(ce sont des exemples bien sûr : je ne déteste pas les blonds, loin de là, et je ne suis pas grosse, loi... enfin, pas si loin de là remarque...)
Blog me tender - Page 191
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Les recruteurs sont des détraqués
Oui, je sais bien, ceci est un peu une vision à l'emporte-pièce, je devrais être plus mesurée, tout ça... mais bon... faut dire quand même que je comprends pas très bien ce qui pousse à faire ce métier : passer sa journée à se prendre pour Dieu, c'est quand même pas rien. Ces gens ont entre autre la mission de recevoir les candidats, de les jauger, de leur tendre des pièges, de chercher la faille, d'exploiter la moindre faiblesse. Qu'est-ce qui est jouissif dans le fait de demander, l'air narquois et incrédule : "Vous n'avez pas du tout l'air d'une contrôleuse de gestion (j'ai choisi cet exemple parce que pour moi, une C de G porte un tailleur, des chaussures pointues de dame, des lunettes, attache ses cheveux et a un sac à main noir et un cartable pour mettre tous les dossiers qu'elle étudie chez elle tous les soirs mais j'aurais pu dire zavez pas la tête d'une agente immobilière, d'une espionne, d'une institutrice...) et vous dites que vous avez fait un effort ?"
Parce qu'après tout, existe-t-il réellement une formation qui permette de juger, en l'espace d'une demie-heure, qui est gentil ou pas, qui est normal ou non, qui devrait être embauché ou au contraire découragé. En un mot comme en 100, qu'est-ce qui permet au recruteur d'affirmer que sa vision de la personne est la bonne ? Penser que la tenue vestimentaire puisse être discriminante par exemple, est lamentable ! Quand on est au chômage depuis X mois, a-t-on toujours les moyens de s'offrir une tenue tout pile poil à la mode ?
Exemple, je déteste les blonds, est-ce que ça ne va pas forcément jouer sur ma perception des candidats blonds ? Je suis grosse et ne parvient pas à maigrir, ne vais-je pas être sans pitié pour les bimbos anorexiques ?
(ce sont des exemples bien sûr : je ne déteste pas les blonds, loin de là, et je ne suis pas grosse, loi... enfin, pas si loin de là remarque...)
Oui je sais bien, en ce moment, je me pose que des questions passionnantes. -
il est informaticien bien sur
Cette phrase fut le point d'orgue d'un super fou rire commencé à cause d'une description d'un beau gosse* au look improbable... et se conclue par cette évidence : look improbable = geek
Ca fait trop du bien meusseuneu avec une coupine après une journée de stress intense qui fiche la trouille et fait des noeuds dans l'estomac si gros qu'on se demande s'ils se déferont un jour....
*en fait je sais pas trop si c'est un beau gosse mais cette expression m'ammène des tas de visites depuis le site "annuaire X" alors je la remets just in case j'élargirais ainsi mon lectorat.
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Découverte
C'est grâce à ma prof de français en 3ème que j'ai découvert Bernard Lenteric. Elle nous avait imposé la lecture des enfants de Salonique. Pour le principe, j'avais décidé que j'allais dé-tes-ter... (oui, on a les rébellions qu'on peut, à 13 ans!) Ben raté, je l'avais dévoré et à la fin, j'avais même été très déçue d'appprendre que je ne connaîtrais pas tout de suite la fin car c'était une histoire en plusieurs tomes dont il me faudrait attendre la publication. En attendant justement, j'avais emprunté à la bibli "La nuit des enfants rois". Ce livre fut (et reste encore je dirais) un vrai choc. Je l'ai depuis lu de nombreuses fois, au fur et à mesure que j'ai grandi. Et chaque lecture a été différente, j'ai pris chaque fois des choses différentes à l'histoire. C'est également grâce à Bernard Lenteric que j'ai été amoureuse d'un héros pour la première fois : c'était dans La Gagne, le sublime Ben Sarkissian. En quelques mois, j'avais lu tout ceux que j'avais pu trouver à la bibli !
Il y a quelques temps grâce au hasard des rencontres, j'ai eu l'occasion de récupérer les trois tomes de la série des Enfants de Salonique d'un coup. Les miens, je les ai donnés au hasard de conversations sur leur auteur. J'ai mis un peu de temps avant de me décider à ouvrir le premier volet. La peur de ne pas aimer sans doute. Celle aussi de me rendre compte combien j'étais naïve et peu exigeante... Eh bien le charme a agi de nouveau. J'ai aimé de nouveau suivre les aventures de Diane et des 3 galopins de Salonique : Basile, Démosthène et Périclès. C'était bien même si je n'avais pas (comme il y a très longtemps) la surprise des rebondissements. C'est d'ailleurs une constante dans les livres de Lenteric que je relis, le fait que le suspens n'existe plus ne gâche en rien la lecture. Et me replonger dans un de ses bouquins m'a rappelé qu'il m'en reste encore un ou deux à découvrir.
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La semaine
C'est en ce moment même la semaine de la réduction des déchets. Le saviez-vous ? On en produit beaucoup beaucoup trop !
Toujours en vertu de cette règle des ruisseaux formant des rivières à laquelle je crois si fort, il faut tous faire un effort à notre niveau. Si vous savez pas où commencer, y a déjà plein d'info là!
Moi, j'ai fait ma petite action dans mon coin : j'ai affiché au-dessus de la machine à café un dessin expliquant que s'amener une tasse au boulot, c'est mieux que jeter des gobelets en plastique tous les jours.