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Blog me tender - Page 42

  • Les phrases du vendredi (3)

    Cette semaine, Moundir "apprend les filles". C'est pas une surprise, on découvre qu'il vit chez sa maman et n'en a jamais bougé, aucune des femmes avec qui il a pu être n'a jamais partagé son appart'.
    Du coup, c'est logique, en apprenant que l'une d'entre elles est strip teaseuse, la sentence est sans appel, elle dégage. Pourtant, c'est la championne d'Europe de strip tease 2009 quand même !!

    Là où je m'étonne légèrement, c'est que donc la stripgirl c'est no way mais quand il s'agit de mettre toutes les filles dans des tenues plus qu'ondécentes, y a plus de problème de respect de la femme qui compte : il les fait toutes habiller en bunny playboy quand même... Bref, comme chaque semaine, c'est festival.

     

    J'espère vraiment qu'elles vont me faire découvrir leur vraie facette.
    wow Y a pas que moi qui est ridicule
    Ca m'a vraiment donné un baume au coeur
    Enfin elles ont compris ce qu'était (...) l'autodérision (tu m'étonnes qu'il en faut bordel.. :D
    La vie c'est pas que des paillettes
    Si maintenant ta beauté elle est égale à ton caractère
    Je vais pouvoir redevenir l'homme de l'atlantis
    Amal, c'est un téléthon en phrases, c'est comme une forme de marathon de paroles, une dictée sans fin.
    Y a une forme de smoothie et de milk-shake entre l'orient et Perpignan.
    Elle avait une façon de parler qui était assez perplexe.
    C'est un droïde et elle ne peut pas se fatiguer.
    Je dis, je maintiens et je confirme.
    Si un jour je me transforme en robe, je t'en supplie porte-moi.
    Elle et moi on s'échangeait nos petites étoiles (...) on avait un échange de regards partagé.
    J'adore énormément.
    Mieux cela sera pour moi.
    Je reste pas indifférent à une sollicitation et des compliments.
    T'as les yeux marron picasso chais pas quoi là...
    On a l'impression avec elle d'être plongé dans une beauté profonde.
    J'ai toujours rêve d'avoir une femme qui avait des dons culinaires.
    C'est sûr que ça peut pas tout le temps être Dynastie ou Dallas.
    Défends ta pensée.
    Moi je peux pas te parler comme un petit chat ou comme un canard. Faire le canard je sais pas.
    Quand ma petite fraise sucrée s'avance...
    Charlène, la pétillance de cette aventure.
    Nourris-toi de plein d'émotions.
    Ensuite, il faut que j'apprenne la personne./ Je dois encore apprendre les filles.

     

    "Oh merde je t'ai mis un coup de palme, dit Laetitia
    - A défaut de coup de foudre, répond Moundir."

    "Oh, c'est une robe toute simple... minaude mademoiselle.
    - Ah oui mais elle est efficace ! nous dit Moundir d'un ton plein de sous-entendus. "



    Et on finit par la guimauvette de la semaine : Ca sent son odeur alors j'étais encore plus ravie.

  • Mes attentes et les leurs

     

    Ce qu’on attend de moi en général, c’est que je sois de bonne humeur. Il me semble que c’est le cœur de ce que je représente : la bonne humeur. Et il y a l’écoute aussi. Je suis très disponible pour les autres, je ne suis pas certaine que ce soit forcément parce que naturellement serviable mais plutôt parce que je n’ai pas d’obligations : pas de famille à gérer, pas d’entreprise à diriger, pas de mec avec qui composer.

    Je ne voudrais pas mentir bien sûr, je ne suis pas la plus aimable des personnes. Parfois je râle, je me vexe. Je démarre au quart de tour. Et puis je suis de mauvaise humeur et grognon aussi. Bref, pas toujours agréable mais jamais très longtemps. Très vite, je redeviens souriante et dynamique.

    Avec pour conséquence directe que très, très peu de personnes me demandent comment je vais en ayant l’air de vouloir le savoir vraiment. Non, j’exagère, je suppose que les gens veulent savoir mais ne s’attendent de toute façon pas à ce que je ne sois pas bien. La plupart du temps ma réponse est présumée donc pas entendue. En revanche, on m’enchaîne direct sur soi, soi, soi, soi…

    Tout ceci vient surtout de moi. Si j’ai l’air d’aller bien tous les jours, si je m’oblige à être d’humeur égale, la plupart des gens vont penser que c’est la vérité. En ne disant rien, je ne permets pas de dialogue. J'ai beau jeu de me plaindre que personne ne s'inquiète de moi si je ne donne aux gens aucune raison de le faire.

