J'ai commencé par rencontrer le fameux Monsieur dont elle parlait sans que j'ose demander de précisions sur son blog n°1. J'étais un peu intimidée alors comme toujours dns ces cas-là, je me suis mise en mode super bavarde... Et sans trop que je sache comment, je me suis retrouvée à discuter comme si on se connaissait (pas depuis toujours, ce serait exagéré) bien mieux que ce n'est le cas.
Puis comme un kaléidoscope, je me souviens de fou rires, d'avoir mangé des galettes (mamma mia la galette avec des pommes cuites au beurre bien salé, c'est super bon, je vous le dis !) et puis papoté de tout et de rien, attendu le bus, déambulé dans une ville que je découvrais, d'un barbecue de 15h30, d'une fontaine dans une chambre d'hotel éphémère, des anneaux de Buren la nuit, de silences qui ne paraissaient même pas gênants, de tic tac sur l'oreiller, de l'éléphant endormi, de son scandaleux épuisement... je me souviens surtout de ma stupidité : j'aurais dû la serrer dans mes bras pour lui dire merci.
Ne parlons pas de la journée étoiles dans les yeux à l'idée de rencontrer enfin une peste avec laquelle j'ai piqué des fous rires à pleurer au boulot, de revoir celle que j'appelle désormais "ma copine de Toulouse", de bisouiller mes deux archéologues préférés dont la simple vue me met en joie, de manger de la mousse au chocolat, de parler bouquins mais pas que...
Et puis aussi :
"je vois toujours mes pieds"
"c'est un canapé vintage !"
"ça va tu t'ennuies pas ?"