Je suis piqurophobe.
Un truc de guedin que vous pouvez même pas imaginer à quel point les piqûres ça me stresse ! Rien que de taper cette note ça me met une sorte de noeud dans le dos d'appréhension. Mais enfin bref.
Je suis du style à devoir respirer pendant 10 minutes avant chaque prise de sang. Du style à avoir 3 ans de retard sur mes vaccins de peur d'aller voir un médecin qui me connaît pas et me laisse pas faire ma comédie. Du style à être donneuse d'organes depuis plus de 12 ans (carte dans le portefeuille à l'appui) mais à pas être capable de donner ma moelle osseuse ni même, tout bêtement, mon sang, tout ça parce que faut faire des piqûres pour les prélèvements. Du style à être mise sous euphorisant par l'anesthésiste la dernière fois que j'ai été opérée : lors de la consultation pré-opératoire, j'ai expliqué en adulte (du moins c'est l'impression que j'ai eue) que l'opération m'inquiétait un peu. Pas parce que j'allais être endormie et tout ça mais parce qu'on allait me poser un cathéter. J'ai limite supplié qu'on me le mette au pli du coude plutôt qu'au poignet. Du coup, je sais pas ce qui a pris au médecin mais au lieu du calmant habituel, le jour de l'opération, elle m'a prescrit un cachet qui m'a fait complètement planer. Un truc qui m'a fait dire d'un air tout ravi et drogué à l'anesthésiste en salle d'opération " oh bonjour ! je suis contente que ce soit vous... n'oubliez pas de piquer au coude hein ?" devant l'air ahuri, je me souviens très bien que le médecin a répondu : " ne vous inquiétez pas, elle est sous ...."
Je suis surtout du style à être quasi certaine que si j'accouche un jour, ce sera sans péridurale. Tout le monde me dit que devant l'étendue de la douleur, je supplierai l'équipe médicale de me faire l'injection mais sans plaisanter, je pense qu'il y a très trèèès peu de chances que je supplie pour avoir une piqûre avec une aiguille grosse comme une aiguille à trcoter qu'on m'enfoncerait dans le dos. A la place, je suis intiment convaincue que je ferai le choix de hurler sur le futur papa et de lui déchiqueter le bras à force d'y enfoncer mes ongles.