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Ba bosse - Page 5

  • Une formation, pourquoi ?

    Parce que j'ai pas forcément l'air mais oui, je lis tous vos comm' et je réponds en quelque sorte à tous.
    Un jour grain de sel se demandait le " pourquoi / comment / et après ? " de ma formation de cette année.

     

    Alors donc, voila. Commençons par le pourquoi

     

    J'ai demandé il y a 18 mois à suivre une formation. Je voulais m'inscrire en 3ème cycle dans ma spécialité. Non pas pour terminer mes études, c'était déjà fait. Juste par envie. J'ai toujours adoré aller à l'école, étudier, lire les cours, acheter de la papéterie toute neuve... Et il faut bien le dire, après 7 ans passés loin de la fac, ça me manquait un peu. Du coup, j'ai profité de ce que je travaille dans une assez grosse structure et que j'avais de l'ancienneté et zéro heure de formation à mon actif, j'ai demandé à m'inscrire en 3ème cycle pour la rentrée 2008-2009. On m'a dit oui.

    Il n'y avait pas que l'envie d'étudier qui me motivait. Il y avait également le souhait de me mettre un peu à jour, d'élargir mes compétences, de faire le point sur mes ambitions professionnelles. Je ne comptais pas fuir l'entreprise à toute force, en tout cas, pas quand j'ai demandé ma formation.

    C'était là en filigrane quand même bien sûr, mais ma motivation profonde reste tout de même l'envie d'apprendre et d'évoluer.

    J'ai toujours dit lors de mes évalutations professionnelles que ma plus grande ambition était de ne pas m'ennuyer au boulot. Je crois que cette formation avait aussi pour but de m'empêcher de m'enfermer dans une résignation ou un endormissement. Le traitement limite automatique de dossiers déjà vus 100 fois, la mémérisation professionnelle ou le désinvestissement ne passeront pas par moi, il faut que je reste motivée.

    Pour toutes ces raisons, je suis repartie à l'école avec grand plaisir.
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  • Le 15 juillet, au bureau

    Une arrivée à l'heure, pour la première fois depuis 2 mois environ.

    Une jeune femme pieds nus dans les couloirs.

    Un apéro au champagne dans le bureau du fond.

    Un atelier "comment refermer cette bouteille de champ' maintenant qu'elle est ouverte et pas finie ?"

    Une enquête sur la plausible grossesse de collègue qui n'a pas touché au champagne.

    Un bonjour extorqué à la 3ème tentative au nouveau stagiaire.

    Un sharkie en mode glandouille qui a bien cramé à Trouville le week-end dernier.

    Une mise à jour Feux de l'Amour.

    Une jolie gaffe de mezze toute cotonnade/vacances qui se fout éperdument du sort de ses ouailles.

    Une direction désertée par 2/3 des personnes.

    Une réflexion intense sur la hauteur des talons que je dois mettre ce soir.

     

    Voici tous les twit que j'ai pas pu faire puisque j'entame aujourd'hui mon 3ème jour ouvré sans twitter au boulot ! Faut que j'achète un iphone ou un truc du genre : je pourrais faire sans mais j'ai pas envie de me sevrer de twitter en fait.



  • 12.32

    C'est la transe.

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    Pour fêter ça, je pars faire la sieste.

    Je suis lessivée par tout ce stress depuis 1 an, mes chéris.

     

  • Oui mais non... mais si ! ou pas ?

    rester c'est souffrir chaque jour
    rester c'est se demander si elles n'ont pas raison, au fond
    rester c'est leur offrir mes forces
    rester c'est attendre le prochain courriel qui me fera encore pleurer

     

    partir c'est me lancer dans les disputes ouvertes
    partir c'est laisser tomber sans se battre
    partir c'est prendre le risque d'être au chômage
    partir c'est les laisser gagner

     

     

    ce matin, je suis enfin allée voir le médecin, et je n'ai pas osé lui dire
    pas osé lui dire que si j'étais si fatiguée c'est parce que les forces nerveuses nécessaires pour affronter le boulot sont trop grandes
    pas osé lui dire que je crois qu'au fond il ne s'agit pas vraiment de fatigue mais de pas envie d'aller bosser profonde (et non pas d'un caprice)
    pas osé lui dire de peur surtout qu'il m'explique que c'est moi qui ai un problème. pire, que c'est moi LE problème et pas elles

     

    et au fond, sans cesse cette question : est-ce que rester c'est vraiment gagner ?...
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    PS : merci pour le SAPP* cet aprem sous forme de sms et mails et images à mes suiveurs de twitter et cops d'apéro.
    vous êtes précieux

     

    * service après pétage de plombs