    Dont acte.

     

    Depuis quelques semaines, je dis que ça ne va pas. Ici certes, mais pas seulement. Je ne suis plus pas malheureuse, non, mais je ne suis pas totalement heureuse non plus. Ce n’est rien qui ne m’empêche de vivre mais c’est un fait, une composante de ma vie que je veux améliorer.

    Alors parfois, je suis désormais de mauvaise humeur, je fais ma sale tête et je reste dans mon coin. Je suis désagréable et je parle mal aux gens. Bon, généralement je me trouve très méchante dans la minute qui suit... mais tant pis !

    Grande nouveauté, je ne suis plus disponible en permanence. Du coup non, je ne demande pas tout le temps et à tout le monde s’ils vont bien, parce que je n’ai en réalité pas toujours la force d’être le réceptacle de leurs problèmes. J'en discutais justement il n'y a pas très longtemps avec une amie, je lui disais cette sensation de parler souvent dans le vide ou de ne vivre que des conversations à sens unique. Elle m'expliquait comment elle pratique l'écoute de l'autre en tant qu'activité. C'est très beau comme concept, chacun se pose et a droit à la moitié du temps imparti. Du temps de parole dont on fait ce qu'on veut, l'autre respecte juste ton moment sans y interférer avec SES sujets, il peut te parler bien sûr mais il attend son tour s'il veut changer de sujet.

    Après l'avoir écoutée, je me suis aperçue que j'étais un stade avant : je n'attends pas encore de l'autre qu'il m'écoute avec attention, je voudrais déjà être plus à l’écoute de moi désormais.

    J’ai bien conscience de la vanité d’une telle démarche mais si je ne me respecte pas, qui le fera ?


    "Don't compromise yourself. You are all you've got."

    - Janis Joplin


     

  • Les phrases du vendredi (2)

    Un peu de ferme célébrités juste histoire de s'assurer que Mickael Vendetta va rester encore pour nous réjouir de sa connerie...

     

    Quand c'était besoin (Greg)

    Je retire d'avoir dit ça...
    J'ai jeté la poussière tellement loin qu'elle reviendra plus.
    Moi j'ai un cul d'un Dieu du Stade.                             Mickael Vendetta sauvé par le public, alleluïa

     

     

    Mais le vrai bonheur de ce vendredi a été de retrouver Moundir.

    J'ai besoin de trouver cette petite toupie qui me fera tourner la tête.
    Tu fuis dans ton sourire.
    Elles vont être impressionnées parce qu'elles vont voir le Moundir de la télé.
    Je les avais pas encore rencontrées, j'étais en pleine vitesse.
    Si je devais comparer ça à une arène, je dirais que j'étais un taureau sans cornes.
    Comme on dit chez nous, inch allah avec sans souci.
    Hasard ? Réalité scientifique ?
    La première [fille], c'est le grand canyon.
    Tu me donnes chaud aussi mais c'est plus intérieur.
    Il y a une forme de 14 juillet qui monte en moi, comme une forme de prise de la Bastille, une sorte de débarquement.
    Elle a labouré depuis le temps et les fleurs elles ont poussé derrière elle.µ
    Dans tous les comportments et dans tous les sens du terme ça va être très dur.
    Si je le montre pas vis-à-vis de mes yeux...
    Sainte Marie de la Mer je croyais que c'était en Australie.
    J'ai compté, il y a 24 (z)yeux je crois. (Petit rappel, elles sont 14...)
    Elle risque s'attraper une crise de lèvres.
    Tu fais partie de la première fille qui m'a plu.
    Par for intérieur, mi-macho mi-super héros.
    Je pourrai m'expliquer avec elle de mon mécontentement.
    Tout ce rouge vêtu qui te suit.
    Je suis fier de mes 14 petites poulines.
    Elle essaie de cacher un jeu et de jouer un rôle.
    Sabrina qui jouait une façade d'elle.
    Avec une sensibilité vraiment charismatique.
    C'est un mélange de beauté mais de beauté renfermée.
    Ne te pose ni de question ni de réponse.
    C'est du théâtre de cours Robert.
    Inès était vêtue d'une robe romaine, elle portait des jolies chaussures de mode Spartacus, j'avais l'impression d'avoir affaire à Cléopâtre.

