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Blog me tender - Page 46

  • RE- le challenge de Larkeo

    L'an dernier, je l'ai raté parce que j'avais pas lu de livre avec une couleur dans le titre. En même temps, je me suis dit que je voulais retenter ce défi de lecture de larkéo.

    Comme l'an dernier, pas de préparation, je voulais voir si le hasard de mes choix de lecture me ferait remplir le défi.

    Raté. Encore. Je n'ai pas de phénomène météo...

     

    1. Un livre avec une couleur dans le titre
    Les pilules bleues
    La petite fille au kimono rouge

    2. Un livre avec un nom d'animal dans le titre
    L'école des chimpanzés
    Rouge-gorge

    3. Un livre avec un prénom dans le titre
    Des fleurs pour Algernon
    Harry Potter
    Charlotte Gray

    4. Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre
    Coule la Seine

    5. Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre
    Euh........ " Le ciel t'aidera " ça marcherait ??


    6. Un livre avec un nom de plante dans le titre
    Pastel
    Des fleurs pour Algernon

     

    Parallèlement, je faisais le challenge de l'écclectisme.

    L'idée est de lire autant de types de livres que possible. Cette année il y a eu :

    Livre en anglais
    Polar
    Science Fiction
    Plein de BD dont Pico Bogue et Monster
    1 Document journalistique : l'affaire des caricatures
    Des Livres pour enfant
    1 Récit autobiographique (Mommywood de Tory Spelling)
    1 essai scientifique : l'école des chimpanzés

     

    mais cette année, surtout, je n'ai lu que 29 livres. Ridicule !

  • Mirrroir...

    Je n'ai pas pesé autant depuis presque 2 ans, ai dormi en pointillés la nuit dernière alors que j'étais fatiguée depuis 21h30 et pourtant, je me suis trouvé bien (genre limite jolie voyez ? ) tout à l'heure, dans le miroir au-dessus des lavabos des toilettes du boulot, en allant me laver les mains.

     

    Rien de fascinant me direz-vous, que viens-tu nous raconter ces conneries ?

    Eh bien j'ai envie. Voila tout.

    J'ai la sensation diffuse que je me désenglue petit à petit de cette déprime générale que j'avais laissée faire. Je me sentais complètement démotivée par tout : je ne faisais plus que de vagues efforts pour chercher un boulot, envoyant des CV limite à l'aveuglette. Je ne m'occupais surtout pas de moi, m'habillais avec ce qui trainait des mes placards. Au pif, je tirais un truc roulé en boule, je défroissais vaguement, ne repassais pas par la case miroir et sortais de chez moi. Je ne me souciais que peu de ma vie sociale, de faire savoir aux gens qu'ils comptent ou qu'ils me manquent. Parfois, quelques sursauts de prise de contact sans plus. J'avais adopté la technique du hérisson en hibernation : aucun contact ou presque avec le monde extérieur.

    En gros, ma nouvelle devise était une attitude faussement résignée et désinvolte : laissons tomber et couler tout ça, on verra bien si c'est récupérable un jour.

    Stop les faux semblants. On ve tenter de récupérer tout ce qu'il est possible de. De retrouver tous ceux que j'ai mis à la porte par fatigue de moi. A commencer par vous ?

  • Qui est-ce ?

    llamas.png
    Cette image est extraite de Grease. Ce monsieur joue le sportif un peu neuneu avec qui Sandy tente de rendre jaloux le beau gosse joué par Travolta. (merde le nom du perso m'échappe et flemme de chercher...)

    Son demi-rictus peut vous mettre sur la voie.
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    On l'a connu chevauchant une grosse cylindrée.
    Toujours en quête pour sauver la veuve et l'orphelin.
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    Il connaît Cheyenne
    et Bobby Sixkiller
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    Son ex-femme fut mariée à un mec de Secret Storyu cette année.
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    lamas.jpg

    LORENZO LAMAS
    oui, le rebelle... c'est lui !


  • Nous faisons escale à "la maison"


    alamaison
    Partie un peu la tête dans les nuages, sans trop savoir ce que serait demain, je n'avais pris qu'un petit sac de voyage. Une semaine de fringues, 2 ou 3 livres, quelques affaires de toilette.
    Evidemment, très vite, j'ai su que ça ne suffirait pas. De toute façon, aussi inconscient soit-on les premiers jours, on se doute bien au fond que ça ne pourra pas être juste une fuite. Il allait falloir retourner à la maison, chez moi. Même si la simple idée de retourner là-bas me donnait mal au ventre.

    Cet endroit qui avait été mon refuge, mon cocon pendant des années était désormais source d'angoisses horribles. Il allait falloir réenvisager les lieux. Voire cesser de les envisager.

    Au bout d'une semaine, il me manquait plein de choses, laissées dans la précipitation. J'y suis donc retournée pour prendre des affaires. Je me croyais à l'abri puisque c'était pendant qu'il bossait. Mais il m'a rejointe. Sensation étrange que celle de faire ses valises sous le regard de celui qu'on quitte. C'était comme si je le quittais pour la 2ème fois. Je suis repartie, une partie de mes affaires sous le bras, vers mon cocon du moment. Avec au fond de ma conscience, quelque part, cette évidence qui ne voulait pas complètement me laisser en paix : chez moi serait désormais ailleurs.

    Aussitôt pensé, aussitôt fait : l'étape suivante a été l'envoi du préavis pour laisser définitivement l'appartement. Avant le déménagement toutefois, je suis retournée y dormir. Seule. Je retournais dans un appart' rempli de nous mais vide de lui. Pour 5 jours. Ce soir-là, je suis partie du boulot aussi tard que cela m'a été possible. J'ai retardé le moment d'affronter ce que j'avais presque fui quelques semaines plus tôt. La soirée était bien commencée quand j'ai fait le code en bas de l'immeuble. J'avais le coeur gros, au sens littéral de l'expression, cette impression qu'il était trop grand pour ma poitrine. Je soupirai fort pour évacuer la vague de tristesse qui menaçait de m'engloutir. J'avais mal aux joues à trop vouloir empêcher le chagrin de mettre en eaux mes yeux puis mes joues.

    La dernière escale a été celle de revenir le jour de l'état des lieux. Dire au revoir pour toujours à chez "nous". Vide et résonnant comme au jour de notre installation officielle ensemble.
    On était là tous les 2, gauches et tristes. Comme 2 inconnus qui ne savent pas comment gérer la présence de l'autre. On a donné nos clefs au proprio, on est descendu sur le trottoir. On s'est fait la bise. On est parti chacun vers nos vies dont on ne se disait plus rien. Vers mon "chez moi" que je n'arrivais pas encore à investir.

    Heureusement pour moi, je n'étais pas seule. Malheureusement pour moi, j'étais avec celle qui était avec nous pour emménager : comme un grand cercle qui se ferme, certes... mais aussi comme un retour au point de départ.

    Et ce grand trou dans l'estomac dont je ne savais plus si c'était la peur, la joie, l'excitation, la peine.