t'ennuies pas ?"

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    non mais sans blague, est-ce que j'ai l'air de m'ennnuyer ?
  • Mon canapé

    Le seul et unique meuble de mon appartement est un canapé.

    Tout le reste, c'est des boîtes, des cartons, des paniers, des sacs de voyage, des sacs en tissu de chez monop', des cartables...

    Le tout rempli au choix : de livres, de fringues, de livres, d'ustensiles de cuisine, de livres, de dvd, de livres, de papiers administratifs, de livres.

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    Bon, pour en revenir à ce canapé, ben il m'a coûté 3 ans et demie de salaire... mais en échange, il est troooop sublime. Sublime au point que j'en suis amoureuse. On vit une relation tellement fusionnelle tous les deux, je passe tout ou presque mon temps dessus (forcément hein, je vous rappelle que j'ai que lui dans mon appart'...) Et du coup, ben je suis super exclusive et je sens que j'ai besoin de rien d'autre dans la vie... 

    Y a des trentenaires célibataires qui se stressent à l'idée de l'horloge biologique qui tic-taque à mort mine de rien, d'autres qui ont limite un orgasme à la simple vue du Beau Gosse d'en face qu'elles n'osent pas vraiment aborder, d'autres qui harcèlent leurs amis pour se faire présenter tous les célibataires velus de leur entourage et puis y a moi.. qui suis comblée à la simple vue de mon canapé lilas...

     

    cette note est une dédicace spéciale à mon hôte de ce week-end qui, pour une raison que j'ignore et qui, à moi, ne me crée aucune angoisse, semble s'inquiéter du fait qu'elle a eu mieux à faire que créer une chambre d'amis en 10 jours spécialement pour ma venue alors qu'elle est en train de fabriquer un lutinou mignonou ET en vacances.... J'ai décidément des copines un peu dingottes, ça me rassure ! :o)

    PS : si je me décide à acheter un appareil photo numérique, je vous publie une photo sans faute !

  • Emotion instantanée

    Ce soir, j'ai pleuré pour un inconnu. Il m'a émue aux larmes et je n'ai pas pu les empêcher de couler quand je me suis retournée pour rentrer chez moi...

    C'est un quelqu'un à qui j'ai parlé juste le temps d'une station de métro. Même si en vrai, j'aurais été prête à rater ma station et à faire demi-tour si lui apporter mon aide m'avait pris plus de temps.

    Cet inconnu est entré dans le métro, s'est dirigé vers moi avec un sourire, auquel j'ai répondu (je sais bien, on est à la capitale et une fille seule ne doit pas répondre aux sourires de n'importe qui mais je ne peux pas m'en empêcher en fait...) et là, il m'a demandé si j'accepterais de lui lire une lettre. Je l'ai plus ou moins lue (j'ai parfois pris la liberté de paraphraser au lieu d'annoner des phrases dont j'avais peur qu'elles lui semblent compréhensibles) puis lui ai expliqué ce qu'il devait faire. Entre temps, le métro était arrivé à ma station mais je ne faisais pas la pressée. Je me suis assurée qu'il m'avait bien comprise d'abord. Puis je me suis retournée, suis sortie de la rame juste avant la fermeture des portes et lui ai fait un petit signe de la main.

    Et là, les larmes se sont mises à couler toutes seules, silencieusement. Ce n'est pas tant le fait que cet homme de 35-40 ans ne sache pas lire qui m'a émue. Je sais très bien qu'il y a des milliers de gens qui, pour X ou Y raisons, ne sont pas capables de lire... mais penser qu'il n'avait pas de proche en mesure de l'aider, que son seul recours était de faire appel à une inconnue dans le métro, ça m'a bouleversée.

     

    NB : toutes mes excuses à mon nombreux lectorat pour le grand écart entre cette note et la prochaine, que j'ai écrite en avance. Le report de sa publication la rendrait caduque !

  • Le jour où...

    Je suis tombée par hasard sur une des personnes avec qui j'aie eu la relation la plus fusionnelle, symbiotique, exaltante, compliquée, tendre, littéraire... de toute ma vie. Une sorte d'amitié comme il ne peut en naître que quand on est encore petit mais pas trop non plus. Là, tout de suite, je ne trouve pas les mots pour raconter. Et puis de toute façon, je ne suis pas certaine que j'aurais envie de les écrire ici...

    Comment dire le choc que j'ai ressenti en la retrouvant ? Ineffable.

    Que je commence d'abord par vous dire comment ça s'est passé : Bon c'est la honte mais je lisais des blogs depuis le boulot. En passant de l'un à l'autre, je tombe sur un lien qui mène à son blog avec juste son prénom, un prénom rare... Alors que je suis une telle procrastineuse que je ne lui ai donné aucune nouvelle depuis 3 millions d'années, je pense très régulièrement à elle... Soit qu'un détail me la rappelle (des chansons, des lieux par exemple) soit que je me remémore mon adolescence... Donc je suis là, devant ce prénom et mon cerveau de prétentieuse possessive s'est aussitôt exclamé "c'est la mienne, j'en suis sûre !" (Non mais vous voyez un peu le niveau d'égocentrisme qui est le mien,  hein ?) Je clique illico en pensant "pourvu que son blog ne soit pas filtred depuis le boulot !"

    Eh bien oui : c'est la mienne ! (bon hého c'est chez moi ici, les gens m'appartiennent si je le décide !!) Je vous jure, ça va faire téléfilm miteux de l'après-midi sur M6 ce que je vais vous dire, mais j'ai été si secouée que j'ai mis 10 vraies minutes à m'en remettre, que j'en ai parlé à ma voisine de bureau et que j'ai eu une sorte de noeud d'excitation et de trouille dans l'estomac tout l'aprem, jusqu'à ce que je puisse me connecter de chez moi et laisser un commentaire sur son blog. (Je fais gravement la maligne là, mais je savais même pas si j'allais oser le faire... et j'ai fini par laisser un comm' tout pourri !!!)

    Et aujourd'hui me voila : avec l'envie de tout savoir, de tout lui raconter mais ne sachant même pas par où commencer. Je ne sais même pas comment elle pense à moi ni si elle pense parfois à moi. J'ai un peu la trouille en vrai. Je me sens toute timide...