     

    Et parce que les filles aussi ont parfois parlé :

    C'était mon heure où jamais.
    Mentalement, il est un peu comment ?
    J'ai l'impression que je me sens un peu éparpillée.
    "Ben Noye-moi " (bien prononcer noyeu)

  • Nous sommes de passage par Noël

    Noël a toujours été un moment de l'année important. Aucun temps mort dans cet amour de cette fête, même quand j'étais une ado en pleine crise de pseudo rebellitude, j'étais ravie de voir arriver la période des cadeaux, du sapin qui clignote, des repas sans fin hypercaloriques et de disputes familiales. Adulte, l'idée de rentrer chez mes parents pour partager mes vacances avec eux était aussi une source de joie. Jamais je ne poserais la semaine du nouvel an, je veux être avec eux pour Noël.

     

    Le fait que j'aime faire des cadeaux n'est évidemment pas étranger à cet amour de Noël. C'est souvent drôle même si un peu stressant aussi, de chercher la bonne idée, le petit truc en plus qui fera de ce noël un noël différent.
    Autre petit bonheur, faire le sapin. En partant, je crois que la question ne s'est pas posée, j'ai pris les décorations de Noël.

    La première année, je crois que sans ma sœur, je n'aurais pas acheté de sapin. Ca ne paraît probablement rien pour certains mais quand on me connaît un peu, on sait que c'est anormal. Elle est venue passer quelques jours à la maison et elle a acheté l'arbre avec moi, m'a fabriqué une de ces couronnes de porte dont elle a le secret. Chaque soir quand je rentrais, je voyais la couronne sur ma porte d'entrée et je me souvenais que c'était censé être un de mes moments préférés de l'année.
    Il me semble aussi que je me suis totalement  déchargée sur elle de la gestion des cadeaux. J'ai juste donné de moi financièrement. Pour le reste, 2 ou 3 conversations téléphoniques d'organisation et c'est tout.

    Parce que ce Noël là, tout était vain. Vide. Bancal. Je ne me suis pas sentie à ma place, tellement concernée. Personne pour courir les boutiques avec moi et organiser les cadeaux, à table, il n'était pas là à côté de moi pour rigoler à demi-mot, le 25 je suis restée dans ma famille, pas de crevettes ni de cérémonie de remise des cadeaux dans la belle-famille.

    Pas violemment, plutôt silencieusement pas concernée. Je n'ai même pas vraiment pris de vacances, je suis repartie le 25 au soir par le train de nuit pour bosser le 26 au matin, façon « courage fuyons ce moment... »

    Alors quel plaisir l'année suivante, de sentir frémir mes zygomatiques en écoutant les bêtises de l'organisation du réveillon, je me suis battue avec mes collègues pour pouvoir passer toute une semaine avec ma famille, j'ai choisi avec soin les cadeaux, j'ai participé à la préparation du dîner.

    Tout d'un coup, j'avais repris ma place autour de la table familiale et retrouvé mon enthousiasme pour Noël : un joli sapin et de toutes nouvelles décorations (rien qu'à moi en plus de celles « à nous ») suspendues, des heures le nez dans le froid à marcher dans les rues éclairées par les illuminations de saison, des cadeaux concertés et d'autres pas, du bon vin pour accompagner la dinde aux marrons...
    Le matin encore endormie, des sablés de noël maison trempés dans le thé du petit déj, sous le plaid pour faire la sieste devant la cheminée, les batailles de boules de neige quand il y en a, s'époumoner sur les chants de Noël dans les rues à minuit pile, la balade dans les Pyrénées espagnoles...

    Noël est à moi, désormais. Je serai bien entendu ravie de faire partager mon noël à un autre mais ce moment est mien. Toutes les petites choses qui me ravissent sont tout à fait enthousiasmantes, y compris pour moi seule. Il y aura toujours quelqu'un à côté de moi à table pour le réveillon, j'aurai toujours des gens à gâter, mon sapin n'est pas le plus harmonieux mais il porte les souvenirs de toute ma vie d'adulte, je peux créer des noëls en plus de celui dans ma famille. Je suis repassée par Noël.