Ne plus faire de bisous ou presque à ses colocs. Bizarre quand on y pense. Ce sont les personnes les plus quotidiennes et les moins bisouillées. D'où l'instauration d'un jour avec bisous.
Trouver des trucs hyper inattendus dans le frigo parce que définitivement, vivre dans le même pays et la même ville ne prédispose pas à l'uniformité gustative.
S'apercevoir que certains jours, coloc ne parle pas. Du tout. Et se rendre compte après 4 ou 5 trips de paranoïa intense que ça ne veut pas dire qu'il ne m'aime plus. Juste que c'est sa façon d'être de mauvaise humeur.
Ne plus se promener toute nue chez soi, même à 3h du matin quand une envie pressante oblige à se lever rapido, même quand c'est pour faire 10 pas entre la salle de bain et la chambre.
Regarder des séries ensemble ou rien tous les 3 sur le canap.
Se montrer complètement débrayée destroy avec le smoky eye hyper tendance des lendemains de soirée où on est rentrée trop tard pour trouver le courage de se démaquiller correctement.
Piquer des minutes fines comme du cristal au rush du matin et les passer à papoter avec coloquette de la journée à venir.
Rentrer à pas de loups de peur de réveiller les autres.
Manger ensemble, enfin en même temps plutôt, même si le menu de l'une n'a juste rien à voir avec celui des autres.
Avoir 4 oreilles attentives et bienveillantes pour écouter mes râleries, mes anecdotes, mes çavapasdutout, mes fous rires. Pouvoir réinstaurer une sorte de routine de racontage de la journée qui vient de s'écouler.