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Blog me tender - Page 165

  • Peser ses mots

    C'est mon travail que de réfléchir à 36 fois avant d'écrire. (je ne parle pas ici du blog pour lequel je ne fais pas toujours très attention à ce que je dis ni à ma façon de le dire mais de mon boulot) Parfois, rédiger une réponse de 4 lignes peut m'avoir pris plus de deux heures. Parce que j'aurai cherché dans le dictionnaire des synonymes pour vérifier s'il n'existe pas de termes plus nuancés. Parce que j'aurai demandé l'avis de mes collègues quant au ton approprié. Parce que j'aurai revérifié la véracité d'une information dont je suis pourtant sûre au fond de moi. Parce que j'aurai tenté de concilier mes impératifs avec ceux des autres intervenants sur le dossier. Parce que parfois, ça paraît rien, mais utiliser « retourner » plutôt que « restituer » peut être lourd de conséquences.


    Ce matin, j'ai dû faire une réponse plutôt courte qui m'a pris 3 allers-retours avec le bureau d'en face pour en peser tout le contenu. Pourtant, elle aurait pu ne contenir qu'un seul vu qu'en clair, mes 4 lignes de blablatage voulaient simplement dire « non » Seulement voila, il s'agissait là d'une demande formulée par un client plutôt important et surtout, il s'agissait pour moi d'être méprisante avec mon confrère sans que cela n'ait pour autant de conséquences trop fâcheuses. Parce que tout de même, voila trois réunions que cet espèce de malotru part du principe que je suis tellement crétine que j'en ai oublié de vérifier les données que je communique... A base de « selon elle » ou de « je peux vous transmettre la documentation si vous ne l'avez pas encore lue » il passe son temps à laisser entendre que je ne fais pas mon boulot et que je fais donc traîner le dossier sur lequel, lui, à fait plein plein plein de recherches.


    Sauf que je m'aperçois que ce monsieur si -au lieu de me demander sans cesse de lui trouver des info improbables telles que la marque du soutien-gorge de Marie-Antoinette le jour de sa décapitation- il avait tout simplement tapé dans un moteur de recherche dès le départ, ben il nous aurait fait gagner à tous beaucoup de temps.

    Dont acte : je refuse de lui communiquer mes sources et lui suggère d'allumer son ordinateur avant de parler. Et je remets en copie les 5 lignes de destinataires qu'il avait charitablement conviées à la discussion de départ… Je dirais que je viens de prendre un avantage psychologique mais j'étais à domicile. J'attends maintenant de voir s'il y aura un sursaut d'orgueil de sa part…

  • J'ai rencontré de la salsepareille

    Qui parmi vous ne connaît pas les champs de salsepareille ? Mais oui, je parle bien de ceux cultivés par les schtroumpfs. La plante dont les petits hommes bleus se régalent !... Je ne saurais pas dire pourquoi mais la salsepareille, pour moi et depuis toujours, ça n'existe que dans la BD de Peyo. Pourtant, je suis d'un naturel assez curieux et je suis du style à chercher sur Internet les trucs les plus improbables (du nom du perroquet de Tao à l'orthographe de vol à l'arraché) eh bien il ne m'était jamais venu à l'esprit que la salsepareille pouvait exister.

     Lors d'une balade dans un parc naturel avec vue sur la sublime méditerranée, j'ai appris non seulement que la plante que je trouvais si douce s'appelait le cyste cotonneux (c'est une super jolie plante aux feuilles toutes duveteuses) mais également que la salsepareille poussait en toute liberté, loin du village des schtroumpfs. Et même que Peyo, ben il a bien respecté l'échelle puisque une feuille de salsepareille, ça fait à peu près la taille d'un pouce. Donc c'est normal que les petits hommes bleus se rassasient avec juste une feuille ou deux.

    medium_salsepareille.JPG


  • Meredith a raison

    "Not knowing is the worst feeling in the world."

    medium_grey.jpg

    Comment fait-elle pour survivre alors qu'elle bosse tous les jours avec l'homme de ses rêves et qu'elle attend de savoir s'il va vouloir d'elle ou non ?

    Oui, je suis en retard, très en retard, sur les épisodes de Grey's Anatomy, j'en suis à peine au 5ème épisode de la saison 2 (spoilers interdits dans les comm', je sais pas comment j'ai réussi mais j'ai échappé à toute info sur le sujet pour le moment) et je grignote petit à petit ce retard. Certainement pas assez vite cependant pour pouvoir regarder mercredi soir le début de la saison 3 mais tant pis...

    Bref, n'empêche que je la plains cette petite (je dis cette petite mais je trouve que ça se voit qu'elle est bien plus âgée que son rôle, non ?) parce que j'imagine que ça doit être nerveusement très compliqué de passer ses journées à le cotoyer et faire comme si de rien n'était !
    J'aimerais quand même savoir si je n'aurais pas raté mon choix de carrière : est-ce que vraiment, c'est spécifique au milieu hospitalier les coucheries permanentes entre collègues ou est-ce que c'est juste dans mon service actuel que ce style d'histoire n'arrive jamais ? Parce que s'il me suffit de changer de boîte pour assister à tout ce cirque, ça me va. Mais ce serait dommage que je doive faire une croix pour toujours sur les ragots au boulot !
    Un autre truc que je me demande, c'est si c'est les trucs qu'elle (Meredith, celle du titre) dit en voix off tout le long des épisodes sont des citations de gens célèbres ? Parce que bon, elle peut pas être médecin et philosophe en même temps quand même ! Genre elle se tape 45 heures de garde d'affilée et elle est encore capable de sortir des grandes phrases sur la vie et ses mystères... Faut pas déconner quand même...

    De quoi ? Comment ? C'est de la télé ?
    Quel est le rapport ?
    :-p

  • Blush or not ?

    Le métro, le train de banlieue, le RER... on ne peut pas dire qu'il s'agisse là de moyens de transport très doux. Ca cahote, ça bougeotte, ça ballotte... écrire y est assez compliqué alors ne parlons pas de se maquiller ! Et pourtant, nombre de membres de la gent féminine se risquent à cet exercice.

    medium_maquillage.jpgCommençons par tout de suite évacuer mon côté mère la vertu : le maquillage dans le métro, c'est pas possible parce que je considère que se maquiller, c'est un geste intime dont je ne fais pas profiter la tripotée de voyageurs qui partagent ma rame...  Pas envie que tout le monde sache si j'ouvre la bouche ou non en appliquant mon mascara, pas super enthousiaste à l'idée d'étaler le contenu de ma trousse à maquillage devant mes voisins qui font la gueule parce qu'ils vont au boulot. Bref, je sors de chez moi maquillée ou je fais une croix pour la journée.

    Je reste cependant baba d'admiration devant la dextérité de celles qui se peinturlurent tranquillou au milieu du chaos des transports. Bousculées par le voisin qui sort, le freinage intempestif du train, le virage un peu brusque... elles font à peine une pause. Certaines semblent même être sur pilote automatique, levant le crayon pile une fraction de seconde avant l'arrivée à la station. Pas de débordement, le trait est sûr, sans bavure. Elles enchaînent fond de teint, poudre, eye liner... et à la fin, le résultat même s'il ne correspond pas toujours exactement aux couleurs que moi, j'arborerais, est impeccable. Chapeau bas !