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Blog me tender - Page 198

  • Les phrases du mardi (5)

    C'est un pied qu'il va mettre avec nous dans le délire.

    Je sors indemne mais je perds quelqu'un.   Vincent


    Quand je te vois, je vois la vie.

    Il y a rien qui dit stop entre nous.

    C'est un acte de courage de le dire. (NDLR : de dire qu'il a couché avec une autre) 

    Il y a plein de tentations, il y a la tentation du regard.

    J'ai des sentiments pour toi mais j'arrive pas à t'aimer.   Eric  

     

    Elle sait pas ce qui lui attend, la malheureuse .

    Il a changé de profil.    Mélanie

     

    Je me suis trop enflammé pour rien.

    Si je repars pas avec elle, c'est ma leçon.

    Elle a dû péter mais comme un pop corn.

    Il reste 2 jours, mon frère, plante le drapeau.

    Ca m'était jamais arrivé depuis très longtemps donc j'aimerais persévérer avec elle.

    T'es un vrai chabert si tu restes avec ta meuf.   Harry

     

    L'amour, le vrai, existe.

    Quand on aime, on aime.   Joël

     Enorme : tous les mecs avouent avoir cédé. Et Harry, le débilou de base, il explose de rire tout seul. D'ailleurs à mon avis, le programme gagnerait en drôlerie s'ils se contentaient de diffuser des phrases d'Harry.Tu avais raison J., la phrase sur le nettoyage de moquette est hors compétititon ! Vincent semble avoir remarqué qu'Eric se la jouait poète maudit, il lui a dit un truc du genre "on va t'appeler le philosophe" 

    Mention spéciale au couple le plus cucul de la terre : les 2 J sont décidément tout droit sortis des Sept à la maison ! Ils dégoulinent de mièvrerie. Ils sont pathétiques.. 

  • C'est à qui de prendre l'intiative ?

    medium_bonjour.2.jpgPourquoi est-ce moi qui doit commencer ? Existe-t-il une règle non écrite concernant le qui dit bonjour à qui et le qui doit le faire en premier ?

    J'y pense parce que, de retour de vacances, je m'apprêtais à faire le tour de l'étage et des bureaux pour dire bonjour à mes collègues. Quand soudain je me suis retenue : j'ai décidé que je resterai à ma place, derrière mon écran, à attendre que quelqu'un s'inquiète de moi... Et à midi, j'avais eu un coup de fil inquiet d'une collègue qui est plus une amie et donc c'est pas pareil, elle, je serais allée lui faire un poutou de toute façon... Bref ! je me comprends très bien.

    Non parce que faut pas exagérer là... C'est toujours moi (et quand je dis toujours, je veux dire aussi chaque jour...) qui fais le geste. Non que ça me déplaise de dire bonjour à mes collègues, c'est plutôt que la réciproque n'est jamais vraie. Alors je sais, la bavarde que je suis a du mal à s'empêcher de faire 19 pauses de 10 minutes dans tous les bureaux possibles mais quand même... C'est vexant à la fin de se dire que si je ne passe pas, je ne vois pas mes collègues de la journée. Je me demande combien de temps ils mettraient à s'apercevoir que j'ai fait une syncope et que je suis évanouie sous le bureau ?

  • trop de trucs à raconter...

    Y a plein d'idées de notes qui me passent par la tête régulièrement et je les oublie au fur et à mesure ou alors j'y repense soudain, au moment le plus improbable ! Là par exemple, tout plein de trucs me viennent, plein d'anecdotes à amplifier pour les raconter, plein de détails insignifiants à modifier pour en faire une note mais pas le temps ! Vais-je me souvenir de tout quand je me poserai enfin, ce soir ou demain ?
    Je me demande si je devrais pas les noter dans un carnet ou alors les écrire toutes à la suite et les pré -publier ?... Parce que quand même, toutes ces notes de qualité gachées...

  • La véranda aveugle

    medium_veranda.2.jpgL'histoire d'abord : Tora vit sur une petite île en Norvège. Une île sur laquelle tout le monde se connait, où les problèmes des voisins sont pris en charge par toute la maison. Tora est fille unique, elle vit avec sa mère et le compagnon de celle-ci. Elle n'a jamais connu son père et on la rencontre au moment où elle finit l'enfance. Elle entre dans l'adolescence pleine de certitudes, de crédulité aussi. Et avec une conscience aigüe de certains problèmes d'adulte alors qu'elle a une naïveté incroyable sur des sujets pourtant basiques.

    On suit lentement Tora, dans sa découverte de qui elle est et de ce que sont les relations avec les autres. On vit aussi la ritournelle d'un petit village norvégien dans la fin des années cinquante : la pêche, l'école, la recherche d'emploi, la haine de la différence, l'émancipation de la femme... C'est doux, c'est émouvant, c'est prenant à la gorge, c'est fascinant. Je ne sais pas si c'est moi ou si c'était voulu par l'auteur mais j'ai eu l'impression que même l'écriture était lente. Et cette lenteur va si bien à Tora, précautionneuse et minutieuse, qui veut tout comprendre mais n'ose rien demander, qui s'invente des histoires pour s'extraire de la réalité qu'elle ne sait pas contrôler. "La véranda aveugle" n'est pas de ces histoires qui se lisent et laissent des petits souvenirs imperceptibles, je sais que ce livre va me marquer, que de nombreux passages sont définitivement encrés dans ma mémoire et vont continuer à y faire leur oeuvre.