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Blog me tender - Page 182

  • Ze stagiaire

    L'hiver, l'effet "arrivée de jeune stagiaire affriolant pour le plaisir des yeux des vieilles comme ba" ne se fait pas autant sentir que le premier juillet. Mais là, comble de chance, nous avons un stagiaire (oui oui, UN pas unE) dédié à notre équipe qui a été embauché. (je ne repartirai pas sur le débat du fait que le stagiaire fait généralement autant de boulot que les non-stagiaires, je me répèterais...) Je ne vais pas parler ici de l'aspect affriolant du stagiaire parce que même s'il n'écrit plus pas très souvent, glu lit parfois je suppose..

    Il (ze stagiaire) n'avait pas grand chose à faire mais moi, je déborde ! Alors j'ai fourbement suggéré à mon chef de me l'associer sur un dossier top important confidentiel de la mort. Le problème, (ainsi que je l'ai déjà laissé entendre à quelques reprises...) c'est que je ne suis pas au top de la crédibilité (même si je me crois compétente heing, entendons-nous bien !) et que donc depuis deux semaines, il a déjà entendu parler de la taille de mon soutien-gorge, de ma recette préférée, de ma dernière cuite, de la fois où j'ai ouvert la porte au facteur en slip... Bref, plein plein d'anecdotes hautement intellectuelles...

    Je crois qu'on s'entend pas mal mais du coup, je me demandais dans quelle mesure on allait pouvoir travailler ensemble et encore moins comment on allait gérer le fait que je le trouvais dans le cadre de l'intiatrice (And here's to you, Mrs. Robinson lalalala) la coordinatrice et pas celui du trublion de service. Au final, je crois que ça fonctionne assez bien. J'ai même carrément la maligne tout à l'heure quand je l'ai entendu m'annoncer : "je synthétise tout ça et je te fais une analyse complète afin que tu puisses la présenter en réunion". Hum hum... attention, ba est dans la place !!
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    Problème : mon ascendant est vite tombé quand il a ajouté "tu parles de moi sur ton blog??"
    punaise !! j'ai même pas fait gaffe ! j'ai dû parler de mon blog devant lui et maintenant, j'ai des sueurs froides... Il a fait une recherche depuis mon ordinateur et j'arrêtais pas de me dire "pourquoi j'ai pas vidé l'historique tout à l'heure???" Bon, je pense que même s'il lisait ici tous les jours, il ne me reconnaîtrait pas (oh l'autre... comment elle essaie trop de se rassurer...) Mais bon, je me suis surtout aperçue que je devais faire attention à calmer ma spontanéité au boulot... Depuis ce jour, je vais trembler jusqu'au 30 juin à l'idée qu'il ne se ette vraiment à chercher l'adresse de ce blog.......

  • Repas de rêve

    Quand ça va pas : vous avez une recette magique ? une sorte de menu, de nourriture doudou ?

     

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    Moi, y en a plein. Quand je suis barbouillée, fatiguée. Quand je passe une soirée toute seule devant la télé ou quand, comme aujourd'hui, je suis malade à en crever, je ressors mes bonnes vieilles recettes. Il y en a plusieurs.

    medium_dej.jpgPar exemple : le petit-déjeuner. Il se compose de tartines beurrées (beurre salé exclusivement) sus quelque forme que ce soit (crumpets, muffins, baguette, krisprolls...) et de thé. Mais pas n'importe quel thé : alors que je ne le surcre jamais, celui-ci doit contenir une tranche de citron et une cuillère de miel. Du coup, c'est forcément du thé noir façon darjeeling, agrumes... pour que la tranche de citron dedans ne donne pas un mauvais goût. En période de révision, je peux en boire 3 litres dans la journée. Et je laisse à chaque théière la tranche de citron du "pot" précédent. A la fin de la journée, il y en a plein, toutes cuites/confites.

    Il y a aussi la semoule à la framboise. De la semoule fine, à peine sucrée, pas trop liquide, que je mange encore tiède, recouverte de coulis de framboise. Quand j'ai encore des framboises surgelées, j'en verse dans la mixture, c'est miamesque et ça fait le repas entier, je ne prends rien d'autre. 

