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Ba bosse - Page 13

  • Grand-mère !!

    Mais n'existe-t-il plus en France de gens capables d'écrire au moins un français orthographiquement correct ?
    Attention, je ne dis pas que je suis la reine des championnes d'orthographe mais quand même... Autant je comprends parfaitement que l'orthographe et la grammaire puissent paraître compliqués, que les règles d'accord ne soient pas innées, que le fait de taper sur un clavier fasse parfois commettre quelques erreurs de frappe, qu'il puisse subsister des fautes d'inattention... mais au 21ème siècle, il existe des outils bureautique pour au moins corriger l'orthographe et les principales fautes de participe passé et puis par respect pour le destinataire, on se relit avant d'envoyer !!!...
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    Depuis ce matin, je parcours mes courriels professionnels, ils sont blindés de fautes ! Du type :
    "à-t-on pensé ? " ben visiblement pas, sinon on aurait corrigé c'te fôte !
    Ou encore "jusqu'ou aller ? " Peut-être jusqu'au dictionnaire des homophones ? Quand on ne peut pas remplacer "ou" par "ou bien", on met un accent dessus, ma fille !
    "il aimerais" Moi j'aimerais surtout que tu te souviennes qu'avec la troisième personne du singulier, il ne peut pas y avoir S
    "la documentation que nous avons envoyés" Bon là, je ne m'attarde pas, les règles d'accord du participe passé semblent être un principe perdu dans les limbes de l'éducation nationale...

     
    Les fautes ont même gaché ma lecture d'un magazine il y a quelques semaines. Tellement bourré de coquilles, de mots mal orthographiés, de verbes mal conjugués que j'y pensais tout le temps. Pas un seul article épargné ! Je ne parvenais pas à m'en détacher. Pour la première fois j'ai pensé envoyer un courrier pour leur suggérer d'embaucher un stagiaire ou deux pour la relecture de leur journal...

  • DRH

    Ils embauchent vraiment n'importe qui dans cette boîte. (oui, moi compris, pas la peine de le préciser)

    Mais alors, quelle joie, quel bonheur, quel plaisir d'anticipation à l'idée de subir cette grosse connasse tous les jours ouvrés à venir... Je ne suis décidément pas à ma place ici. Je DOIS en trouver une autre au plus vite.

  • Le mâle dominant

    Je me demande si c'est du sadisme ou juste l'inconscience de ce qu'il me fait subir ? Se rend-il compte de ce que son comportement peut être nerveusement épuisant ? Est-ce que je peux me permettre de lui dire que tout le monde n'a pas la même version du protocole en vigueur ? Suis-je censée prendre toutes ses remarques au premier degré ou me faut-il au contraire les interprêter ?

    Ou alors, peut-être qu'il ne faut pas chercher la réponse dans ce que je crois être des sous-entendus. Peut-être qu'il utilise une méthode de gestion de l'autre que je ne connais pas. Une méthode qui serait basée sur le poussage à bout et l'évitement du problème. Un problème qui, pourtant, hurle en silence et dont nous savons tous deux qu'il empoisonne chacune de nos conversations...

    Mais quand va-t-il enfin mettre le sujet sur le tapis et crever l'abcès ? Ca fait bientôt deux mois que ce dossier est en suspens... Ce serait bien, pour une fois, de ne pas attendre l'inévitable relance pour le traiter... Parce que je sais que si je relance, il va mal le prendre et ça va mal se terminer mais juste pour moi...

  • Peser ses mots

    C'est mon travail que de réfléchir à 36 fois avant d'écrire. (je ne parle pas ici du blog pour lequel je ne fais pas toujours très attention à ce que je dis ni à ma façon de le dire mais de mon boulot) Parfois, rédiger une réponse de 4 lignes peut m'avoir pris plus de deux heures. Parce que j'aurai cherché dans le dictionnaire des synonymes pour vérifier s'il n'existe pas de termes plus nuancés. Parce que j'aurai demandé l'avis de mes collègues quant au ton approprié. Parce que j'aurai revérifié la véracité d'une information dont je suis pourtant sûre au fond de moi. Parce que j'aurai tenté de concilier mes impératifs avec ceux des autres intervenants sur le dossier. Parce que parfois, ça paraît rien, mais utiliser « retourner » plutôt que « restituer » peut être lourd de conséquences.


    Ce matin, j'ai dû faire une réponse plutôt courte qui m'a pris 3 allers-retours avec le bureau d'en face pour en peser tout le contenu. Pourtant, elle aurait pu ne contenir qu'un seul vu qu'en clair, mes 4 lignes de blablatage voulaient simplement dire « non » Seulement voila, il s'agissait là d'une demande formulée par un client plutôt important et surtout, il s'agissait pour moi d'être méprisante avec mon confrère sans que cela n'ait pour autant de conséquences trop fâcheuses. Parce que tout de même, voila trois réunions que cet espèce de malotru part du principe que je suis tellement crétine que j'en ai oublié de vérifier les données que je communique... A base de « selon elle » ou de « je peux vous transmettre la documentation si vous ne l'avez pas encore lue » il passe son temps à laisser entendre que je ne fais pas mon boulot et que je fais donc traîner le dossier sur lequel, lui, à fait plein plein plein de recherches.


    Sauf que je m'aperçois que ce monsieur si -au lieu de me demander sans cesse de lui trouver des info improbables telles que la marque du soutien-gorge de Marie-Antoinette le jour de sa décapitation- il avait tout simplement tapé dans un moteur de recherche dès le départ, ben il nous aurait fait gagner à tous beaucoup de temps.

    Dont acte : je refuse de lui communiquer mes sources et lui suggère d'allumer son ordinateur avant de parler. Et je remets en copie les 5 lignes de destinataires qu'il avait charitablement conviées à la discussion de départ… Je dirais que je viens de prendre un avantage psychologique mais j'étais à domicile. J'attends maintenant de voir s'il y aura un sursaut d'orgueil de sa part…