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Blog me tender - Page 166

  • L'ami de la famille

    medium_ami.jpgElle est aussi belle et divine qu'il est laid et malfaisant. Et il va tomber amoureux d'elle.
    Au départ, ça fait un peu synopsis de la Belle et la Bête mais ce film est tout simplement autre chose. Dans une ville d'Italie, Geremia, un usurier richissime mais dont la vie est un ratage complet va aider les parents de la beauté locale pour qu'ils puissent lui payer un mariage digne de ce nom. Le laid est également mesquin : il dépense aussi peu que possible, vole tout ce qui lui passe sous la main, vit dans un appartement tout décati en compagnie de sa mère malade. Elle, elle vit dans son temps, elle est lumineuse mais très lucide sur ce qu'est son avenir.

    Tous les deux vont se croiser et leur vie va en être bouleversée. Pour le pire ou le meilleur ?

    Ce qui m'a plu dans ce film, c'est que tout semble petit et mesquin : les lieux, les couleurs, les personnages... On dirait que Geremia déteint sur tout ce qui l'entoure. Et puis soudain, Rosalba apparaît et le rythme change, la lenteur disparaît, les sentiments se font plus violents, plus tranchés. La mesquinerie cède le pas à la cruauté, la mélancolie devient désespoir. 
    C'est sûrement difficile à croire mais ce film est assez drôle malgré l'ambiance sombre et désespérée qui s'en dégage. Le personnage de l'usurier est très très bien interprêté et hyper crédible mais il n'en reste pas moins totalement risible. C'est donc un film déroutant. L'histoire est originale et les acteurs m'ont emballée. Je vais d'ailleurs tenter de voir A casa Nostra pour voir si Laura Chiatti est aussi fabuleuse dans toutes ses apparitions ou si c'est juste ce rôle qui l'a sublimée.

  • "c'est un problème de hardware...

    ... va falloir faire jouer la garantie constructeur"

    medium_ordi.2.jpg

    C'est par cette magnifique phrase que le petit c... de chez le marchand d'ordinateur a ruiné ma journée...

    D'abord parce que je n'ai rien compris à ce qu'il m'a dit. Ensuite parce que j'ai senti que ça voulait dire : "non, tu n'auras pas ton ordinateur avant un petit moment...."
    Tout avait mal commencé entre nous de toute façon. Les personnes ne disposant pas d'un chromosome Y partent perdantes quand il s'agit de parler d'informatique à un mec. Je m'étais pourtant préparée psychologiquement à la confrontation mais je savais que le combat ba vs. SAV n'était pas gagné d'avance. Alors j'avais subi une préparation physique (ingurgitation de nougatine toute la journée pour nourrir les neurones) autant que mentale (bon là, je vais être honnête, y en a pas eu) pour être au top de ma forme.

    Extrait du dialogue :
    "Mon ordinateur ne s'allume plus, dit ba. Enfin, ajoute-t-elle, je peux le mettre sous tension, il s'allume mais rien ne se charge. Il me propose de choisir entre démarrage sans erreur et l'autre puis semble fonctionner dans le vide.
    Aucune question, aucun regard, il enlève illico la batterie genre je vais sauver la damoiselle en détresse. Sauf que j'avais déjà fait ça et que je le lui explique sans pour autant obtenir une réponse...
    - Mais est-ce qu'on finit par arriver dans le menu ? m'interroge-t-il soudain.
    - Non, c'est ce que j'essayais de vous expliquer : on dirait que ça charge sans fin.
    Cruchotte que je suis, j'étais partie du principe que je ne saurais pas bien m'exprimer et avais pris soin de choisir mes mots. Mais j'avais surestimé le SAV -man, il ne comprend pas le sens de "mettre sous tension" visiblement.
    - Oui non mais pour moi "ça s'allume pas" c'est pas ça que ça veut dire, hein...
    Il trafique je sais pas quoi quelques minutes (qui me paraissent trois heures) puis me dit :
    C'est un problème de hardware, va falloir faire jouer la garantie constructeur.
    - C'est-à-dire ?
    - Ben vous appelez le SAV du constructeur pour qu'ils viennent réparer votre ordinateur.
    - Ah ? Et je lui dis quoi ?
    Là, il me regarde comme si j'étais déficiente mentale.
    - Ben que vous avez écran bleu et que la restauration est impossible ?
    Je préfère ne pas lui préciser que je ne comprends rien parce que je sens bien qu'il est déjà en train d'écrire dans sa tête une note de blog ou pire, qu'il s'imagine déjà comment il va trop flamber ce soir à raconter cette anecdote à ses potes...
    - Ah ?
    - Oui, dites-leur que vous êtes déjà passé au SAV..."