    En la matière, je sais que chacun est unique. Par exemple, je sais que quand je vivais encore chez mes parents, ma soeur, quand ça allait pas super, quand elle savait pas quoi manger maman disait : "je te fais un maggi ?" (c'est comme ça dans ma famille qu'on appelle le bouillon en cube..) Glu, je l'ai converti au petit-déj par exemple, mais il ne le compose pas comme moi...Tout ça pour dire que depuis hier soir, j'ai pris 3 repas, deux étaient des petit-déj magiques... Espérons que demain j'aurai retrouvé ma voix "normale" et que je ne m'entendrai pas résonner dans les oreilles quand je respire...

  • Nervosita Aiguïta

    Ya des fois, je suis énervée toute seule devant la télé. Pour rien, juste parce que (par exemple) le candidat télé est tellement crétin  que j'ai envie de lui mettre des claques. Ou encore (par exemple) parce que la célébrité interviewée prend une position totalement opposée à la mienne. Ou même (par exemple)parce que l'animateur est incapable d'aligner deux phrases sans faire des fautes de grammaire plus grosses que lui ...

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    C'est grave docteur ?

  • Allo maman bobo....

    Glu m'a interdit de vous montrer la photo parce qu'il trouve que c'est trop beurk mais je me coltine en ce moment une sorte d'ampoule du talon bien géante tendance escarre hospitalisation longue durée. (je l'écris couleur cacaboudin pour bien montrer que vraiment c'est moche)
    Et tout ça pourquoi ? Parce que j'ai acheté des nouvelles chaussures... C'est nul d'être une sensible, je les porte juste une journée et blaf !!

    Lundi matin, je mets mes new chaussures spéciales j'ai-fait-les-soldes-dimanche-matin. Je souffre au bout d'une heure. Prudente, je mets donc illico un pansement spécial ampoule. Le soir, je boîte comme une éclopée. Après vérification (de la porte opposée) des dégats, c'est pas jojo mais avec le pansement je me dis que ça va aller. Mardi, je mets des baskets toute pourrites. Le simple fait de marcher me brûle le talon. Je fais donc le choix de me balader en chaussettes au boulot toute la journée. (oui, oui, effectivement, je travaille ma crédibilité professionnelle en toute circonstance...) Le soir, un peu inquiète de la tournure que ça prend, je me procure de l'éosine. Quand j'ai oté le pansement hier soir, on aurait dit une blessure post-accident-nucléaire. (Je me demande même si mon talon ne brille pas dans le noir !!) J'utilise avec brio l'éosine (avec brio, ça sous-entend que nous avons désormais un coin du parquet rose, que j'ai les mains toutes tachées, que j'ai pourri une serviette de toilette, que j'ai badigeonné mon talon mais aussi la cheville et le mollet et que j'ai failli faire une teinture au chat au passage...) Ce matin, ça coule de source que j'ai même pas pu envisager de remettre un pansement dessus...

     
    Au final, la situation est critique : moins de 24 heures après le premier symptôme, je peux plus mettre _aucune_ chaussure. Toujours pour maximiser ma crédibilité, j'ai hésité à aller bosser en claquettes d'été ! (Comme il n'y a plus de saison ma bonne dame, il fait 12° dehors. Et c'est largement suffisant pour moi) Mais je me suis soudain souvenue de ZE réunion (mes collègues diraient meeting) de ce matin. Alors j'ai opté pour la basket transformée en babouche. Décontractée, casual tout en étant assortie à mon pantalon du jour, je me balade donc depuis ce matin avec la drôle de sensation de me balader en chaussons...


    Ce qui m'inquiète maintenant que j'ai circonscrit le mal, c'est que j'ai une tendance à la cicatrication un peu longuette. Du style je me fais griffer par le chat en janvier et je peux toujours pas exposer mon bras au soleil en août... Et je me demande
    (cloclo es-tu là ?) du coup : dans combien de temps vais-je à nouveau pouvoir porter des chaussures normalement ?