Les costards-cravates

C'est tout bonnement incroyable !!! J'ai remarqué ça la semaine dernière en réunion... Un truc de malade !

Bon quand même je vais être honnête, deuis le temps que je bosse entourée de costumes-cravates, j'avais déjà fait attention à cet état de fait mais tout de même, j'ai été frappée par ce détail la semaine dernière : 4 hommes, 4 chemises bleues. C'est à croire que les hommes qui portent des costumes ont une sorte de code d'honneur bizarre : tu ne mettras point de chemise d'une autre couleur que celle du ciel, elle devra être idéalement unie, à la limite rayée discrètement mais surtout, il ne devra pas s'agir d'une chemise bariolée.
Renseignements pris auprès de mon envoyé spécial au pays des costumes-cravates, il semblerait que le port d'autre chose que du blanc ou du bleu soit par convention fort peu approprié. On dirait même que ce soit carrément la misère de se vêtir de vert, de rose ou de violet. (A priori, certains tailleurs n'auraient même pas le violet en magasin c'est dire...)  Je croyais dingottement que la cravate pouvait être le signe de folie, le petit truc qui fait qu'on est différent : que nenni, s'il me prenait l'envie d'offrir une cravate trop farfelue à mon amoureux un jour du lointain futur, ben je commettrais une grave erreur ! La cravate se veut simple et de bon goût... 

Je ne m'étendrai pas ici sur la question du costume qui sera presque toujours bleu marine ou anthracite (et avec l'anthracite, j'ai remarqué que la chemise ne pourra être que blanche ou bleu ciel... !!)

Il y a au moins un point positif dans toutes ces règles coutumières : je trouve que les boutons de manchette, c'est juste la top classe... le truc que tout de suite, ça ajoute une aura de beau gosse... ben il semblerait que ça, ce soit pas interdit ! Peut-être que je vais définitivement oublier les cravates et investir dans des boutons de manchette alors ?...

Au moins, la soirée fut bonne !

Après tout, 19h30 c'était très bien. Même s'il y a eu du retardataire (je me demande s'il en fait pas une affaire de principe) bien sûr...

On s'est a saoulé tous les clients du resto avec nos éclats de rire et nos hurlements mais c'est pas grave ! Au moins, ils auront tous un truc à raconter de leur soirée et c'est la preuve qu'on était vraiment ravis de se retrouver. Il y a eu les habituels commérages, les questions plus ou moins indiscrètes auxquelles on a plus ou moins envie de répondre, il y a eu les "c'était bien, faudrait organiser ça plus souvent" suivis d'un regard narquois de la ba qui sait très bien qu'elle ne jurera même pas qu'on ne l'y reprendra plus... Et surtout, il y a eu le retour. Chaotique à souhait, minaudeur à souhait puis mutique juste ce qu'il faut pas...

Ce que je me suis dit surtout, en descendant les marches du métro après cette saleté de coup de fil de m... c'est que les filles, au lieu de faire les malignes, elles feraient mieux de lui dire direct, au beau gosse, qu'en fait, elles sont très d'accord : au risque de passer pour une trainée, elle aurait peut-être obtenu ce dont elle avait vraiment envie...

Je suis une conne !

 
Pour plaisanter, beaucoup de gens m'appellent  « la chef de colo » La plupart du temps, je ris avec eux bien sûr. Pas parce que je trouve ça particulièrement drôle mais parce que dans la vie, je pars du principe qu'on n'est pas censé faire subir aux autres ses états d'âme. En bref, mon côté chef de colo se caractérise par le fait que je ne supporte pas de laisser les trucs partir dans tous les sens : si on décide de faire un resto, alors prenons-nous en main, trouvons une date, trouvons un lieu et surtout…. Ré-ser-vons !!!

Sauf que voila, la distribution des rôles étant ce qu'elle est, il paraît désormais acquis que c'est à moi qu'incombera la charge oui oui, à moi… Vous ne rêvez pas, vous qui me connaissez par ailleurs et savez à quel point je suis la plus désorganisée et procrastineuse des personnes) de régler les aspects pratiques de toute sortie. Je ne me plains pas : si je n'étais pas d'accord, je ne le ferais pas du tout. A mon âge, il est des chose qu'on cesse de faire par pure obligation. Seulement parfois, ça tourne au désagréable : alors que personne ne s'inquiète de réserver la table pour 8 pour dans 48 heures, devant l'inertie générale et puisque ça me fait réellement plaisir d'aller manger avec mes cops-collègues, je me décide à prendre les choses en main. Alors bien sûr, une table pour 8/9, à 48h du jour J, c'est pas pratique à obtenir. On m'annonce donc que ce sera 19h30. Dont acte.

Reste alors à communiquer l'info aux autres. Et que récolté-je ?? Que des râleries sur le fait que, pour les executive people que nous sommes, c'est very tôt ! Alors j'ose croire que parmi ces râleries se trouvait au moins une personne dont j'espère qu'elle ne le faisait que pour me faire gentiment enrager. Il n'empêche, je suis fatiguée d'être la gentille conne qui ne répond jamais. Alors à la place, j'ai joué la crétine collégienne qui se vexe pour un rien ! Belle évolution, non ?

Ze dilemme

Dois-je arrêter tout de suite ce blog ? Et en effacer le contenu ? Ou alors tout déménager tant qu'il est
(peut-être) temps ?

Bien sûr, crétine et naïve que je suis, prête à aider tout le monde, j'ai proposé mon ordinateur à Ze stagiaire… Et qu'a-t-il trouvé ? L'adresse du blog !!!
Quand je suis rentrée dans mon bureau, il avait un sourire aux lèvres d'une telle largeur que je n'ai même pas eu besoin qu'il me le dise.... Et puis, c'est pas comme si j'étais pas prévenue qu'il allait chercher en plus… on en parlait encore ce midi !

 

Bon eh bien après très précisément 12 secondes de réflexion, j'ai décidé que oui, j'allais continuer ce blog. Alors evidemment, il y a quelques notes pré-rédigées que je vais attendre un peu avant de publier (voire ne pas publier du tout ?) mais je n'ai pas envie de changer. Et puis finalement, (même si ce serait mentir que d'affirmer que je n'aurais pas aimé garder pour moi deux ou 3 trucs au moins le temps d'être prise au sérieux) ce blog, c'est juste un morceau de moi sur lequel je sublime un peu beaucoup ma vie. Alors certes, je suis pas censée mélanger
vie privée et professionnelle mais en même temps, je ne suis même pas sûre que Ze stagiaire fera encore partir de ma vie tout court dans 5 mois. Je ne vais donc pas chambouler tout juste pour ça.

 

Alors bienvenue à toi, nouveau lecteur, j'espère juste que tu te souviendras de ton engagement de confidentialité murmuré entre deux portes devant mon air que (j'imagine) défait…