     J'ai hâte d'être à demain et d'appeler le SAV du constructeur si vous saviez....

     

  • Almost done

    medium_exam.jpgLa première session est presque terminée. Il me reste deux oraux : un auquel je ne me rendrai pas pour cause de copie blanche à l'écrit, un que j'espère réussir aussi bien que j'ai réussi l'écrit (je vais me porter la poisse à dire un truc pareil mais je crois qu'à l'écrit, je vais récolter plus de la moyenne) C'était vraiment marathonesque cette année : en tout, j'aurais dû passer 19 écrits + 7 oraux. En pratique, je n'ai réussi à assister qu'à 15 écrits et ne me serai rendue qu'à 3 oraux pour cause d'écrits copie blanchesques....

    Et c'est une nouveauté pour moi, les copies blanches. D'habitude, je parviens à blablater un peu sur les textes donnés même quand je n'ai pas encore ouvert le cours mais là, cette bande de vilains pourris n'a prévu que des essays. Et l'essay, c'est la mort de l'étudiant qui n'a rien foutu. Impossible de créer des connaissances à partir d'un simple thème de réflexion. Comment voulez-vous que je parle de l'enfance dans l'oeuvre d'Henry James quand je n'ai pas même acheté le livre au programme ?

    Certaines notes sont déjà tombées. A part un joli 11.5 en traduction que j'avais baclée pour cause de réunion pas possible à déplacer, j'ai pris de bien sales notes quand même... On voit bien que, contrairement aux autres années, je n'avais pas eu le temps de même survoler les cours. Pour tout dire, je n'ai pas encore commencé les 2/3 des matières. Mais ce n'est pas grave : session 2, me voila !

  • La NS (2)

    « On va tous s’asseoir sur le ball » ou « on se connecte à l’intérieur de soi »
    Non mais franchement, avec de telles phrases, comment peut-on espérer que les candidats de la NS soient normaux ? Moi je dis qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que tous ou presque aient des têtes d’attardés mentaux avec un entourage d’aussi haut niveau…

    Le jury n’est pas mal non plus avec ses phrases crétines : « J’ai eu deux Pierre, là. Ça m’inquiète ! » nous dit Dove Attia. Ma voisine de canapé a eu cette belle répartie drolesque : « Ben oui, il a fait de 2 Pierre un coup ! »

    Et que dire de la douleur ressentie par mes oreilles chaque fois que Soma pu Julie (que pourtant j’adore carrément) ouvrent leur bouche pour faire vibrer leurs cordes vocales. Non mais franchement, c’est possible à un moment, de laisser des casseroles pareilles squatter la télé. Heureusly, la belgette est là pour calmer les foules « Ouh là les filles, on se calme ! Y a des malaises ou quoi ? »

    J’ai eu la preuve aussi que quand tu envoies plein plein de sms lors du prime, tu as un cadeau de fidélité : pour fêter son 35.000ème sms, ma coupine a obtenu la venue de son chouchou, l’homme au short noir et à la collection de top 50 magazines qui est passé chanter un medley tout pourri juste pour ses beaux zyeux.

    Et finissons par le sujet qui fâche, je veux parler du grand débilou à la dégaine de constipé, aux postures dignes d’un enfant de 4 ans qui attend que la maîtresse l’autorise à aller aux toilettes…. Oui, je veux parler de Julien. Ce nullot qui reprend Alizée. « Fallait la chercher, là, Alizé » Je te le fais pas dire, Virginie, il a pas seulement réinterprété la chanson, il a réécrit la partition… Il me fatigue ce mec, dégagez-le maintenant que Soma a pris des vacances….